S. Pierre Mavimène
21 février

RÉSUMÉ :

On lit au Martyrologe romain de ce jour :


À Damas, saint Pierre Mavimène. Pour avoir dit à quelques Arabes qui venaient le voir dans sa maladie : « Quiconque n’embrasse pas la Foi chrétienne et catholique est damné comme votre faux prophète Mahomet », il fut tué par eux.

1278

Saint Pierre naquit à Gaza de Palestine, ville appelée aussi Maiuma, d’où lui vint son surnom de Mavimène. Il faut le distinguer de saint Pierre de Damas, dont il se montra l’émule par sa profession de Foi.

Étant venu à Damas, il reçut du calife Walid II la charge de collecteur d’impôts, bien qu’il fût connu comme Chrétien. Le calife ne pensait pas que cet homme fût capable de professer publiquement sa Foi. Mais, saint Pierre étant tombé malade, les fonctionnaires ses amis vinrent lui rendre visite. Reconnaissant de cette démarche, il leur dit :

« Je prie Dieu de vous récompenser pour votre attention charitable ; bien que vous ne professiez pas ma croyance, je vous considère pourtant comme mes amis. Je vous prends à témoin de mon testament, dont voici la teneur : Quiconque ne croit pas au Père et au Fils et au Saint-Esprit, Trinité consubstantielle, a une âme aveuglée et subira les supplices éternels. Mahomet, votre prophète et le précurseur de l’Antéchrist, est dans ce cas. Je prends le Ciel et la terre à témoin de ce que je vous déclare ; renoncez donc à l’erreur fabuleuse et insensée de votre faux prophète ».

Les visiteurs, entendant cette déclaration, l’excusèrent, croyant que c’était chez ce malade l’effet du délire ; mais peu de jours après, saint Pierre se trouva guéri et, voulant rendre de nouveau témoignage de sa Foi, il s’écria devant une foule nombreuse :

« Anathème à Mahomet, à son enseignement fabuleux, à tous ceux qui croient en lui ! ». On l’arrêta aussitôt et il fut décapité.

C’était l’an de Notre Seigneur 743, le 21 février, saint Zacharie étant pape, Constantin V empereur d’Orient et Childéric III roi de France.

Les Bollandistes reproduisent le récit de Théophane. Onuphre place ce martyre en l’an 741 tandis que Sigebert et les Grecs le placent en 745.

NOTE :

De nombreux sites indiquent 734 pour 743, coquille sans doute, mais reproduite à l’envi…

On trouve facilement, sur internet, des éléments sur la vie des Saints, sur des sites plus ou moins traditionalistes (ou pas du tout…).

Il faut remarquer leur habituelle désinvolture, sur ce qui n’est peut-être considéré que comme sans grand intérêt : la précision historique des faits et un minimum de recherche documentaire.

On n’a pas forcément les moyens ni le temps de faire des recherches poussées, alors on pratique le classique « copier-coller » sans vérification. Au moins faudrait-il un minimum de discernement avant de recopier servilement…

Il est vrai que l’Histoire n’est pas facile à restituer quand il s’agit de périodes anciennes ou de faits plus ou moins confidentiels. Raison de plus pour être prudent et vérifier et donner ses sources.

Quant à nous, ces indications sont données dans la fenêtre ouverte en plaçant la flèche de la « souris » (qui se transforme en point d’interrogation) sur le titre « Vie du Saint du jour » colonne de droite.


Vendredi 26 décembre 2025
S. Étienne,

diacre, protomartyr
2e classe

Temps de Noël



Oraison - collecte
Donnez-nous, nous Vous en supplions, Seigneur, d’imiter ce que nous honorons, en sorte que nous apprenions à aimer nos ennemis parce que nous fêtons la naissance au Ciel de celui qui a su implorer même pour ses persécuteurs Notre Seigneur Jésus-Christ, Votre Fils, qui avec Vous vit et règne, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Octave de Noël :


Accordez, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de Votre Fils unique dans la chair nous délivre, nous que l’antique esclavage retient encore captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église était encore au berceau lorsque saint Étienne, signalé par ses vertus, reçut des Apôtres la mission d’organiser les repas en commun destinés aux pauvres. Il fit de « tels prodiges et de si grands miracles », que des Juifs des cinq synagogues différentes s’en émurent et le citèrent devant le sanhédrin.


Jésus avait reproché aux Juifs « d’avoir tué et lapidé les Prophètes » ; saint Étienne, à son tour, s’adressant à ses juges, leur déclare qu’en crucifiant le Christ, ils se sont montrés dignes de leurs pères qui ont mis à mort les envoyés de Dieu. Le saint Diacre lève alors les yeux au ciel et s’écrie : « Voici que je vois le Fils de l’Homme debout à la droite de Dieu ».


Quel beau témoignage de la divinité de cet Enfant que nous vénérons dans la Crèche. En entendant ces mots les Juifs, réalisant une fois de plus ce qu’a dit d’eux le Maître, « se précipitèrent tous ensemble sur saint Étienne et le lapidèrent », tandis qu’à genoux, « il remettait son âme à Jésus », et pardonnait à ses bourreaux.


Saint Étienne est le premier des témoins du Christ, il est donc juste qu’il se présente le premier dans le glorieux cortège des Saints qui entourent le berceau du Sauveur. C’est une tendance que l’on remarque dans un martyrologe grec du IVe siècle de rattacher la fête des plus grands Saints du Nouveau Testament à la fête de la Nativité. Son nom est inscrit au Canon de la Messe.


À l’exemple de saint Étienne, que la charité nous fasse « aimer même ceux qui nous font du tort », et soyons prêts, comme lui, à rendre à Jésus naissant, vie pour vie.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Aimez vos ennemis ; priez pour vos persécuteurs et vos calomniateurs, en vous humiliant : ils sont des instruments dont Dieu Se sert pour votre sanctification et votre glorification.

Méditation du jour
La puissance de l’amour  suite

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