S. Pierre Fourier
9 décembre7 juillet

Au propre de France, fête ce 7 juillet. Au calendrier universel : fête le 9 décembre.

On lit au Martyrologe Romain du 9 décembre :


À Gray, en Bourgogne, saint Pierre Fourier, chanoine régulier du Saint-Sauveur, fondateur des Chanoinesses Régulières de Notre-Dame vouées à l’éducation des jeunes filles. Célèbre par ses vertus et ses miracles, il a été canonisé par le souverain Pontife Léon XIII.

1452

Originaire du diocèse de Toul, né à Mirecour et élève de l’Université de Pont-à-Mousson, saint Pierre Fourier entra à vingt ans dans l’abbaye des chanoines réguliers de Chaumousey. Il y donna l’exemple, malheureusement trop rare alors, de la plus exacte observance de la vie religieuse, et de là fut appelé à la cure du village de Mattaincourt. Son zèle s’y déploya, au milieu des obstacles, avec une constance et une ardeur incomparables.


Quelques pieuses filles se rassemblèrent autour de lui ; il les destina à l’éducation de la jeunesse et leur donna une règle approuvée par le pape Paul V : ce fut l’origine de la nombreuse et excellente « Congrégation des filles de Notre-Dame ».


Puis le saint prêtre entreprit la réforme de l’institut auquel il appartenait. Il y réussit non sans de grandes difficultés, et la congrégation, sous le titre de « Congrégation de Notre-Sauveur », reprit une existence toute nouvelle. Au témoignage du cardinal de Bérulle, « si l’on voulait voir toutes les vertus réunies ensemble, il suffisait d’aller en Lorraine et de considérer l’humble curé de Mattaincourt ».


Saint Pierre, doué du don de prophétie et ayant opéré des miracles, mourut le 9 décembre 1636, et fut béatifié le 29 janvier 1730, Urbain VIII étant Pape, Ferdinand II empereur du Saint-Empire et Louis XIII roi de France.


Samedi 27 décembre 2025
S. Jean,

apôtre et évangéliste
2e classe

Temps de Noël



Oraison - collecte
Répandez avec bonté Votre lumière en Votre Église, Seigneur, en sorte qu’éclairée par la doctrine du bienheureux Jean, Votre Apôtre et Évangéliste, elle parvienne à la possession de Vos dons éternels. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Octave de Noël :


Accordez, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de Votre Fils unique dans la chair nous délivre, nous que l’antique esclavage retient encore captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
C’est un Dieu que nous adorons à Bethléem durant le Temps de Noël. Saint Jean, l’Évangéliste par excellence de la divinité du Christ, devait donc se trouver à côté de la crèche pour nous dire toute la grandeur de l’Enfant qui y repose. C’est à lui que Jésus confiera Marie Sa Mère, saint Joseph ayant disparu.


Aussi, la liturgie aime-t-elle à nous montrer ensemble, près de l’Enfant et de Sa Mère, celui que l’Évangile appelle le Juste, saint Joseph, et celui à qui l’Église donne aujourd’hui le même titre, saint Jean. L’Enfant-Dieu s’entoure à la crèche d’âmes pures : Marie est la Vierge Sainte, saint Joseph est l’époux virginal, saint Étienne est le premier martyr qui lave sa robe dans le sang de l’Agneau.


Voici maintenant saint Jean, l’Apôtre vierge. Couronné de l’auréole de ceux qui ont su vaincre leur chair, il devint pour ce motif « le disciple que Jésus aimait et qui, pendant la Cène, reposa sur la poitrine de Jésus ». Grâce à sa pureté angélique, il y puisa cette sagesse sublime dont nous parle l’Épître et qui lui valut l’auréole des Docteurs. Aussi l’Introït de sa Messe est-il celui que l’Église emploie au « Commun des Docteurs ».

C’est à saint Jean, qui écrivit un Évangile, trois Épîtres et l’Apocalypse, que l’on doit les plus belles pages sur la divinité de ce Verbe fait chair. Et c’est le motif pour lequel il est symbolisé par l’aigle qui plane dans les hauteurs.


Il reçut enfin l’auréole du martyre, puisqu’il n’échappa à une mort violente que par cette protection toute spéciale dont nous parle l’Évangile qui fit croire à plusieurs que le disciple bien-aimé n’allait pas mourir. Il ne disparut de fait qu’après tous les autres Apôtres. Son nom est cité avec le leur au Canon de la Messe.


Lorsque nous voyons l’aigle de nos lutrins, qui est le symbole de l’Évangéliste de la divinité de Jésus, confessons avec saint Jean que le Verbe S’est fait chair.


« En ce jour on bénit du vin, offert par les fidèles, en souvenir et en l’honneur de saint Jean qui a bu, sans en ressentir de mal, une coupe empoisonnée. » (Rituel romain).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Croissez chaque jour en la connaissance et en l’amour de Jésus-Christ ; plus vous Le connaîtrez, plus vous L’aimerez.

Méditation du jour
Saint Jean nous révélant l’amour du Sacré-Cœur  suite

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