SS. Faustin et Jovite
15 février

RÉSUMÉ :

Saint Faustin et saint Jovite, nés à Brescia, étaient frères et de noble origine.

Sous la persécution, « ils soutinrent le grand assaut des souffrances, des opprobres et des tribulations » dans plusieurs villes d’Italie.

« Ils trouvèrent la mort dans les tortures » à Brescia, au commencement du règne de l’empereur Adrien en 120 (ou 122).

« À l’exemple des saints Martyrs Faustin et Jovite, appliquons-nous avec ardeur » à la pénitence afin de goûter les fruits de la Rédemption.

La fin du martyre des frères saint Faustin et saint Jovite : ils se mirent à genoux, et c’est dans l’attitude de la prière qu’ils eurent la tête tranchée.
La fin du martyre des frères saint Faustin et saint Jovite :
ils se mirent à genoux, et c’est dans l’attitude de la prière qu’ils eurent la tête tranchée.

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Saint Faustin et saint Jovite étaient frères et appartenaient à une famille distinguée de la Lombardie. Dès leur jeunesse, ils furent remarquables par leur piété et par leur zèle, non moins que par leur amitié mutuelle : on ne vit jamais deux frères si unis de sentiments et d’inclinations.

Saint Faustin était Prêtre, et saint Jovite Diacre, quand l’empereur Adrien raviva la persécution contre les Chrétiens. Ils furent les premiers dénoncés, à cause de leur ardeur à prêcher Jésus-Christ, et conduits près de l’empereur, dans un temple du soleil, pour assister au sacrifice :

« —Adorez le soleil, leur dit-il, si vous voulez continuer de vivre et d’être heureux.

« —Nous n’adorerons que le Dieu vivant qui a créé le soleil pour éclairer le monde. »

La statue que leur montrait l’empereur était fort brillante et environnée de rayons d’or. Saint Jovite, la fixant, s’écria :

« —Oui, nous adorons le Dieu qui règne dans le Ciel et le Créateur du soleil. Pour toi, vaine statue, deviens à l’instant même toute noire, pour la confusion de ceux qui t’adorent. »

À sa parole, la statue perdit son éclat et devint noire, comme l’avait demandé le saint Martyr. L’empereur commanda de la nettoyer, mais à peine les prêtres païens y eurent-ils touché, qu’elle tomba en cendres. Irrité, il ordonna alors de jeter les deux frères aux bêtes féroces. À peine étaient-ils entrés dans l’amphithéâtre, que quatre lions, lâchés pour les dévorer, vinrent se coucher à leurs pieds, et qu’ensuite les ours et les léopards s’approchèrent d’eux avec la douceur des agneaux.

Jetés dans un sombre cachot, ils y furent laissés sans nourriture. Les Anges descendirent du Ciel, éclairèrent leurs ténèbres et leur rendirent la force et la joie pour de nouveaux combats. On voulut faire brûler vifs les saints Martyrs ; les flammes les respectèrent. L’empereur, effrayé de tous ces prodiges, employa contre eux tous les raffinements de la cruauté, mais ils demeurèrent fermes dans leur Foi, et leur courage, joint à leurs miracles, convertit un grand nombre d’infidèles.

On essaya de les faire périr en les jetant à la mer ; les flots les portèrent doucement au rivage. Enfin, ils furent reconduits à Brescia, leur ville natale, afin que ceux qui avaient été convertis par leur sainte vie et par leur courage fussent ébranlés et ramenés au paganisme par leur mort cruelle. Mais Dieu tourna le projet des tyrans à la gloire de Son Nom ; car les corps des saints Martyrs devaient demeurer dans cette ville comme une nouvelle preuve de la Foi et comme un appel permanent à la défense de la religion de Jésus-Christ.

Condamnés à mourir par le glaive, saint Faustin et saint Jovite se mirent à genoux, et c’est dans l’attitude de la prière qu’ils eurent la tête tranchée, le 15 février de l’an 120 ou 122, saint Sixte Ier étant pape et Adrien empereur romain.


Mercredi 20 août 2025
S. Bernard,

abbé et docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui  avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Bernard, pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église aime à célébrer après la fête de l’Assomption saint Bernard, le Docteur aux paroles de miel, Doctor mellifluus, dont le principal titre de gloire fut d’avoir chanté, avec une indicible tendresse et une ardente piété, dans ses prières, dans ses ouvrages et dans ses sermons, les grandeurs de Marie.


Né en 1091, en Bourgogne, d’une noble famille, il sut, dès l’âge de vingt-deux ans, gagner à Jésus-Christ trente gentilshommes qui embrassèrent avec lui la vie monastique à Cîteaux.

L’Ordre Cistercien, cette branche sortie du vieux tronc bénédictin, y acquit une vigueur nouvelle qui lui permit de couvrir de ses rejetons l’Europe entière. « Le juste fleurira comme le palmier, il se multipliera comme le cèdre du Liban ». Et dans le célèbre monastère que saint Bernard fonda, peu après, dans « le val d’Absinthe », sur la rive gauche de l’Aube, et dont il fut le premier Abbé, chaque jour, il répandait sur une communauté de 700 moines les trésors de doctrine et de sagesse que Dieu lui avait départis et qui rendent à jamais son nom immortel.


Moine austère, grand orateur chrétien et savant docteur, il fut le flambeau, dont parle l’Évangile, qui éclaira le monde au XIIe siècle et lui imprima le caractère chrétien qui le distingue. Le Pape Eugène III, qui avait été formé par lui à la vie monastique, sollicite et reçoit ses conseils ; au Concile d’Étampes, il met fin à un schisme qui, en opposant Anaclet à Innocent II, troublait le clergé et le peuple de Rome.

Il est consulté par Guillaume d’Aquitaine, par la duchesse de Lorraine, par la comtesse de Bretagne, par Henri fils du roi de France, par Pierre fils du roi de Portugal, par Louis VI, Louis VII, Conrad, Lothaire et par l’abbé de Saint-Denis. Il terrasse, au Concile de Laon, le célèbre docteur Abélard, et démasque avec sa puissante logique les erreurs d’Arnaud de Brescia et de Pierre de Bruys.

Il s’attaque enfin à l’islamisme et, prêchant la seconde croisade à Vézelay, il soulève par son entraînante éloquence la vieille Europe tout entière.


Saint Bernard mourut à Clairvaux le 20 août 1153, et son corps fut déposé aux pieds de l’autel de la Vierge.

Il laissait après lui cent soixante monastères qu’il avait fondés en Europe et en Asie. Ses écrits, pleins d’une doctrine inspirée par la sagesse divine, le firent mettre au rang des Docteurs de l’Église universelle par Pie VIII.

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