Ste Gudule
8 janvier

RÉSUMÉ :

Sainte Gudule est la fille de sainte Amalberge nièce de Pépin d’Héristal, maire du palais.

Dans le Brabant on l’appelle sainte Goule ou sainte Ergoule, et en Flandre sainte Er-Goëlen.

Elle reçut une sainte formation avec sainte Gertrude sa parente et marraine.

Elle mourut le 8 janvier 712.

Sainte Gudule est co-titulaire avec saint Michel archange de la cathédrale de Bruxelles.

Statue dans la cathédrale Saint-Michel-et-Sainte-Gudule de Bruxelles.
Statue dans la cathédrale Saint-Michel-et-Sainte-Gudule de Bruxelles.

1573

Sainte Gudule eut pour mère sainte Amalberge, nièce de Pépin d’Héristal maire du palais. On l’envoya de bonne heure à Nivelle, où elle fut élevée dans la piété sous les yeux de sainte Gertrude sa parente et sa marraine. Elle revint chez le comte Vitger, son père, après la mort de sainte Gertrude arrivée en 664 ; là, elle fit à Dieu le sacrifice de sa virginité, et mena une vie fort austère dans les veilles, les jeûnes et la prière.

1574

Tous les jours elle allait de grand matin à l’église Saint-Sauveur de Morzelle, qui était à une demi-lieue du château de son père : une femme l’accompagnait avec une lanterne. On rapporte que la bougie s’étant un jour éteinte, sainte Gudule la ralluma par ses prières. C’est pour cela qu’on a coutume de la représenter avec une lanterne à la main.

Elle mourut le 8 janvier 712, Constantin étant Pape, Dagobert III, Chilpéric II et Clotaire IV régnant sur l’empire Mérovingien. On l’enterra à Ham, près de Villevorde. Son corps fut transporté à Saint-Sauveur de Morzelle, sous l’empereur Charlemagne. Ce prince, qui honorait la Sainte avec une grande dévotion, y bâtit un monastère de filles, lequel prit bientôt le nom de Sainte-Goule (nom brabançon de sainte Gudule). Ce monastère fut ruiné durant l’irruption des Normands.

En 978, Charles, duc de Lorraine, dans les états duquel était le Brabant, fit faire la translation des reliques de sainte Gudule à Saint-Géri de Bruxelles.

En 1074, on porta les reliques de sainte Gudule dans la magnifique collégiale de Saint-Michel qui depuis a pris le nom de la Sainte et devint, en 1962, co-cathédrale à Bruxelles (cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule) de l’archidiocèse et siège primatial de Malines-Bruxelles.


Mardi 21 janvier 2025
Ste Agnès,

vierge et martyre
3e classe

Temps après l’Épiphanie



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui choisissez ce qu’il y a de faible dans le monde, pour confondre les forts, accordez-nous par Votre miséricorde que, célébrant la solennité de la bienheureuse Agnès, Votre Vierge et Martyre, nous ressentions auprès de Vous les effets de sa protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La Messe d’aujourd’hui nous rappelle l’un des plus touchants et glorieux triomphes de Jésus sur le monde.

Sainte Agnès, enfant d’une des plus nobles familles de Rome, va au-devant de l’Époux et se consacre à Lui à l’âge de 10 ans. Jésus alors « fait par elle des prodiges admirables ».


Le fils du préfet de Rome la demande en mariage et elle répond : « Celui à qui je suis fiancée, c’est le Christ que servent les Anges ». L’on veut alors attenter par la violence à sa vertu, mais « Dieu délivre son corps de la perdition ». On la jette sur un bûcher ardent et elle n’est point brûlée par le feu ».

Condamnée à avoir la tête tranchée, elle encourage son bourreau qui hésite : « Frappez sans crainte car la fiancée fait injure à l’Époux si elle Le fait attendre ».


À l’âge de 13 ans (l’an 304), cette faible enfant confond les puissants de cette terre. On éleva sur son tombeau, à la voie Nomentane, la magnifique basilique qui existe encore, et son nom fut inscrit vers la fin du Ve siècle avec celui de cinq autres martyres, au Canon de la Messe.

À la basilique de Sainte-Agnès est annexé un monastère bénédictin. Les Bénédictines de Sainte-Cécile, au Transtévère, élèvent les agneaux bénis ce jour dont la laine sert à la confection des palliums. Chaque année, en effet, le 21 janvier, à Sainte-Agnès-hors-les-Murs, après la Messe pontificale célébrée par l’Abbé des Chanoines réguliers de Latran, on porte sur l’autel deux agneaux blancs ornés de fleurs et de rubans, couchés sur des corbeilles de soie à crépines d’or.


Le chœur chante l’antienne « Stans a dextris ejus agnus nive candidior, Christus Sibi sponsam consecravit et martyrem » ; puis le célébrant bénit les agneaux. Une députation du Chapitre de Latran les porte ensuite au Pape qui les bénit de nouveau et les envoie aux religieuses chargées de nourrir les agneaux et de confectionner les palliums.

Le 28 juin, le Pape, dans la basilique Saint-Pierre, bénit les palliums, qui sont ensuite placés dans un riche coffret ciselé de vermeil, don de Benoît XIV, et déposés dans la Confession sur la tombe de saint Pierre, pour être ultérieurement envoyés par le Pape aux archevêques et par privilège à certains évêques.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ayez un soin jaloux de conserver dans la pureté votre âme non moins que votre corps.

Méditation du jour
Le bienfaisant devoir de la prière  suite

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