Ste Mathilde
14 mars
Chromolithographie tirée de « La Vie des Saints d’après les anciens manuscrits de tous les siècles »,
Henry de Riancey, éd. F. Kellerhoven, Paris - 1866, (coll. personnelle)
Sainte Mathilde, impératrice.
Sainte Mathilde, impératrice.

1307

Sainte Mathilde eut pour ancêtres et pour descendants des princes remarquables, des héros fameux et de grands Saints. Elle naquit dans les dernières années du IXe siècle.

Sa mère, après la mort de son époux, quitta le monde et entra dans un monastère avec sa toute petite fille ; c’est là que sainte Mathilde fut élevée par des religieuses, sous les yeux maternels. Cette éducation produisit des fruits merveilleux, et l’on ne savait ce qu’il fallait admirer davantage en elle de sa beauté, de ses progrès dans les sciences ou de son habileté dans les travaux délicats de son sexe.

Le duc Othon de Saxe, ravi de tant de belles qualités, rehaussées par une piété rare, la demanda en mariage pour son fils Henri, qui peu d’années après devenait empereur d’Allemagne, sous le nom d’Henri Ier. Ce prince était digne d’une telle épouse. Rarement époux eurent une si noble famille : Othon, leur fils aîné, devint empereur et mérita le titre de Grand ; Brunon fut archevêque de Cologne, et l’Église l’a mis au rang des Saints ; une de leurs filles fut reine de France, l’autre épousa Hugues Capet. Mais la gloire de sainte Mathilde, c’est avant tout sa sainteté.

Dieu rompit bientôt les liens de ce mariage, dont l’amour divin était l’âme et dont les saintes œuvres étaient la joie ; Henri mourut jeune encore, malgré les soins dévoués de sa sainte épouse, et sa mort fut pour sainte Mathilde l’objet d’une longue et profonde douleur. Dès lors le monde ne fut plus rien pour elle, et elle ne s’occupa que de sa sanctification. L’oraison, les jeûnes, l’aumône, la mortification, remplirent sa vie, et les nuits suppléaient à la brièveté des jours pour prolonger ses colloques intimes avec Jésus-Christ. Elle avait coutume de réciter tout le Psautier avant le premier chant du coq.

Les pauvres recevaient ses premières et ses dernières visites ; elle savait si bien suffire à toutes leurs nécessités, qu’ils n’avaient qu’une voix pour l’appeler leur mère. L’épreuve est le creuset de la vertu. Dieu en ménagea une grande à sa servante, dans l’exil que lui imposa l’empereur son fils, prévenu contre elle ; mais ce coup douloureux, qu’elle supporta avec une angélique patience, fut bientôt suivi d’une éclatante réparation.

Peu de temps avant sa mort, sainte Mathilde se retira dans un couvent pour se préparer à la mort. On la vit descendre au rang des simples religieuses, remplir avec joie les plus viles fonctions, et donner à toute la communauté l’exemple d’une régularité parfaite. Elle mourut couchée sur un cilice recouvert de cendres, le 14 mars 968, Jean XIII étant pape et Othon Ier le Grand empereur romain germanique et Lothaire roi de France, disant ces belles paroles : « C’est ainsi qu’une Chrétienne doit mourir ».


Samedi 6 décembre 2025
S. Nicolas,

évêque et confesseur
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la première semaine de l’Avent
1er samedi du mois


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables miracles, le bienheureux Pontife Nicolas ; accordez-nous, s’il Vous plaît, par ses mérites et ses prières d’être préservés des feux de l’enfer. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Nicolas, surnommé le Grand, naquit en Asie Mineure. Dieu le glorifia par des miracles sans nombre, et l’Église, envisageant la puissance qu’il avait sur les flammes, nous fait demander d’être préservés, par son intercession, du feu de l’enfer.


Nommé archevêque de Myre, sa sollicitude pastorale s’étendit à toutes les nécessités de son troupeau. Il prit part au concile de Nicée où fut condamné l’Arianisme.

Mettant en valeur les talents dont nous parle l’Évangile, il pratiquait tout à la fois les œuvres de miséricorde spirituelle et temporelle, témoin ces aumônes jetées discrètement par une fenêtre pour sauver l’honneur de trois jeunes filles, et rappelées, de nos jours encore, par la fête enfantine où l’on attribue à la générosité de saint Nicolas les cadeaux trouvés sous la cheminée.


Il mourut en 324. Ses reliques sont conservées à Bari (Italie).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Comprenez l’importance d’une éducation chrétienne, et procurez-la aux enfants, quand vous le pouvez. Aidons le prochain dans ses nécessités d’âme et de corps.

Priez pour les écoles catholiques, s’il en existe encore de vraies, et pour leurs maîtres.


Méditation du jour
Le respect de l’autorité (légitime) suite

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