Ste Marguerite-Marie Alacoque
17 octobre

RÉSUMÉ :

Sainte Marguerite-Marie Alacoque naquit à Vérosvres (diocèse d’Autun) en 1647. Très jeune, elle se consacra à Jésus-Christ par le vœu de virginité perpétuelle. À vingt-trois ans, elle entra chez les Visitandines de Paray-le-Monial.

Le Sacré-Cœur Se révéla à elle dans trois grandes révélations, sans que la communauté s’en doutât. Sainte Marguerite-Marie employa ses dernières années à répandre cette admirable dévotion au divin Cœur et mourut le 17 octobre 1690, à l’âge de quarante-trois ans.

Son corps virginal fut enseveli sous une dalle du chœur près de cette grille où elle était à genoux quand le divin Maître lui apparut.

Pie IX la béatifia en 1864 et Benoît XV l’a canonisée en la fête de l’Ascension, le 13 mai 1920 et Pie XI a étendu son Office à l’Église universelle le 26 juin 1929.

Pour rester dans l’esprit liturgique — qui est l’esprit de l’Église — et consacrer, comme elle nous y engage par des indulgences, le premier Vendredi du mois au Sacré-Cœur, adaptons cette dévotion au Cycle. Ce sera lui donner une grande variété, tant dans son objet matériel (le Cœur de Jésus naissant à Noël, mourant le Vendredi-Saint, ressuscitant à Pâques), que dans son objet formel (l’amour de Jésus dans Ses mystères joyeux, douloureux et glorieux).

Ste Marguerite-Marie Alacoque

LA RÉVÉLATION DU SACRÉ-CŒUR

Révélation définitive du point de vue spirituel.

Tout ce qui regarde la dévotion au Cœur divin de Jésus s’y trouve :

  • son principe, qui n’est autre que l’Amour débordant de Dieu ;

  • son but, qui est d’offrir à Dieu un culte de réparation ;

  • son caractère, qui est d’être un culte public ;

  • ses effets, enfin, qui seront une nouvelle effusion de l’Amour divin sur l’Église.


La Révélation du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie,  le 16 juin 1675, chapelle de la Visitation de Paray-le-Monial.
La Révélation du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie,
le 16 juin 1675, chapelle de la Visitation de Paray-le-Monial.

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C’est pour instituer et propager le culte de Son Sacré Cœur que Jésus-Christ Se choisit, au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial, une servante dévouée en sainte Marguerite-Marie Alacoque : une des gloires de notre patrie est de lui avoir donné naissance.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque vint au monde le 22 juillet 1647, Innocent X étant pape, Ferdinand III empereur du saint Empire romain-germanique et Louis XIV roi de France.

Prévenue par la grâce divine dès ses premières années, elle conçut de la laideur du péché une idée si vive, que la moindre faute lui était insupportable ; pour l’arrêter dans les vivacités de son âge, il suffisait de lui dire : « Tu offenses Dieu ! ».

Elle fit le vœu de virginité à un âge où elle n’en comprenait pas encore la portée. On raconte qu’elle aimait, tout enfant, à réciter le Rosaire, en baisant la terre à chaque Ave Maria.

Après sa première communion, elle se sentit complètement dégoûtée du monde ; Dieu, pour la purifier, l’affligea d’une maladie, qui l’empêcha de marcher pendant quatre ans, et elle dut sa guérison à la sainte Vierge, en échange du vœu qu’elle fit d’entrer dans un Ordre qui lui fût consacré.

Revenue à la santé, elle oublia son vœu, et, gaie d’humeur, expansive, aimante, elle se livra, non pas au péché, mais à une dissipation exagérée avec ses compagnes. De nouvelles épreuves vinrent la détacher des vanités mondaines ; les bonnes œuvres, le soin des pauvres, la communion, faisaient sa consolation.

Enfin, ayant surmonté toutes les difficultés que lui opposait sa famille, elle entra à la Visitation de Paray-le-Monial. C’est là que Jésus l’attendait pour la préparer à sa grande mission.

Le divin Époux la forma à Son image dans le sacrifice, les rebuts, l’humiliation ; Il la soutenait dans ses angoisses, Il lui faisait sentir qu’elle ne pouvait rien sans Lui, mais tout avec Lui.

« Vaincre ou mourir ! » tel était le cri de guerre de cette grande âme. Quand la victime fut complètement pure, Jésus lui apparut à plusieurs reprises, lui montra Son Cœur sacré dans Sa poitrine ouverte :

« —Voilà, lui dit-Il, ce Cœur qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé ! ».

On sait l’immense expansion de dévotion au Sacré-Cœur qui est sortie de ces Révélations. Sainte Marguerite-Marie mourut le 17 ocobre. C’était l’an 1690, Alexandre VIII étant pape, Léopold Ier empereur du saint Empire romain-germanique et Louis XIV roi de France.


Samedi 5 octobre 2024
de la Sainte Vierge
4e classe
Temps après la Pentecôte

1er samedi du mois


Oraison - collecte
Accordez, Seigneur, à Vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps, et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, donnez-nous, d’être délivrés des tristesses du temps présent et de goûter les joies de l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Placide et ses Compagnons, martyrs :


Ô Dieu qui nous faites la grâce d’honorer la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Placide et ses Compagnons, accordez-nous de jouir de leur société dans l’éternité bienheureuse. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La sainteté de saint Benoît dans sa grotte de Subiaco attira bientôt autour de lui de nombreux disciples, parmi lesquels les deux plus grands furent saint Maur, l’apôtre de l’Ordre Bénédictin en France, et saint Placide.


Confiés tous deux au saint Patriarche, le premier à douze ans et le second dès l’âge de sept ans, par leurs parents qui appartenaient aux plus illustres familles patriciennes de Rome, ils firent, sous la direction d’un tel maître, les plus rapides progrès dans la sainteté.


Saint Benoît avait une prédilection toute spéciale pour le jeune Placide, et de même que le Sauveur choisissait quelques-uns de Ses disciples pour être témoins de Ses miracles, il aimait à se faire accompagner de ce pieux enfant lorsque Dieu lui donnait d’en opérer.

Un jour que puisant de l’eau dans le lac de Subiaco, saint Placide y était tombé et que les flots l’emportaient loin de la rive, l’homme de Dieu envoya saint Maur qui en marchant miraculeusement sur l’eau, le délivra.

Ayant suivi saint Benoît au Mont-Cassin avec saint Maur, il y fut l’un des plus fermes soutiens du grand Patriarche des Moines d’Occident.


Aujourd’hui l’Office et la Messe célèbrent la mémoire de plusieurs Chrétiens qui furent mis à mort en Sicile vers 541 par des pirates sarrasins. D’après une pieuse tradition ces martyrs étaient saint Placide, sa sœur et les moines que saint Benoît avait envoyés avec lui.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Si vous n’avez pas bien servi Dieu depuis votre enfance, réparez le temps perdu.

Méditation du jour
Que chacun ait confiance en l’ « Ave Maria »  suite

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