S. Marius, Ste Marthe,
S. Audifax et S. Abachus
19 janvier

RÉSUMÉ :

Saint Marius et sainte Marthe, son épouse, étaient de nobles persans qui vinrent avec leurs deux fils saint Audifax et saint Abachus à Rome, sous l’empereur Claude II, pour y rendre leurs hommages à Dieu.

Ils y visitèrent des Chrétiens mis en prison pour leur Foi : « Vous avez eu compassion des prisonniers », dit l’Épître. Ils se dévouèrent aussi de mille façons au service de la religion et eurent bientôt eux-mêmes à soutenir le grand combat de souffrances, car « on les livra aux tortures et on les fit mourir ».

« Sans craindre ceux qui les persécutaient », ils subirent tous ces supplices avec des paroles d’actions de grâces sur les lèvres, car ils y voyaient, comme « le passereau délivré des filets des chasseurs qui s’échappe vers le ciel », le moyen d’aller jouir à tout jamais de Dieu dans la joie.

Ils furent martyrisés l’an 270.


Demandons à Jésus-Christ « qui Se montra si admirable dans ces Martyrs » de manifester aussi dans nos âmes les effets de Sa puissance divine afin que, « jouissant de la paix en cette vie, nous recevions en l’autre la récompense éternelle ».

1195

Saint Marius, né en perse d’une race noble, accompagné de son épouse sainte Marthe, noble comme lui, et de ses deux fils, saint Audifax et saint Abachus, vint à Rome, sous l’empire de Claude, pour vénérer les tombeau des Martyrs. Ils secouraient les Chrétiens jetés dans les fers et leur prodiguaient leurs soins et leurs richesses, et ils ensevelissaient les corps des Saints.


Saisis tous pour ce motif, et, malgré les menaces et la terreur, refusant de sacrifier aux dieux, ils furent d’abord frappés de coups de bâton, puis attachés avec des cordes, brûlés par des flambeaux ardents et déchirés par des ongles de fer. On leur coupa ensuite les mains, on les lia par le cou et on les traîna à travers la Ville, le long de la voie Cornelia, jusqu’au XIIIe mille, dans le lieu nommé Nymphé, où on les mit à mort.


On commença par sainte Marthe, qui avait vivement exhorté son époux et ses fils à supporter courageusement les supplices pour la Foi de Jésus-Christ. Puis on trancha la tête aux autres sur le même terrain, et on jeta les corps dans le feu. Félicité, noble matrone romaine, les recueillit à demi consumés et les fit ensevelir dans un de ces domaines.


Samedi 17 mai 2025
S. Pascal Baylon,

confesseur
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez orné l’âme du bienheureux Pascal Votre Confesseur, d’un admirable et tendre amour pour les mystères sacrés de Votre Corps et de Votre Sang, accordez-nous, dans Votre bonté, que nous méritions de retirer de ce banquet divin la même abondance de  grâces, qu’il y a trouvée. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né dans le royaume d’Aragon en Espagne, saint Pascal passa son enfance à garder les troupeaux.

À vingt ans, il entra dans l’Ordre des Frères Mineurs déchaussés, où il devint un modèle de la plus grande austérité, de la plus complète obéissance et de la pauvreté séraphique la plus parfaite.

Sa méditation des choses de Dieu était si profonde qu’elle le plongeait dans des extases d’amour. Il y puisa une science des choses divines qui le rendait capable de parler sur les mystères les plus obscurs de la foi.

Il fut surtout célèbre par sa dévotion envers le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie et passait des heures en prières devant le tabernacle. Le Pape Léon XIII l’a déclaré protecteur des Congrès et de toutes les Œuvres eucharistiques.

Comme « les serviteurs qui attendent leur maître », saint Pascal attendit la venue de Jésus et à l’heure même qu’il avait prédite, le 17 mai 1592, jour de la Pentecôte et anniversaire de sa naissance, il monta au Ciel à la suite du Christ ressuscité.

Imitons l’amour de saint Pascal envers l’Eucharistie « afin de mériter de retirer de ce banquet la même abondance des grâces qu’il y a trouvées ».



Résolution pratique du jour
Appliquez-vous à une dévotion tendre et continuelle envers la sainte Eucharistie.

Méditation du jour
Puissance de la prière publique  suite

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