Ste Agathe
5 février

RÉSUMÉ :

Sainte Agathe, vierge et martyre, naquit en Sicile de parents nobles, mais elle jugea que sa plus grande noblesse serait d’appartenir à Jésus qu’elle prit comme Époux.

Douée d’une beauté remarquable, elle eut à résister aux sollicitations du gouverneur Quintianus qui, ne pouvant arriver à ses fins par la persuasion, employa la violence.

Sur son ordre, on lui déchira la poitrine, mais elle fut guérie la nuit suivante par l’Apôtre saint Pierre qui lui apparut dans sa prison.

On roula alors le corps de la Sainte sur des têts de pots cassés et sur des charbons ardents, et lorsqu’elle fut ramenée dans son cachot elle y expira au milieu de sa prière.


C’était à Catane, en l’année 251, sous la persécution de l’empereur Dèce. Dieu, en accordant par sa toute-puissance la victoire du martyre à cette faible femme, voulut montrer que Lui seul est notre Rédempteur, car c’est dans ce « but qu’Il choisit ce qui est faible dans le monde pour réduire à néant ceux qui se confient dans leurs forces ».

Plusieurs fois le voile virginal qui couvrait le tombeau de sainte Agathe arrêta la lave qui descendait en torrents de feu de l’Etna et menaçait d’embraser la ville. Dieu honorait ainsi la résistance qu’opposa son âme très pure à tous les assauts des passions.


Son nom se trouve inscrit au Canon de la Messe. On sait que sa fête se célébrait déjà à Rome avant le VIe siècle.

Invoquons sainte Agathe pour préserver nos maisons de l’incendie et pour éteindre, par l’esprit de pénitence, les flammes impures qui brûlent nos corps et nos âmes.

Chromolithographie tirée de « La Vie des Saints d’après les anciens manuscrits de tous les siècles »,
Henry de Riancey, éd. F. Kellerhoven, Paris - 1866, (coll. personnelle)
Sainte Agathe, vierge et martyre en 251 à Catane (Sicile)
Sainte Agathe, vierge et martyre en 251 à Catane (Sicile)

1233

Le Bréviaire romain indique dans la Légende (« ce qui doit être lu ») de sainte Agathe dans l’Office des Matines :

Sainte Agathe, vierge, née en Sicile de parents nobles, revendiquée par les habitants de Palerme et par ceux de Catane comme leur compatriote, acquit la couronne du martyre sous la persécution de l’empereur Dèce, à Catane.


Elle était aussi remarquable par sa beauté que par sa chasteté. Préteur de Sicile, Quintianus fut pris d’amour pour elle ; mais, ayant tenté de la séduire par toutes sortes de moyens et n’ayant pu la faire consentir à son dessein, il la dénonça comme coupable de la superstition chrétienne, et la livra, pour la corrompre, à une femme nommée Aphrodisia.


Cette femme ne parvenant pas à détourner sainte Agathe de sa constance dans la pureté de sa Foi et dans la garde de sa virginité, annonça à Quintianus qu’elle y perdait ses peines. Alors il fait amener la vierge près de lui, et lui dit :


« — N’avez-vous pas honte, noble comme vous l’êtes, de mener la vie humble et servile des Chrétiens ? ».


« — L’humilité et la servitude des Chrétiens, répond sainte Agathe, sont de beaucoup préférables à l’orgueil et aux richesses des rois ».


Le préteur, irrité, lui donne le choix ou d’adorer les dieux ou de subir les tortures. Ferme dans sa Foi, elle est frappée de soufflets et traînée en prison ; on l’en tire le troisième jour, et elle est placée sur le chevalet et brûlée de lances de fer ; enfin, on lui tranche les seins. La vierge, alors, interpellant Quintianus, lui dit : « Cruel tyran, n’avez-vous pas honte d’arracher à une femme le sein où vous avez puisé le lait de votre mère ? ».


Rejetée en prison, sainte Agathe fut guérie la nuit suivante par un vieillard qui s’annonça comme un Apôtre du Christ. Elle est appelée de nouveau devant le préteur, et, persistant à confesser Jésus-Christ, elle est portée sur des débris aigus de poterie et sur des charbons ardents.


Au même temps un terrible tremblement de terre ébranla toute la ville, et deux pans de muraille s’écroulant écrasèrent Salvinus et Falconius, deux familiers du préteur. La cité en fut vivement émue, et Quintianus, craignant l’irritation populaire, fit reconduire secrètement sainte Agathe à demi morte dans la prison. Et elle priait ainsi le Seigneur : « Dieu, qui m’avez gardée dès mon enfance, qui m’avez enlevée à l’attachement du siècle, qui m’avez rendue supérieure aux tortures des bourreaux, recevez mon âme ! ».


Après cette prière, son âme monta au Ciel, le jour des nones de février (5 février), et son corps fut enseveli par les Chrétiens.


C’était l’an 251, saint Corneille étant Pape et Dèce empereur romain.


Mercredi 31 décembre 2025
Dans l'octave de Noël
2e classe
Temps de Noël

Mémoire de S. Silvestre Ier ,

pape et confesseur




Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, accordez-nous d’être libérés par la naissance nouvelle et selon la chair de Votre Fils unique, nous que l’ancien esclavage retient captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Silvestre 1er, pape et confesseur :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux souverain Pontife Sylvestre que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église, nous le savons, reproduit dans sa Liturgie toutes les phases de l’existence de son divin Fondateur.

À peine né, l’Enfant-Dieu est persécuté par Hérode ; l’Église, encore au berceau, envoie au Ciel son premier Martyr, dans la personne du Diacre saint Étienne et ses 25 premiers Papes meurent presque tous martyrs.


Revenu de l’Égypte, Jésus grandit en âge et en sagesse à Nazareth, où Il passe des années paisibles ; sous le pontificat de saint Silvestre Ier (314-335), l’Église, après trois cents ans de persécution, commence à jouir de la liberté qui est son grand bien.

Elle se répand dans l’empire romain et le concile de Nicée, présidé par les légats de saint Silvestre Ier (325), établit victorieusement contre Arius la doctrine de la divinité du Sauveur, dont la Liturgie du Temps de Noël est toute pleine.


« Au premier Concile de Nicée, dit le Bréviaire, la sainte Foi catholique au sujet de la divinité du Christ fut expliquée par trois cent dix-huit Évêques ; Arius et ses sectateurs furent condamnés. À la demande des Pères, saint Silvestre confirma encore ce Concile dans un Synode tenu à Rome, où Arius fut de nouveau condamné.

« Saint Silvestre décréta aussi que l’Évêque seul consacrerait le Chrême ; que, dans l’administration du Baptême, le Prêtre oindrait avec du Chrême le sommet de la tête du baptisé ; que les Diacres porteraient la dalmatique et qu’ils auraient sur le bras gauche le manipule de lin ; enfin que le Sacrifice de l’Autel ne serait offert que sur un voile de lin.

« Il fixa aussi, pour tous ceux qui entreraient dans les Ordres, un certain temps, durant lequel ils devraient exercer successivement leur Ordre dans l’Église, avant d’être élevés au degré supérieur.

« Il vécut dans le pontificat vingt et un ans et dix mois. Il fut enterré dans le cimetière de Priscille, sur la voie Salaria ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Désirez ardemment le développement du règne de Jésus-Christ sur la terre ; aimez à répéter ces paroles du Pater : « Que votre règne arrive ! »

Méditation du jour
Nous passons sur la terre comme des voyageurs  suite

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