S. Pie Ier
11 juillet

RÉSUMÉ :

Le Cycle liturgique nous fait honorer aujourd’hui un saint que « Dieu oignit de Son huile sainte », et qu’Il revêtit de la plénitude de Son sacerdoce, en le faisant monter, en 142, après saint Hygin, sur le trône pontifical.

Il ordonne que la fête de la Résurrection ne se célébrerait qu’un Dimanche qui devint dès lors le centre et le roi de tous les autres dimanches, lesquels ne sont, au cours de l’année, que comme un écho de Pâques.

Ce fut lui qui établit un Baptistère dans la maison que sainte Pudentienne et sainte Praxède mirent à sa disposition, et où leur aïeul le sénateur Pudens avait déjà accueilli saint Pierre (sainte Pudentienne). Des Thermes de Novatus, adjacents à la maison de Pudens, il fit une église titulaire où a lieu la station du mardi de la 3e semaine de Carême. À cause de sa prééminence sur les autres Titres, comme demeure du Souverain Pontife, il la dédia sous le Titre de Pasteur.

Pour remplir l’office de bon pasteur, il ne craignit pas de renoncer à sa propre vie, et répandit son sang pour ses brebis et pour le Christ, Pasteur suprême. Il reçut en même temps que la couronne du martyre la couronne de Vie que Dieu a promise à ceux qui L’aiment, et fut enseveli en 157 au Vatican.

557

Saint Pie, né à Aquilée, vint de bonne heure à Rome et fut admis au nombre des Diacres. Sa piété lui fit donner le nom de Pie (Pius).

À la mort du Pape saint Hygin, il fut élu pour lui succéder et créé Souverain Pontife sous l’empereur Antonin le Pieux, le 9 avril 142.

Avec les lumières de saint Justin, le philosophe chrétien, il combattit l’hérésie de Valentin et refusa de communiquer avec Marcion, qui tentait d’introduire dans l’Église la doctrine fataliste des deux principes.

Sur les instances de sainte Praxède, fille du sénateur Pudens, il consentit à établir une fontaine baptismale dans son palais du Viminal, rendu si vénérable par le séjour qu’y avait fait saint Pierre.

Il établit une peine contre les prêtres par la négligence de qui quelque goutte du Sang du Seigneur tomberait du calice :

« Qu’ils fassent, dit-il, une pénitence de quarante jours si quelque goutte tombe sur le sol ; de trois, si c’est sur l’autel ; de quatre, si c’est sur le linge supérieur ; de neuf, si c’est sur le linge inférieur ; de vingt, si c’est sur le quatrième. Partout où on pourrait recueillir une goutte, et partout où elle tombe, qu’on l’enlève avec la langue ; autrement qu’on lave et qu’on racle la place, qu’on brûle ce qui sera resté du lavage ou de l’éradation et qu’on en porte les cendres dans la sacristie ».

Saint Pie Ier, ayant porté beaucoup d’autres excellents décrets, fut couronné du martyre et enseveli dans la crypte vaticane le 5 des ides de juillet. C’était l’an 157, Antonin le Pieux étant empereur. Il avait siégé neuf ans, cinq mois, vingt-sept jours, et créé en cinq ordinations, au mois de décembre, dix-huit prêtres, vingt et un diacres et douze évêques pour divers lieux.


Dimanche 28 avril 2024
4e dimanche après Pâques
2e classe
Temps Pascal

En ce 4e dimanche après Pâques, cliquer sous la date du jour ci-dessus : « 4e dimanche après Pâques ».


S. Pierre Chanel,

premier martyr et

patron de l’Océanie.


S. Louis-Marie Grignion de Montfort,

confesseur


Au diocèse de Bruxelles-Malines :

Dédicace de l’église métropolitaine

(1re classe).


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui donnez à Vos fidèles de n’avoir plus qu’un seul vouloir, accordez à Vos peuples d’aimer ce que Vous leur commandez, de désirer ce que Vous leur promettez ; afin qu’au milieu des changements de ce monde, nos cœurs demeurent fixés là où sont les joies véritables. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Paul de la Croix naquit à Ovada (État de Gênes) en 1694.

Comme son nom l’indique, il eût toute sa vie un brûlant amour pour Jésus crucifié.

« Cloué à la Croix avec le Christ », il se consacra à prêcher partout, avec une charité singulière, le mystère de la Croix. Il institua comme ouvriers de cette grande œuvre dans l’Église les Passionnistes qui font le vœu de propager le souvenir béni de la Passion du Sauveur.


Consumé par l’amour qu’il puisait dans le Saint Sacrifice de la Messe, qui est « le mémorial perpétuel de la Charité sans bornes du Christ », il s’offrit à Dieu avec Jésus « comme une oblation d’agréable odeur » et mourut en 1775.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Souffrons, comme saint Paul de la Croix, avec le Sauveur crucifié, afin de pouvoir nous réjouir avec Jésus ressuscité.

Méditation du jour
Le cœur du juste est inébranlable  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts|