S. Quentin
31 octobre

RÉSUMÉ :

On lit au Martyrologe romain :


« Dans la capitale des Vermandois, en Gaule, saint Quentin, citoyen romain, de rang sénatorial. Il souffrit le martyre sous l’empereur Maximien. Par la révélation d’un Ange, son corps fut trouvé sans corruption cinquante cinq ans après sa mort. »

Saint Quentin doit subir les pires atrocités inventées par des hommes qui sont dans la haine de Dieu.
Saint Quentin doit subir les pires atrocités
inventées par des hommes qui sont dans la haine de Dieu.

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Saint Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, comme saint Crépin et saint Crépinien (fête le 25 octobre), vinrent prêcher l’Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la Foi qu’ils avaient reçu. Amiens fut le centre de son apostolat.

Les miracles confirmaient son enseignement ; il traçait le signe de la croix sur les yeux des aveugles, et ils voyaient ; il faisait parler les muets, entendre les sourds, marcher les paralytiques. Ces éclatants prodiges excitaient l’admiration des uns et la haine des autres. Saint Quentin fut bientôt dénoncé à ce monstre de cruauté qui avait nom Rictiovarus, gouverneur romain, et il comparut devant lui :

« — Comment vous appelez-vous ? lui demande le tyran.

« — Je m’appelle Chrétien. Mon père est sénateur de Rome ; j’ai reçu le nom de Quentin.

« — Quoi ! un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables superstitions !

« — La vraie noblesse, c’est de servir Dieu ; la religion chrétienne n’est pas une superstition, elle nous élève au bonheur parfait par la connaissance de Dieu le Père tout-puissant et de Son Fils, engendré avant tous les siècles.

« — Quittez ces folies et sacrifiez aux dieux.

« — Jamais. Vos dieux sont des démons ; la vraie folie, c’est de les adorer.

« — Sacrifiez, ou je vous tourmenterai jusqu’à la mort.

« — Je ne crains rien ; vous avez tout pouvoir sur mon corps, mais le Christ sauvera mon âme ».

Une si généreuse confession est suivie d’une flagellation cruelle ; mais Dieu soutient Son martyr, et l’on entend une voix céleste, disant :

« — Quentin, persévérez jusqu’à la fin, Je serai toujours auprès de vous.

Saint Quentin, fils de sénateur romain, ne cherche pas les gloires terrestres, mais la gloire de Dieu et la conversion des païens.
Saint Quentin, fils de sénateur romain, ne cherche pas les gloires terrestres,
mais la gloire de Dieu et la conversion des païens.

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En même temps, ses bourreaux tombent à la renverse. Jeté dans un sombre cachot, saint Quentin en est deux fois délivré par un Ange, va prêcher au milieu de la ville, et baptise six cents personnes.

Tous ces prodiges, au lieu de calmer le cruel Rictiovarus, ne servent qu’à allumer sa fureur. Il envoie reprendre le martyr et le fait passer successivement par les supplices des roues, des verges de fer, de l’huile bouillante, de la poix, des torches ardentes :

« — Juge inhumain, fils du démon, dit saint Quentin, vos tourments me sont comme un rafraîchissement ».

Le tyran invente alors un supplice d’une férocité inouïe et fait traverser le corps du martyr, de haut en bas, par deux broches de fer ; on lui enfonce des clous entre la chair et les ongles. Enfin l’héroïque saint Quentin eut la tête tranchée. Les assistants virent son âme s’envoler au Ciel sous la forme d’une blanche colombe, et ils entendirent une voix d’en haut qui disait :

« — Quentin, Mon serviteur, venez et recevez la couronne que Je vous ai préparée. Voici les chœurs des Anges qui viennent vous faire cortège ».

Combien les Martyrs sont dédommagés au Ciel de leurs souffrances passagères !

C’était le 31 octobre de l’an 287, saint Caïus étant pape, Dioclétien, Maximien, Galère et Constance formant la tétrarchie impériale.

Basilique de Saint-Quentin (en la cité de Saint-Quentin, dans l’Aisne)
Reliquaire de l
Reliquaire de l'insigne relique de la main droite de saint Quentin.

Lundi 29 décembre 2025
Dans l'octave de Noël
2e classe
Temps de Noël



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, accordez-nous d’être libérés par la naissance nouvelle et selon la chair de Votre Fils unique, nous que l’ancien esclavage retient captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Thomas de Cantorbéry, évêque et martyr :


Ô Dieu, pour l’Église de qui le glorieux Pontife Thomas est tombé sous le glaive des impies ; accordez-nous, nous Vous en supplions, que tous ceux qui implorent son assistance, éprouvent l’effet salutaire de leurs supplications. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le Temps de Noël, en nous manifestant la filiation divine de l’Enfant de la crèche, nous rappelle qu’Il est Prêtre, puisqu’Il fut oint de l’onction même de la divinité. Son Sacerdoce consista à offrir à Dieu Sa vie pour sauver les âmes, et à défendre ainsi les droits divins de l’Église, Son Épouse bien aimée.


La fête de saint Thomas Becket nous montre comment, en participant à la dignité du Christ-Prêtre comme archevêque de Cantorbéry, ce Saint sut, comme le divin Pasteur, défendre ses brebis contre le loup ravisseur.

Le roi Henri II d’Angleterre voulut lui faire sanctionner des coutumes contraires aux libertés de l’Église. Saint Thomas savait que, rendre cette société divine dépendante de la puissance séculière, ce serait attenter à sa constitution même et il déclara que « Prêtre de Jésus-Christ, il souffrait volontiers la mort pour défendre l’Église de Dieu ».


Il fut massacré dans sa cathédrale par les soldats du roi, le 29 décembre 1170.

Contre ceux qui cherchent à asservir l’Église n’employons ni les habiletés de la politique, ni les armes meurtrières, mais, à l’exemple « du glorieux Thomas tombé sous le glaive des impies pour défendre l’Église », sachons résister en face avec toute la force que donne la défense des droits de Dieu.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez la dernière parole de saint Thomas de Cantorbéry, martyr de ce jour : « Je meurs volontiers pour le nom de Jésus et pour la défense de l’Église ».

Méditation du jour
Jésus-Enfant, messager de la bonne nouvelle  suite

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