Ste Félicité (de Rome)
23 novembre

Voir : Les Sept frères martyrs, fils de sainte Félicité. Fête le 10 juillet.

On lit au Martyrologe romain :


À Rome, sainte Félicité Martyre, mère des Sept Fils Martyrs. Elle fut après eux décapitée pour le Christ, par ordre de l’empereur Marc Antonin.

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En 162, vivait à Rome dans la retraite et la prière une matrone illustre, entourée de sept fils, qu’elle formait aux vertus chrétiennes. On ne connaît pas sa famille ; son prénom était Félicité. Par son exemple et ses bonnes œuvres, elle attirait chaque jour de nouveaux prosélytes. Les prêtres païens en prirent ombrage et la dénoncèrent au préfet Publius. Celui-ci l’invita d’abord à rendre raison de l’accusation portée contre elle, et il essaya de la gagner par des paroles flatteuses, en insistant d’autre part sur le danger de la résistance. « Ni vos caresses ni vos menaces n’ont de prise sur moi, » dit sainte Félicité.

« J’espère avec l’aide de Dieu triompher des épreuves auxquelles vous prétendez soumettre ma fidélité.

— Malheureuse ! » repartit Publius, « s’il vous est si agréable de mourir, laissez du moins vivre vos enfants.

— Si mes enfants ne sacrifient pas aux idoles, c’est alors qu’ils vivront véritablement ; mais s’ils le faisaient, la mort éternelle serait leur partage ».

Le lendemain, le préfet, siégeant sur son tribunal au forum de Mars, la fit venir de nouveau, mais cette fois avec ses fils. Il lui renouvela sa proposition en ajoutant : « Ayez pitié de vos enfants, qui sont à la fleur de l’âge ». Sainte Félicité se contenta de répondre : « Votre prétendue compassion est une impiété et je serais la plus barbare des mères si j’y cédais. Regardez le ciel, mes enfants ; tenez vos yeux en haut ; c’est là que le Christ vous attend parmi Ses élus. Persistez dans Son amour et combattez pour vos âmes ». Publius la fit souffleter pour avoir donné un pareil avis, appela successivement les sept frères, et n’obtint d’aucun d’eux un acte de renonciation ou de faiblesse. On les renvoya devant des juges subalternes, chargés d’appliquer la peine. Ils ne furent pas plus heureux que le préfet, et condamnèrent les accusés à différents supplices : saint Janvier, l’ainé des fils, fut assommé avec des fouets garnis de plomb ; saint Félix et saint Philippe eurent la tête fracassée à coups de massue ; saint Sylvain fut précipité d’un lieu élevé ; saint Alexandre, saint Vital et saint Martial périrent par le glaive ; sainte Félicité mourut de la même manière. Le martyre de ses enfants eut lieu le 10 juillet, et le sien fut différé jusqu’au 23 novembre, jour où l’on célèbre isolément sa fête. On a découvert, en 1856, le lieu de leur sépulture dans l’une des Catacombes de Rome.


Samedi 6 décembre 2025
S. Nicolas,

évêque et confesseur
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la première semaine de l’Avent

Ste Denise

et son époux S. Émilien,

martyrs


voir Le Martyrologe #90-4


1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables miracles, le bienheureux Pontife Nicolas ; accordez-nous, s’il Vous plaît, par ses mérites et ses prières d’être préservés des feux de l’enfer. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Nicolas, surnommé le Grand, naquit en Asie Mineure. Dieu le glorifia par des miracles sans nombre, et l’Église, envisageant la puissance qu’il avait sur les flammes, nous fait demander d’être préservés, par son intercession, du feu de l’enfer.


Nommé archevêque de Myre, sa sollicitude pastorale s’étendit à toutes les nécessités de son troupeau. Il prit part au concile de Nicée où fut condamné l’Arianisme.

Mettant en valeur les talents dont nous parle l’Évangile, il pratiquait tout à la fois les œuvres de miséricorde spirituelle et temporelle, témoin ces aumônes jetées discrètement par une fenêtre pour sauver l’honneur de trois jeunes filles, et rappelées, de nos jours encore, par la fête enfantine où l’on attribue à la générosité de saint Nicolas les cadeaux trouvés sous la cheminée.


Il mourut en 324. Ses reliques sont conservées à Bari (Italie).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Comprenez l’importance d’une éducation chrétienne, et procurez-la aux enfants, quand vous le pouvez. Aidons le prochain dans ses nécessités d’âme et de corps.

Priez pour les écoles catholiques, s’il en existe encore de vraies, et pour leurs maîtres.


Méditation du jour
Le respect de l’autorité (légitime) suite

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