S. Silvestre
26 novembre

RÉSUMÉ :

Saint Sylvestre naquit de nobles parents à Osimo, dans la Marche d’Ancône. Son rare mérite engagea les chanoines de la cathédrale d’Osimo à l’associer à leur dignité.

Assistant un jour aux funérailles d’un homme illustre, son parent, et considérant dans le cercueil découvert le cadavre hideux de cet homme autrefois remarquable par sa beauté, il se dit : « Je suis aujourd’hui ce qu’il fut ; un jour je serai ce qu’il est ».

Aussitôt il quitta tout et se retira dans un désert où il s’adonna à la pénitence et à la méditation.

« Il éleva plus tard à Monte-Fano, dit le Bréviaire Romain, une église en l’honneur du très saint Père Benoît qui lui conseilla dans une vision de fonder un ordre religieux dont il lui indiqua la règle et l’habit. C’est l’Ordre des Sylvestrins ».

Cette branche de l’Ordre bénédictin se propagea en peu de temps et comptait déjà vingt-cinq maisons en Italie, lorsque son saint Fondateur mourut en 1267, à l’âge de quatre-vingt-dix ans.

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Saint Silvestre naquit en 1177 de parents nobles, à Osimo, dans la marche d’Ancône, Alexandre III étant Pape, Frédéric Barberousse empereur germanique et Louis VII roi de France. Dès son enfance, il se fit remarquer par ses succès dans les lettres et par la pureté de ses mœurs. Quand il fut arrivé à l’âge de l’adolescence, son père l’envoya étudier le droit à Bologne, mais il donna son principal soin à la théologie, et par là encourut la disgrâce paternelle. Son rare mérite le fit admettre parmi les chanoines d’Osimo, fonction dans laquelle il se rendit utile au peuple par ses prières, ses exemples et ses prédications.


À la vue du cadavre d’un homme naguère renommé pour sa beauté, il fit cette réflexion : « Je suis ce qu’a été celui-ci ; ce qu’il est maintenant je le serai ». Puis se rappelant cette parole du Seigneur : « Que celui qui veut venir après Moi se renonce, prenne sa croix et Me suive », il partit secrètement d’Osimo et se retira dans un désert situé à trente milles de cette ville. Il avait alors quarante ans.


La vie qu’il menait était fort austère ; toujours dans les jeûnes et les veilles, il ne se nourrissait que d’herbes crues. Différentes fois il changea de retraite pour mieux se dérober aux regards des hommes ; enfin il s’arrêta à Monte-Fano, lieu alors désert quoique voisin de Fabriano. Il y bâtit un monastère en 1231, il le soumit à la règle de saint Benoît, donna à ses disciples l’habit qui lui fut montré dans une vision. Telle fut l’origine de la Congrégation des religieux silvestrins.


Il éprouva la jalousie de Satan qui se mit à effrayer les habitants du monastère en secouant violemment les portes pendant la nuit. Mais l’homme de Dieu, ayant repoussé les attaques de l’ennemi, acquit une renommée de sainteté qui confirma plus que jamais ses disciples dans leur sainte vocation.


Le Pape Innocent IV approuva le nouvel institut en 1248. L’Ordre des Silvestrins se propagea rapidement, et il avait vingt-cinq maisons en Italie lorsqu’il perdit son bienheureux Père. Saint Silvestre mourut le 26 novembre 1267, à l’âge de quatre-vingt-dix ans, Clément IV étant Pape et saint Louis roi de France. Ses enfants furent les héritiers de son amour pour la pénitence et la prière. Il s’opéra plusieurs miracles à son tombeau.


Mercredi 2 juillet 2025
Visitation de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous prions d’accorder à Vos serviteurs le don de la grâce céleste ; et, comme l’enfantement de la Bienheureuse Vierge a été le principe de leur salut, qu’ainsi la pieuse solennité de sa Visitation leur procure un accroissement de paix. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Processus et saint Martinien, martyrs :


Ô Dieu, qui nous donnez dans la glorieuse profession de Foi de Vos saints Martyrs Processus et Martinien un gage de Votre secours et de Votre protection, accordez-nous de profiter de leur exemple et de nous réjouir de leur intercession. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Archange Gabriel avait annoncé à Marie que Dieu donnerait bientôt un fils à sainte Élisabeth. Aussitôt la Vierge se rendit à Hébron, où habitait sa cousine ; c’est le mystère de la Visitation qui se célèbre au lendemain de l’ancienne Octave de la Nativité de saint Jean-Baptiste.


Aujourd’hui, comme au temps de l’Avent, l’Église rapproche le souvenir du Précurseur de celui de Jésus et de Marie.

Nous avons remarqué en effet, à cette époque, que le vendredi des Quatre-Temps d’hiver nous rappelait ce même mystère de la Visitation.

Cette solennité fut instituée pour l’univers entier, en 1389, par Urbain VI, afin d’obtenir la fin du grand schisme d’Occident.

Elle fut ensuite élevée au rite de double de 2e classe par Pie IX, car c’est en cette fête que s’acheva à Rome en 1849 la victoire de l’Église sur la Révolution.


Marie visite sainte Élisabeth et Jésus visite saint Jean et le sanctifie. Aussi saint Jean tressaille d’allégresse et sainte Élisabeth, remplie par lui de l’Esprit-Saint, s’écrie : « Vous êtes bénie entre les femmes et le fruit de votre sein béni ».

La Vierge, Mère de Dieu, qui porte en elle et produit, Celui qui porte et produit toutes choses, prononce alors « un sublime cantique », le Magnificat.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Exercez-vous à la prévenance et à l’amabilité chrétienne à l’égard du prochain.

Méditation du jour
« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu mon Sauveur »  suite

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