S. Venant
18 mai

RÉSUMÉ :

L’Église, toute préoccupée en cette partie du Cycle de Pâques de glorifier Dieu de la victoire de son Fils, « consacre ce jour par le triomphe du bienheureux Martyr Venant ».

« Demeurant en Jésus et Jésus en lui, il porta beaucoup de fruits », il fut persécuté afin d’en porter davantage encore.

Né à Camérino, en Ombrie, il fut amené, à l’âge de quinze ans, devant Antiochus, gouverneur de la ville sous l’empereur Dèce. On le fit souffrir cruellement, mais les Anges vinrent l’assister.

« Sa constance vis-à-vis de ses bourreaux les toucha de repentir et beaucoup se convertirent. On lui trancha la tête vers l’an 250. Son corps repose à Camérino, dans l’église qui lui est dédiée.

« Honorons les mérites de saint Venant et imitons la constance de sa Foi ».

1412

Saint Venant commença dès l’âge de quinze ans à donner des marques éclatantes de son zèle pour la diffusion de l’Évangile et pour la gloire de Jésus-Christ. Comme il opérait de nombreuses conversions, l’empereur Dèce résolut de le faire arrêter ; mais l’intrépide jeune homme n’attendit pas qu’on vint le saisir ; il se présenta de lui-même devant le préfet Antiochus, et lui dit : « Les dieux que vous adorez ne sont que des inventions du démon. Il n’y a qu’un seul Dieu, dont le Fils unique, Jésus-Christ, S’est fait homme et est mort sur une croix pour sauver le monde du péché ».


Saint Venant est aussitôt livré à toutes les tortures que peut inventer la rage des bourreaux ; il serait mort sous les fouets si un Ange ne fût venu briser ses chaines. Les barbares, loin de se laisser toucher par ce prodige, suspendent le Martyr par les pieds et le brûlent avec des torches ardentes ; un Ange vint encore le délier, ce qui occasionne plusieurs conversions.


À la suite de nouveaux interrogatoires, saint Venant est jeté en prison, puis livré à d’autres supplices ; on lui brise les dents, on lui déchire les gencives, on l’abandonne dans un cloaque infect d’où un Ange, pour la troisième fois, le délivre pour le disposer à des combats nouveaux et à un triomphe plus glorieux.


Un des juges le fait comparaître encore, et tandis que le Martyr lui prouve avec force la vanité des idoles, le malheureux tombe de son siège et expire en disant : « Le Dieu de Venant est le vrai Dieu ! vous devez L’adorez et détruire nos fausses divinités ». Cependant la fureur d’Antiochus augmente à cette nouvelle ; le Martyr est jeté à des lions affamés ; mais ces animaux féroces, au lieu de le dévorer, se couchent à ses pieds comme des agneaux et lui laissent la liberté de prêcher encore au peuple la Foi de Jésus-Christ.


Le lendemain, saint Venant est traîné longtemps sur des ronces et des épines, et laissé demi-mort ; par un prodige merveilleux, le jour suivant, il est guéri et prêt à d’autres combats. Le préfet ordonne de le précipiter du haut d’un rocher ; mais le Martyr, soutenu par les Anges, tombe mollement sur le sol sans avoir aucun mal.


Longtemps ensuite il est traîné hors de la ville sur des chemins hérissés de pierres et de cailloux, au point que les bourreaux sont exténués de soif. Saint Venant, par une sublime délicatesse de charité pour ces monstres humains, fait un signe de croix sur une pierre, et aussitôt il en jaillit une source d’eau vive qui les désaltère.


Enfin, le moment de la récompense est venu, et l’admirable Martyr, accompagné de nombreux païens convertis et condamnés à avoir la tête tranchée, reçoit avec eux le coup de la mort et donne jusqu’à la dernière goutte de sang pour Jésus-Christ. C’était en l’an 250, saint Fabien étant Pape et Dèce empereur.


Mercredi 2 avril 2025
de la quatrième semaine de Carême
3e classe
Temps du Carême



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par le moyen du jeûne, accordez aux justes la récompense de leurs mérites et aux pécheurs le pardon de leurs fautes, ayez pitié de ceux qui Vous supplient, afin que l’aveu de notre culpabilité nous obtienne de recevoir la rémission de nos offenses. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint François de Paule, confesseur :


Ô Dieu, la grandeur des humbles, qui avez élevé le bienheureux François, Confesseur, à la gloire de Vos Saints, accordez, nous Vous en prions, que, par ses mérites et par l’imitation de ses vertus, nous ayons le bonheur d’obtenir les récompenses promises à ceux qui sont humbles. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint François naquit dans la ville de Paola en Calabre, en 1416. Dès l’âge de treize ans, « abandonnant tout pour acquérir un trésor dans le royaume des Cieux », il se retira dans un désert et y mena une vie si sainte que de nombreux disciples vinrent se mettre bientôt sous sa conduite.


Il fonda alors l’Ordre auquel il donna par humilité le nom de Minimes, c’est-à-dire des plus petits dans la maison de Dieu.

« Méprisant tout pour gagner le Christ, il chercha à Lui devenir semblable dans Ses souffrances, afin de pouvoir participer à la gloire de Sa résurrection ».


Dieu qui élève les humbles, le rendit célèbre par de nombreux miracles et par le don de prophétie.

Il mourut à l’âge de quatre-vingt-onze ans, en l’année 1508.


Imitons l’humilité et la pénitence de saint François de Paule, afin de parvenir aux récompenses promises aux âmes humbles et mortifiées.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Plus vous serez humble, plus vous serez puissant auprès de Dieu.

Méditation du jour
La méditation du jour : la présence du Christ dans le fidèle suite

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