S. Mélaine
6 janvier

1571

D’après une ancienne chronique, saint Mélaine naquit vers 460, saint Léon Ier étant Pape, Majorien empereur à Rome et Léon Ier empereur à Byzance, au bourg de Platz (auj. Brains), près Vannes. Beau, noble, pieux, versé dans la connaissance des Écritures, il vit sa réputation s’étendre rapidement, surtout après avoir guéri un prince breton d’une maladie cruelle et chassé un démon du corps de sa fille. À cette époque, il gouvernait un monastère qu’il avait fondé en son lieu natal, à la place d’un temple druidique, et qui, par la suite, fut soumis à la règle de saint Benoît.


Vers 505, il succéda comme évêque de Rennes à saint Amand, qui l’avait désigné en mourant au choix du peuple et du clergé. Le roi Clovis, lors de son invasion en Bretagne, eut, dit-on, l’occasion de le connaître et d’admirer ses vertus. Ce qui est plus certain, c’est que saint Mélaine assista en 511 au concile d’Orléans, et qu’à son retour de celui d’Angers, il alla mourir dans son monastère le 6 novembre 530, Boniface II étant Pape et Justinien empereur à Constantinople. Son corps fut rapporté à Rennes, et on lui éleva une magnifique église.


Jeudi 18 septembre 2025
S. Joseph de Cupertino,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu qui, après que Votre Fils unique eut été élevé de terre, avez voulu attirer tout à Lui, faites, dans Votre miséricorde, que, nous élevant au-dessus de tous les désirs terrestres, à l’exemple et par les mérites de Votre séraphique Confesseur Joseph, nous méritions d’arriver auprès de Celui qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Humble fils de saint François d’Assise, dont nous célébrions hier les Stigmates, saint Joseph glorifie aussi la Croix de Jésus que la liturgie exaltait il y a quelques jours (14 septembre).


Comme le séraphique patriarche, il s’appliqua en effet à rester attaché à la Croix par une pauvreté complète, une obéissance héroïque et une pureté virginale.

Grâce à son esprit de sacrifice et de prière, il acceptait avec une sainte patience et une grande sérénité d’âme les outrages, les reproches et toutes sortes d’injures.

Aussi Dieu, qui exalte les humbles, le fit passer du rang des Frères dans celui des Clercs, et l’éleva jusqu’au Sacerdoce.


Il opérait de tels miracles qu’il supplia le Ciel de lui retirer les dons remarquables dont il était comblé.

Il mourut saintement à Osimo, en 1663.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Les adversités, les tribulations de la vie sont les grâces les plus particulières et les plus désirables ; recevons-les comme telles, avec patience, avec constance et avec joie.

(Saint Joseph de Cupertino)


Méditation du jour
Saint Joseph de Cupertino  suite

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