S. Stanislas Kostka
13 novembre

  • On lit au Martyrologe romain du 15 août :


    À Rome, saint Stanislas Kostka, polonais, novice de la Compagnie de Jésus et confesseur. En une courte vie, il a, par son angélique innocence, fourni une longue carrière et fut inscrit au catalogue des Saints par le souverain pontife Benoît XIII.

  • Il est fêté le 13 novembre dans l’Ordre des Jésuites.

1537

Parmi les aimables Saints qui ont mérité de servir de patrons à la jeunesse chrétienne, saint Stanislas Kostka occupe une place de choix. Sa vie fut courte, mais mieux remplie que beaucoup de longues carrières, selon la parole de nos saints Livres. En 1550, Jules III étant pape, Charles-Quint empereur romain germanique et Henri II roi de France, il naquit d’une famille très illustre de Pologne, dont il devint, par sa sainteté, la principale gloire. Son enfance se distingua par une extraordinaire piété, et sa modestie était si remarquable, qu’une seule parole malséante suffisait pour le faire s’évanouir.

Son plaisir était d’être vêtu simplement et de s’entretenir avec les pauvres. Il fit ses études à Vienne, avec son frère Paul, au collège des Jésuites, mais en qualité d’externe. Sa vertu ne fit que s’accroître, malgré les exemples et les persécutions de son frère. À mille épreuves de chaque instant, il joignait encore des mortifications volontaires et se donnait de fortes disciplines ; deux oraisons journalières ne lui suffisant pas, il se levait la nuit, quelque temps qu’il fit, pour élever son âme vers Dieu. Le démon, furieux, vint l’assaillir dans son lit, où il gisait, malade, et se jeta sur lui sous la forme d’un horrible chien noir mais l’enfant le chassa honteusement par le signe de la croix. Par l’assistance de sainte Barbe, qu’il avait invoquée, il reçut la visite de deux Anges, qui lui apportèrent la sainte Communion.

Quelques jours après, la sainte Vierge lui apparut tenant l’Enfant Jésus dans ses bras ; saint Stanislas put caresser le Sauveur, et il obtint de Lui l’assurance qu’il entrerait dans la Compagnie de Jésus. Après sa guérison, il s’habilla en pèlerin et se dirigea vers Augsbourg, ville fort éloignée de Vienne. En route, il échappa miraculeusement aux poursuites de son frère et reçut la Communion des mains d’un Ange.

D’Augsbourg, l’obéissance le conduisit à Rome, à travers deux cent soixante lieues de chemin ; mais rien n’épouvantait cette grande âme qui animait un si faible corps. Grande fut la joie de saint François de Borgia quand il reçut un pareil trésor ; toutefois la joie de saint Stanislas fut plus profonde encore, et il en versa des torrents de larmes.

Hélas ! cette fleur allait bientôt être cueillie pour le Ciel ; dix mois devaient suffire pour le porter à une perfection que la plupart n’atteignent jamais pendant cinquante ans et plus. Son humilité était si admirable, qu’il se regardait comme un grand pécheur et le dernier de ses frères. L’amour de Dieu consumait son cœur au point qu’il fallait, avec des linges mouillés, en tempérer les ardeurs. Cet ange incomparable de vertu s’éteignit presque sans maladie, assisté par sa Mère céleste, un jour de l’Assomption, le 15 août. C’était l’an 1568, saint Pie V étant pape, Maximilien II empereur romain germanique et Charles IX de France. Saint stanislas était dans la dix-huitième année de son âge.


Mercredi 15 octobre 2025
Ste Thérèse de Jésus,

vierge
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Exaucez-nous, ô Dieu, qui êtes notre salut, et faites que, célébrant avec joie la fête de la bienheureuse Thérèse, Votre Vierge, nous soyons nourris du pain de sa céleste doctrine et formés aux sentiments d’une piété fervente. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Avila, en Espagne, sainte Thérèse de Jésus fut, dès sa tendre enfance, dévorée du désir du martyre. À l’âge de dix-huit ans, elle entra au couvent de Sainte-Marie du Mont-Carmel, et se consacra au Christ qu’elle choisit pour époux.


Son cœur était si embrasé des flammes de l’Amour divin qu’elle écrivait : « Comme l’âme ravie sent dans ce corps sa captivité et la misère de la vie ! Elle se regarde comme une esclave vendue sur une terre étrangère, et ce qui lui est plus amer, c’est de voir de tous côtés cet amour passionné qu’on a pour cette vie et si peu de bannis qui gémissent comme elle, et demandent la fin de l’exil ».


Sur le conseil de Jésus elle prononça le vœu si difficile de faire toujours ce qu’elle jugerait être le plus parfait. Elle atteignit dans l’oraison le plus haut degré de la vie mystique.


« L’oraison la mieux faite et la plus agréable à Dieu, écrivait-elle, est celle qui laisse après elle de meilleurs effets s’annonçant par les œuvres, et non pas ces goûts qui n’aboutissent qu’à notre propre satisfaction ».


Et l’action de cette humble vierge qui convertit des milliers d’âmes, prouve assez le rôle prépondérant de la vie contemplative, qui provient de ce fait qu’on s’y adresse directement à Dieu, Auteur de tout bien.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Demandez à Dieu le feu de Son Amour ; L’aimer, c’est tout.

Méditation du jour
La croix nous fait chercher Dieu  suite

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