SS. Fabien et Sébastien
20 janvier

RÉSUMÉ :

Les deux grands martyrs romains, saint Fabien et saint Sébastien, manifestèrent par leur courage, le premier en l’an 250 sous la persécution de Dèce, le second en 284 sous celle de Dioclétien, la puissance divine du Christ « qui opéra en eux des prodiges ». Les anciens Martyrologes unissent leurs noms.

L’apparition du Saint-Esprit, sous la forme d’une colombe, avait attesté la divinité de Jésus au jour de Son Baptême. Ce fut une colombe aussi, qui planant au-dessus de saint Fabien, le désigna au choix de l’Église, comme vicaire de Jésus-Christ.


Saint Sébastien, officier de la maison impériale, et chef d’une cohorte, soutenait le courage de ses frères d’armes au milieu des tourments que leur attirait leur Foi. Dioclétien le fit percer de flèches. Saint Sébastien, échappé à la mort, reparut devant l’empereur et lui reprocha ses crimes. Il fut condamné à mourir sous les verges.

Comme les Martyrs dont nous parle l’Épître, ces deux Saints « furent trouvés parfaits dans le témoignage qu’ils rendirent de leur Foi en Jésus-Christ », car « c’est pour la cause du Fils de l’homme qu’ils furent persécutés ».

On signale de nombreuses guérisons opérées par saint Sébastien ou plutôt par la vertu du Christ qui était en lui ».

Recourons dans notre faiblesse à la puissante protection de ces glorieux martyrs.

Laissé pour mort par les soldats de Dioclétien, saint Sébastien est secouru par une pieuse chrétienne avant de se présenter à nouveau devant l
Laissé pour mort par les soldats de Dioclétien,
saint Sébastien est secouru par une pieuse chrétienne
avant de se présenter à nouveau devant l'empereur.

1196

Saint Fabien monta sur la chaire de saint Pierre en 236. Dieu manifesta le choix qu’Il avait fait de lui par une colombe descendue tout à coup d’en haut, qui alla se poser sur sa tête. Une telle entrée dans le gouvernement de l’Église suppose de hautes vertus et promet des événements remarquables, mais l’histoire n’en a pas conservé le souvenir. Saint Cyprien résume l’éloge de saint Fabien en lui donnant le titre d’homme incomparable. Le martyre couronna sa vie l’an 250.

Saint Sébastien :
Timbre-poste émis par la Croatie en 1944

au profit des invalides de guerre

1845

Saint Sébastien, né à Narbonne, a reçu le glorieux titre de Défenseur de l’Église romaine. On pense que, renonçant à une brillante carrière dans sa patrie, il entra dans l’armée afin de pouvoir plus facilement servir ses frères dans sa Foi. Ses grandes qualités le firent bientôt connaître à la cour impériale ; il s’y distingua et devint en peu de temps un des favoris de Dioclétien, qui le nomma capitaine de la première compagnie de ses gardes.

Cette position favorisa ses desseins. Bon nombre de Chrétiens lui durent de ne pas faiblir devant les supplices ; il fut pour les païens l’occasion d’une foule de conversions ; la grâce de Dieu était en lui, et le Ciel confirmait son zèle par les miracles.

Un apostat le trahit enfin, et il fut traduit comme Chrétien devant l’empereur. Saint Sébastien parut sans frayeur en face du tyran, et se proclama disciple de Jésus-Christ :

« —Quoi ! lui dit Dioclétien, je vous ai comblé de mes faveurs, vous habitez mon palais, et vous êtes l’ennemi de l’empereur et des dieux ?

« —J’ai toujours invoqué Jésus-Christ pour votre salut et la conservation de l’empire, reprit saint Sébastien, et j’ai toujours adoré le Dieu du Ciel ».

L’empereur, écumant de rage, le livra à une troupe d’archers pour être percé de flèches. Tout couvert de blessures, on le laissa pour mort, baigné dans son sang. Mais, recueilli par une dame chrétienne, il fut bientôt providentiellement guéri. Il alla lui-même se présenter devant Dioclétien, qui, stupéfait de le voir, lui dit :

« —Quoi ! vous êtes Sébastien, que j’avais ordonné de faire mourir à coups de flèches ?

« —Le Seigneur, dit saint Sébastien, m’a guéri, afin de protester en présence de tout le peuple contre l’injuste persécution dont vous accablez les Chrétiens, qui sont les meilleurs et les plus fidèles citoyens de l’empire ».

L’empereur le fit traîner dans le cirque, pour y être assommé à coups de bâton. Ce fut le 20 janvier 288 qu’il acheva son sacrifice, saint Caïus étant pape. L’Église l’a toujours honoré comme l’un de ses plus illustres Martyrs.

On l’invoque avec succès contre la peste et les maladies contagieuses.


Lundi 8 décembre 2025
>IMMACULÉE CONCEPTION

de la Bienheureuse Vierge Marie
1re classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la deuxième semaine de l’Avent


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par l’Immaculée Conception de la Vierge, avez préparé à Votre Fils une demeure digne de Lui, nous Vous en supplions, Vous qui, en prévision de la mort de ce même Fils, l’avez préservée de toute tache, accordez-nous, par son intercession, qu’étant purifiés de nos fautes, nous parvenions jusqu’à Vous. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Excitez nos cœurs, Seigneur, à préparer les voies de Votre Fils unique, afin que nous soyons rendus dignes de Vous servir avec des âmes purifiées par Son avènement. Lui qui vit et règne avec Vous, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Ayant décidé de toute Éternité, de faire de Marie la Mère du Verbe incarné, Dieu voulut qu’elle écrasât dès le premier instant de sa conception la tête du serpent.

Il l’entoura « d’une parure de sainteté » et fit de son âme, « qu’Il préserva de toute tache, une habitation digne de Son Fils ». Dès le VIIIe siècle, on commémorait en Orient le 9 décembre, au IXe siècle, en Irlande, le 3 mai et au XIe siècle, en Angleterre, le 8 décembre la fête de la « Conception » de la Vierge.


Les bénédictins avec saint Anselme, et les franciscains avec Duns Scot (mort en 1308) furent favorables à la fête de « l’immaculée Conception » célébrée dès 1128 dans les monastères anglo-saxons. Au XVe siècle, le Pape Sixte IV, franciscain, fit construire au Vatican la chapelle Sixtine en l’honneur de la Conception de la Vierge.


Et le 8 décembre 1854, Pie IX proclama officiellement ce grand dogme en se faisant l’écho de toute la tradition chrétienne que résume la parole de l’Ange : « Je vous salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre les femmes ». « Vous êtes toute belle, ô Marie, et la tache originelle n’est point en vous », dit avec vérité le verset alléluiatique de la Messe.


Comme l’aurore, messagère du jour, Marie précède l’Astre qui illuminera bientôt le monde des âmes. Introductrice de son Fils, c’est elle qui se présente la première dans le cycle liturgique.


Demandons à Dieu « de nous guérir et de nous délivrer de toutes nos fautes », afin que, recevant cette vertu qui est propre à la fête de l’Immaculée, nous soyons plus dignes d’accueillir Jésus dans nos cœurs lorsqu’Il y viendra le 25 décembre.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Répétez souvent : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » et portez la Médaille miraculeuse.


Méditation du jour
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