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S. Ubald
16 mai
Saint Ubald, né à Gubbio dans l’Ombrie, reçut la consécration épiscopale et fut contraint par le pape Honorius II de prendre le gouvernement de cette Église. Après avoir mis sous la conduite de l’Esprit-Saint en pleine valeur, par sa charité et son zèle apostolique, les talents que Dieu lui avait donnés, il s’endormit pieusement et « entra dans la joie de son Seigneur » le soir de la Pentecôte. Mort en 1160, son corps est demeuré intact jusqu’à nos jours. Demandons à ce Saint, à qui Dieu a donné un pouvoir spécial contre Satan, de nous préserver de toutes les malices du démon. 412 Saint Ubald, né à Engubium (Gubbio), en Ombrie, d’une famille noble, fut admirablement instruit dès ses jeunes ans dans la piété et dans les lettres. Arrivé à l’adolescence, il fut souvent tenté de prendre une épouse, et ne se laissa pas détourner du dessin de conserver la virginité. Ayant été fait prêtre, il distribua son patrimoine aux pauvres et aux églises, et étant entré dans l’institut des chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Augustin, il introduisit cet institut dans son pays et y vécut saintement durant quelque temps. La renommée de ses vertus se répandant au loin, il fut, malgré lui, placé à la tête du diocèse d’Engubium et consacré évêque par le souverain pontife Honoré II. « De retour dans son Église, il ne changea presque rien à son genre de vie, mais devint d’autant plus éminent en tout genre de vertus qu’il procurait plus efficacement le salut des autres par son exemple et ses paroles ; il fut par son cœur l’exemple de son troupeau. En effet, par l’austérité de sa vie, la modestie de son vêtement, la dureté et la pauvreté de son lit, il portait partout sur son corps la mortification de la croix, tandis qu’il soutenait chaque jour son esprit par l’infatigable ardeur de la prière. Il acquit une si admirable mansuétude que non seulement il supportait avec égalité d’âme les injures et les affronts, mais qu’il environnait ses persécuteurs d’une merveilleuse affection et leur prodiguait les témoignages de sa bonté. « Deux ans avant de quitter cette vie, accablé d’infirmités quotidiennes, cruellement tourmenté dans tout son corps et purifié comme l’or dans la fournaise, il ne cessait de rendre grâce à Dieu. Le saint jour de la Pentecôte étant arrivé, ayant pendant de longues années gouverné admirablement l’Église confiée à ses soins, et s’étant illustré par des miracles, il se reposa de ses œuvres sacrées dans la paix du Seigneur. Le pape Célestin III le mit au rang des Saints. Son intercession est puissante, surtout à chasser les esprits immondes. Son corps, conservé intact à travers tant de siècles, est vénéré dans sa patrie avec une grande dévotion, et souvent ses concitoyens lui ont dû d’être délivrés de cruelles épreuves » (Légende du Bréviaire romain). Il est mort en 1160, Alexandre III étant Pape et Louis VII roi de France. |
Samedi 21 décembre 2024
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