S. Walfroy
30 octobre

RÉSUMÉ :

Apôtre des Ardennes saint Walfroy fut un temps moine stylite, ce qui fut unique en Occident. Grand dévôt de saint Martin, il combattit énergiquement les restes du paganisme dans cette région.

Il a laissé son nom à la colline qui l’a vu se sanctifier. Un monastère devint lieu de pèlerinage ravagé à la révolution. Il meurt en 594.

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Lombard d’origine, né de parents Chrétiens au commencement du VIe siècle, saint Walfroy vint en France, passa plusieurs années au monastère de Saint-Yrieix, qui avait pour Abbé l’illustre Arédius, alla à Reims vénérer les reliques de saint Martin, l’apôtre des Gaules, et se rendit dans une partie des Ardennes qui confinait aux diocèses de Trèves, de Reims et de Tongres, pour y détruire les derniers restes du paganisme.

Il raconta lui-même à saint Grégoire de Tours, qui vint le visiter vingt ans plus tard, comment il s’y prit :

« Je trouvai sur la montagne où nous sommes (elle porte depuis son nom) une statue de Diane, que les habitants venaient adorer ; moi, de mon côté, j’élevai une colonne, sur laquelle je me tenais pieds nus avec d’horribles souffrances.

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« Lorsque je vis les peuples venir à ma colonne, je prêchai contre le culte impie de Diane. La miséricorde divine disposa ces hommes grossiers à écouter favorablement ma parole ; ils se convertirent.

« J’appelai quelques-uns des convertis pour m’aider à renverser le colosse de Diane. Nous prîmes des cordes et nous tirâmes de toutes nos forces : nos efforts furent inutiles. Aussitôt je me rendis à l’église (il avait fait construire un monastère et une église en l’honneur de saint Martin), et, prosterné contre terre, je suppliai, les larmes aux yeux, le Seigneur de détruire par Sa puissance ce que la force humaine ne pouvait abattre.

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« Ma prière finie, je vais rejoindre mes ouvriers ; nous saisîmes la corde, et, au premier coup, l’idole fut renversée. Depuis ce temps, j’habite avec mes frères, dans le monastère ».

Le Stylite occidental, l’apôtre Ardennais, mourut le 21 octobre. C’était vers l’an 600, saint Grégoire le Grand étant pape, Maurice empereur d’Orient et Clotaire II roi des Francs.

La montagne qu’il a purifiée et sanctifiée est toujours, entre Sedan et Verdun, un pèlerinage très fréquenté.


Mercredi 26 novembre 2025
S. Silvestre,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte

S. Léonard de Port-Maurice,

confesseur


S. Sirie (ou Cirice),

pape et confesseur


En Belgique :


S. Jean Berchmans,

confesseur


En Provence :


Ste Delphine,

vierge


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu très clément, qui avez appelé à la solitude le bienheureux Abbé Sylvestre, tandis qu’il méditait devant un tombeau ouvert la vanité de ce monde, et qui avez daigné l’orner des mérites d’une vie très sainte ; nous Vous supplions de faire que, méprisant à son exemple les biens de la terre, nous jouissions du bonheur d’entrer en participation avec Vous pour l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.


Mémoire de saint Pierre d’Alexandrie :


Dieu tout-puissant, regardez notre faiblesse ; et parce que le poids de nos péchés nous accable, fortifiez-nous par la glorieuse intercession du bienheureux Pierre, Votre Martyr et Pontife. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Sylvestre naquit de nobles parents à Osimo, dans la Marche d’Ancône. Son rare mérite engagea les chanoines de la cathédrale d’Osimo à l’associer à leur dignité.


Assistant un jour aux funérailles d’un homme illustre, son parent, et considérant dans le cercueil découvert le cadavre hideux de cet homme autrefois remarquable par sa beauté, il se dit : « Je suis aujourd’hui ce qu’il fut ; un jour je serai ce qu’il est ».


Aussitôt il quitta tout et se retira dans un désert où il s’adonna à la pénitence et à la méditation.

« Il éleva plus tard à Monte-Fano, dit le Bréviaire Romain, une église en l’honneur du très saint Père Benoît qui lui conseilla dans une vision de fonder un ordre religieux dont il lui indiqua la règle et l’habit. C’est l’Ordre des Sylvestrins ».


Cette branche de l’Ordre bénédictin se propagea en peu de temps et comptait déjà vingt-cinq maisons en Italie, lorsque son saint Fondateur mourut en 1267, à l’âge de quatre vingt-dix ans.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez pour la destruction des hérésies et pour le retour à l’unité des églises d’Orient.


« Une Messe vaut plus que tous les trésors du monde. » (S. Léonard de Port-Maurice)


Méditation du jour
Préparons notre Éternité  suite

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