S. Maximin (ou Mesmin)
15 décembre
Saint Mesmin (ou Maximin) multiplie du vin et du froment dans une famine, afin d’avoir de quoi continuer ses aumônes envers le peuple affligé et presque consumé par la faim.
Saint Mesmin (ou Maximin) multiplie du vin et du froment dans une famine,
afin d’avoir de quoi continuer ses aumônes envers le peuple affligé et presque consumé par la faim.

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Saint Mesmin ou Maximin était de Verdun en Lorraine, où il naquit entre le milieu et la fin du Ve siècle. Il eut deux frères d’une éminente vertu, savoir : saint Viton, que saint Sulpice fit nommer Évêque de Verdun ; et saint Loup le Jeune, qui fut Évêque de Troyes.

Il suivit à Orléans son oncle saint Euspice, archidiacre de Verdun et ami de Clovis, qui, chargé par ce prince de fonder une abbaye près d’Orléans, lui donna le nom de Mesmi ou Micy. Il fut ordonné diacre et ensuite élevé à la dignité sacerdotale par Eusèbe, évêque d’Orléans ; et il assembla en fort peu de temps, conjointement avec saint Euspice, un grand nombre de religieux d’une piété et d’une ferveur admirables.

La conduite de cette abbaye demeura bientôt à lui seul par la mort du bienheureux vieillard, qui arriva deux ans après sa fondation. Il en eut tant de douleur, que l’Évêque Eusèbe fut obligé d’aller exprès à Micy, de l’emmener même en son palais et de l’y retenir plusieurs jours, pour le consoler de cette perte.

Étant retourné en son abbaye, ses vertus y parurent avec encore plus d’éclat qu’auparavant. C’était un parfait modèle d’humilité, de patience, de douceur, d’affabilité et de toutes les autres perfections religieuses. Sa communauté grossissait de jour en jour, parce que chacun s’empressait de se mettre sous sa conduite ; que les solitaires mêmes quittaient leurs déserts et les moines leurs abbayes, pour venir se soumettre à la direction d’un homme si éclairé.

Sa charité envers les pauvres n’avait point de bornes ; et son monastère s’étant extrêmement enrichi par le soin qu’il prenait de cultiver les terres que le roi lui avait données, il répandait abondamment sur les nécessiteux les biens qu’il recevait de la main libérale de Dieu.

Le don des miracles lui fut conféré d’une manière très excellente. Il apaisa par sa seule parole une tempête, qui allait faire périr des bateaux de blé qu’il avait sur la Loire. Il multiplia du vin et du froment dans une famine, afin d’avoir de quoi continuer ses aumônes envers le peuple affligé et presque consumé par la faim. Il fit quantité d’autres prodiges, qui le firent respecter comme le Thaumaturge de son siècle.

Sa vie ne fut pas fort longue, parce qu’il fut bientôt mûr pour l’Éternité. Il mourut entre les bras de ses enfants, plein de mérite et de gloire, l’année 520, saint Hormisdas étant pape, Justin empereur d’Orient, Clotaire Ier roi de France, et Théodoric dit le Grand, roi des Ostrogoths et assassin du hun Odoacre allié aux Romain pour destituer le dernier Empereur Romulus Augustule âgé de douze ans.

Nous avons deux Vies de ce bienheureux Abbé dans les Actes des Saints du P. Mabillon : l’une d’un anonyme fort ancien ; l’autre, d’Arnould, moine de Micy. Nous y avons aussi un livre de ses miracles, composé par Letald, religieux de la même abbaye.


Samedi 5 octobre 2024
de la Sainte Vierge
4e classe
Temps après la Pentecôte

1er samedi du mois


Oraison - collecte
Accordez, Seigneur, à Vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps, et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, donnez-nous, d’être délivrés des tristesses du temps présent et de goûter les joies de l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Placide et ses Compagnons, martyrs :


Ô Dieu qui nous faites la grâce d’honorer la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Placide et ses Compagnons, accordez-nous de jouir de leur société dans l’éternité bienheureuse. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La sainteté de saint Benoît dans sa grotte de Subiaco attira bientôt autour de lui de nombreux disciples, parmi lesquels les deux plus grands furent saint Maur, l’apôtre de l’Ordre Bénédictin en France, et saint Placide.


Confiés tous deux au saint Patriarche, le premier à douze ans et le second dès l’âge de sept ans, par leurs parents qui appartenaient aux plus illustres familles patriciennes de Rome, ils firent, sous la direction d’un tel maître, les plus rapides progrès dans la sainteté.


Saint Benoît avait une prédilection toute spéciale pour le jeune Placide, et de même que le Sauveur choisissait quelques-uns de Ses disciples pour être témoins de Ses miracles, il aimait à se faire accompagner de ce pieux enfant lorsque Dieu lui donnait d’en opérer.

Un jour que puisant de l’eau dans le lac de Subiaco, saint Placide y était tombé et que les flots l’emportaient loin de la rive, l’homme de Dieu envoya saint Maur qui en marchant miraculeusement sur l’eau, le délivra.

Ayant suivi saint Benoît au Mont-Cassin avec saint Maur, il y fut l’un des plus fermes soutiens du grand Patriarche des Moines d’Occident.


Aujourd’hui l’Office et la Messe célèbrent la mémoire de plusieurs Chrétiens qui furent mis à mort en Sicile vers 541 par des pirates sarrasins. D’après une pieuse tradition ces martyrs étaient saint Placide, sa sœur et les moines que saint Benoît avait envoyés avec lui.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Si vous n’avez pas bien servi Dieu depuis votre enfance, réparez le temps perdu.

Méditation du jour
Que chacun ait confiance en l’ « Ave Maria »  suite

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