S. Pierre de Vérone
29 avril

RÉSUMÉ :

Né à Vérone l’an 1206, de parents manichéens, saint Pierre combattit dès son enfance les hérétiques et entra dans l’Ordre des Frères Prêcheurs.

Il conserva son corps et son âme dans une telle pureté que jamais il ne commit un péché mortel. On lit dans sa Bulle de Canonisation : « Une grappe choisie dans la vigne de l’Église a rempli de son suc généreux le calice royal ; la branche dont elle a été détachée par le fer était des plus adhérentes au cep divin ».

L’ardeur de sa Foi l’enflammait tellement qu’il souhaitait de mourir pour elle et fut exaucé.

« Vivant en effet pieusement dans le Christ il fallait qu’il fût persécuté », et un impie sicaire envoyé par les manichéens l’assassina sur la route de Côme à Milan en 1252.

Demandons à Dieu de nous donner, par les mérites de saint Pierre, une Foi si forte qu’elle nous obtienne, après toutes les adversités de cette vie, les joies de la résurrection.

Bienheureux Fra Angelico

Lettrine enluminée du Missel N° 558 (Florence, Musée Saint-Marc)

Saint Pierre de Vérone, dominicain, écrivant avec son sang : « Credo in unum Deum »
Saint Pierre de Vérone, dominicain, écrivant avec son sang : « Credo in unum Deum »

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Pierre, né à Vérone l’an 1206, Innocent III étant pape, Philippe empereur et Philippe-Auguste roi de France, de parents infectés de l’hérésie manichéenne, commença presque dès son enfance à combattre les sectaires.

Âgé de sept ans, et comme il fréquentait les écoles, son oncle, hérétique, lui demandait ce qu’il y apprenait : « Le symbole de la foi chrétienne » répondit-il ; et rien, ni les caresses ni les menaces de son père et de son oncle, ne put ébranler la constance de sa Foi.

Il se rendit, durant son adolescence, à Bologne pour y achever ses études, et là, appelé par l’Esprit-Saint à une vie plus sublime, il entra dans l’institut des Frères Prêcheurs.

« Dans cet ordre, Pierre brilla d’une grande splendeur de vertu ; il garda si soigneusement son âme et son corps de toute impureté que jamais il ne se sentit coupable d’aucun péché mortel. Il macérait sa chair par les jeûnes et les veilles ; il exerçait son esprit par la contemplation des choses divines. Il se livrait assidûment au soin du salut des âmes, et il réfutait ardemment les hérétiques par le don d’une grâce particulière. La force de son éloquence était telle dans la prédication qu’une multitude innombrable accourait pour l’entendre et que beaucoup se tournaient vers la pénitence.

« Il était enflammé d’une si grande ardeur de foi qu’il désirait périr pour la religion et sollicitait énergiquement cette grâce de Dieu. Aussi les hérétiques lui donnèrent-ils la mort, ainsi qu’il l’avait prédit peu de temps auparavant dans un de ses sermons. Il exerçait la charge d’Inquisiteur et revenait de Côme à Milan, lorsqu’un sicaire le frappa à deux reprises d’un coup d’épée sur la tête. Pierre, à demi-mort, prononça, avant de rendre le dernier soupir, ce symbole qu’il avait tout enfant confessé avec un courage viril ; un nouveau coup de poignard lui perça la poitrine, et son âme alla chercher au Ciel la palme du martyre, l’an 1252 du salut. Devenu célèbre par de nombreux miracles, il fut placé au catalogue des Saints martyrs par Innocent IV, l’année suivante ». (Légende du Bréviaire romain)

C’était l’an 1252, Innocent IV étant pape, Conrad IV empereur et saint Louis IX roi de France.


Mardi 8 juillet 2025
Ste Élisabeth,

reine de Portugal et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu très clément, qui, parmi tant d’autres qualités éminentes, avez donné à la bienheureuse reine Élisabeth la vertu d’apaiser les fureurs de la guerre, accordez-nous, par son intercession, qu’après avoir, pendant cette vie mortelle, joui de la paix, que nous Vous demandons humblement, nous parvenions aux joies éternelles. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église nous exhorte aujourd’hui à louer Dieu des œuvres saintes de la bienheureuse Élisabeth. Fille de Pierre II, roi d’Aragon, elle hérita du nom et des vertus de sa grand’tante sainte Élisabeth de Hongrie. Son père, en voyant sa sainteté, disait qu’elle surpasserait toutes les femmes issues comme elle de race royale. Elle épousa Denis Ier roi de Portugal.


Elle avait reçu la prérogative de rétablir la paix, partout où il y avait des divisions et d’apaiser les fureurs de la guerre. Devenue veuve, elle prit l’habit du Tiers-Ordre, distribua ses richesses et acquit à ce prix la perle précieuse et le trésor caché de la vie éternelle. Elle mourut en 1336 à Coïmbra, et son corps se conserva intact.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous contentez pas de donner aux pauvres ; ayez pour eux un respect chrétien.

Méditation du jour
Seigneur, j’ai espéré en Vous  suite

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