Ste Yolaine
17 janvier

On lit en ce jour au Martyrologe de France :


« À Plaine-Selve, dans le diocèse de Soissons, sainte Yolaine, honorée comme vierge et martyre ».

Intérieur de la chapelle Sainte-Yolaine à Pleine-Selve (Aisne)
Statue de sainte Yolaine
Statue de sainte Yolaine

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Cette sainte vécut au IVe siècle. Vierge romaine, elle était une des compagnes de sainte Benoîte, martyrisée à Origny, appelé depuis, Origny-Sainte-Benoîte. Sainte Yolaine s’était retirée dans les bois qui couvraient alors ce pays, pour travailler à la conversion des peuples habitant les alentours. Dénoncée au gouverneur romain de la province, elle fut mise à mort ; mais les fidèles ayant élevé un oratoire sur son tombeau, les pèlerins s’y rendirent de toutes parts, et des miracles éclatants répondant à la ferveur de leurs prières, ils se bâtirent, autour de cet oratoire, au milieu de ces bois, de petites huttes et se fixèrent là comme dans un lieu béni du Ciel.

Le village qui résulta de cette agglomération de pèlerins prit naturellement le nom de Pleine-Selve, Plena-Sylva (pleine forêt). Avant la Révolution, on voyait encore dans le bois, près du château aujourd’hui détruit, l’ermitage et la chapelle élevés en l’honneur de sainte Yolaine. Il existe encore actuellement dans le bois dit du Château, une petite chapelle que les connaisseurs font remonter à trois ou quatre cents ans, ce qui supposerait qu’elle aurait échappé au vandalisme révolutionnaire. Cette chapelle recouvre une fontaine à l’eau de laquelle la foi populaire attribue la vertu de fortifier les enfants de constitution débile. Aussi, le concours des pèlerins ne ralentit pas, malgré le dépérissement de la religion dans les cœurs. Pendant toute l’année, des mères, au cœur pieux et croyant, viennent de loin demander à sainte Yolaine la guérison de leurs enfants maladifs. Les vieillards du village, sous l’ombre des grands arbres, vont la supplier de bénir leurs derniers jours, et de leur obtenir une fin tranquille dans le Seigneur. Mais c’est le lundi de la Pentecôte, jour consacré au pèlerinage, que la foule des étrangers est immense. Ce jour-là, la petite chapelle prend un air de fête, et le village est en liesse. On se ferait un crime de ne pas suivre la procession qui défile dans les allées du bois, aux fanfares joyeuses des musiques.

On possède dans la petite chapelle actuellement existante, une statue de sainte Yolaine qui parait assez ancienne. La Sainte est représentée foulant aux pieds un énorme dragon ailé : l’expression de son visage est une expression de sainte indignation et de noble fierté.


(M. l’abbé Hécart. Lettre du 9 août 1871. Voir aussi la vie de sainte Benoîte, au 8 octobre. — Le village de Pleine-Selve, fort de 519 habitants, est situé à 31 kilomètres au nord de Laon et 22 à l’est de Saint-Quentin : il est du canton de Ribemont, arrondissement de Saint-Quentin. Ce village appartenait à l’ancienne Thiérache).

QUELQUES PRÉCISIONS :
Chapelle Sainte-Yolaine

dans la paroisse de Pleine-Selve (Aisne)

Remarquer que la paroisse ne mérite plus son nom : La forêt a disparu au profit de la culture extensive…
Remarquer que la paroisse ne mérite plus son nom :
La forêt a disparu au profit de la culture extensive…

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Née à Rome d’une illustre famille patricienne, elle aurait pu jouir des délices que sa situation lui permettait, mais elle eut un idéal beaucoup plus grand.

Apprenant avec sainte Benoîte (fête le 8 octobre) que leur illustre parent saint Quentin (fête le 31 octobre), avait été martyrisé pour la cause de Dieu en évangélisant le Vermandois, elles partirent avec dix autres compagnes pour continuer la mission qu’il avait entreprise.

Avec un grand courage, elles quittèrent leur famille et, pieds nus, elles escaladèrent les hauts sommets des Alpes et suivirent les longues voies romaines tracées par l’invasion.

Après bien des fatigues, elles finirent par trouver le tombeau de saint Quentin. Après un long temps en prière elles se séparèrent pour accomplir leur apostolat : sainte Benoîte vint se fixer à Origny et sainte Yolaine à Pleine-Selve.

Elles instruisirent les rudes Gaulois et beaucoup se convertirent. Le bruit en parvint aux oreilles de Matrocle, le juge de la province.

Après d’horribles supplices pour les faire apostasier, sainte Benoîte fut décapitée à Origny le 8 octobre 362 et sainte Yolaine, à Pleine-Selve, eut d’abord deux doigts coupés. Elle fut ensuite flagellée et pendue par les cheveux. N’arrivant pas à lui faire renier sa Foi, le juge inique ordonne qu’elle fût brûlée vive, le 17 janvier 363.


(Renseignements communiqués par Sœur Yolaine, Petite Sœur du Sacré-Cœur, de Charles de Foucauld d’après le Propre de Cahors et Caractéristiques des Saints du R.P. Cahier, s.j.).


Dimanche 24 septembre 2023
17e dimanche après la Pentecôte
En France :
Solennité de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus patronne seconde de la France

2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
En France : Solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face :


Seigneur, qui avez dit : Si vous ne devenez semblables à des petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des Cieux ; donnez-nous, nous Vous en supplions, de suivre et d’imiter l’humilité et la simplicité de la bienheureuse Vierge Thérèse, afin d’obtenir avec elle les récompenses éternelles. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

et mémoire du 17e dimanche après la Pentecôte :


Seigneur, nous Vous en prions, donnez à Votre peuple la grâce d’éviter l’influence contagieuse du diable, afin qu’avec un cœur pur, il ne cherche que Vous qui êtes Dieu. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La Sainte Vierge apparut au XIIIe siècle à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Pegnafort, et à Jacques, roi d’Aragon, pour leur suggérer de fonder un institut religieux dans le but de délivrer les Chrétiens du joug barbare des Sarrasins qui occupaient à cette époque une grande partie de l’Espagne.


En conséquence, le 10 du mois d’août, de l’an 1218, le roi Jacques décréta l’établissement de l’Ordre royal, militaire et religieux de Notre-Dame de la Merci et concéda à ses membres le privilège de porter sur la poitrine ses propres armes.


Le plus grand nombre d’entre eux étaient chevaliers et tandis que les clercs récitaient l’Office divin dans les commanderies, eux surveillaient les côtes et délivraient les prisonniers.

Cette œuvre se répandit sur toute la surface du globe et produisit des héros de sainteté et des hommes d’une charité et d’une piété incomparables qui se dévouaient à recueillir les aumônes des Chrétiens pour racheter leurs frères et à se donner souvent eux-mêmes comme rançon pour délivrer un grand nombre de captifs.


Célébrée d’abord par l’Ordre de Notre-Dame de la Merci, la fête de ce jour fut étendue à l’Église universelle, par Innocent XII au XVIIe siècle.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez la sainte Vierge pour le rachat de tant d’âmes captives du démon et du vice.

Méditation du jour
Ô Marie, votre amour pour nous n’a pas de bornes  suite

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