S. Maximin (ou Mesmin)
15 décembre
Saint Mesmin (ou Maximin) multiplie du vin et du froment dans une famine, afin d’avoir de quoi continuer ses aumônes envers le peuple affligé et presque consumé par la faim.
Saint Mesmin (ou Maximin) multiplie du vin et du froment dans une famine,
afin d’avoir de quoi continuer ses aumônes envers le peuple affligé et presque consumé par la faim.

1106

Saint Mesmin ou Maximin était de Verdun en Lorraine, où il naquit entre le milieu et la fin du Ve siècle. Il eut deux frères d’une éminente vertu, savoir : saint Viton, que saint Sulpice fit nommer Évêque de Verdun ; et saint Loup le Jeune, qui fut Évêque de Troyes.

Il suivit à Orléans son oncle saint Euspice, archidiacre de Verdun et ami de Clovis, qui, chargé par ce prince de fonder une abbaye près d’Orléans, lui donna le nom de Mesmi ou Micy. Il fut ordonné diacre et ensuite élevé à la dignité sacerdotale par Eusèbe, évêque d’Orléans ; et il assembla en fort peu de temps, conjointement avec saint Euspice, un grand nombre de religieux d’une piété et d’une ferveur admirables.

La conduite de cette abbaye demeura bientôt à lui seul par la mort du bienheureux vieillard, qui arriva deux ans après sa fondation. Il en eut tant de douleur, que l’Évêque Eusèbe fut obligé d’aller exprès à Micy, de l’emmener même en son palais et de l’y retenir plusieurs jours, pour le consoler de cette perte.

Étant retourné en son abbaye, ses vertus y parurent avec encore plus d’éclat qu’auparavant. C’était un parfait modèle d’humilité, de patience, de douceur, d’affabilité et de toutes les autres perfections religieuses. Sa communauté grossissait de jour en jour, parce que chacun s’empressait de se mettre sous sa conduite ; que les solitaires mêmes quittaient leurs déserts et les moines leurs abbayes, pour venir se soumettre à la direction d’un homme si éclairé.

Sa charité envers les pauvres n’avait point de bornes ; et son monastère s’étant extrêmement enrichi par le soin qu’il prenait de cultiver les terres que le roi lui avait données, il répandait abondamment sur les nécessiteux les biens qu’il recevait de la main libérale de Dieu.

Le don des miracles lui fut conféré d’une manière très excellente. Il apaisa par sa seule parole une tempête, qui allait faire périr des bateaux de blé qu’il avait sur la Loire. Il multiplia du vin et du froment dans une famine, afin d’avoir de quoi continuer ses aumônes envers le peuple affligé et presque consumé par la faim. Il fit quantité d’autres prodiges, qui le firent respecter comme le Thaumaturge de son siècle.

Sa vie ne fut pas fort longue, parce qu’il fut bientôt mûr pour l’Éternité. Il mourut entre les bras de ses enfants, plein de mérite et de gloire, l’année 520, saint Hormisdas étant pape, Justin empereur d’Orient, Clotaire Ier roi de France, et Théodoric dit le Grand, roi des Ostrogoths et assassin du hun Odoacre allié aux Romains pour destituer le dernier Empereur Romulus Augustule âgé de douze ans.

Nous avons deux Vies de ce bienheureux Abbé dans les Actes des Saints du P. Mabillon : l’une d’un anonyme fort ancien ; l’autre, d’Arnould, moine de Micy. Nous y avons aussi un livre de ses miracles, composé par Letald, religieux de la même abbaye.


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
Notre vie et l’Éternité  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |