S. Marcellin,
1er évêque d’Embrun
20 avril

On lit au Martyrologe romain de ce jour :


À Embrun, dans les Gaules, saint Marcellin, premier Évêque de cette ville.

Sous l’inspiration de Dieu, il vint d’Afrique avec ses Saints compagnons Vincent et Domnin.

Par sa parole et par ses miracles, qui continuent encore de nos jours, il éclaira la plus grande partie des peuples répandus dans les Alpes Maritimes [au sens romain], et les convertit à la Foi du Christ.

Saint Marcellin, premier Évêque d
Saint Marcellin, premier Évêque d'Embrun et ses Compagnons,
saint Vincent et saint Domnin premier Évêque de Digne.

1366

Saint Marcellin était originaire d’Afrique. Il passa en Italie, et de là dans la Gaule, en compagnie de saint Vincent et de saint Domnin, et prêcha l’Évangile aux populations qui avoisinaient les Alpes.

Il établit sa demeure à Embrun, et s’occupa d’y raviver la Foi, presque éteinte faute de pasteurs. Lorsqu’il eut rendu la ville toute chrétienne par une prédication assidue, il invita saint Eusèbe, Évêque de Verceil, à venir consacrer l’oratoire qu’il avait construit ; le savant prélat céda à son désir, et lui conféra en même temps l’onction épiscopale, afin qu’il pût gouverner avec autorité l’Église qui lui devait la vie. Après son sacre, saint Marcellin chargea ses deux coopérateurs d’aller catéchiser les pays environnants.

Il mourut en 373, à Embrun, saint Damase Ier étant Pape, Valentinien empereur d’Occident et Valens empereur d’Orient.

Saint Grégoire de Tours lui donne de grands éloges et rapporte plusieurs miracles opérés soit à son tombeau, soit à son baptistère, dont un jour l’eau s’était renouvelée d’elle-même.


Mardi 21 janvier 2025
Ste Agnès,

vierge et martyre
3e classe

Temps après l’Épiphanie



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui choisissez ce qu’il y a de faible dans le monde, pour confondre les forts, accordez-nous par Votre miséricorde que, célébrant la solennité de la bienheureuse Agnès, Votre Vierge et Martyre, nous ressentions auprès de Vous les effets de sa protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La Messe d’aujourd’hui nous rappelle l’un des plus touchants et glorieux triomphes de Jésus sur le monde.

Sainte Agnès, enfant d’une des plus nobles familles de Rome, va au-devant de l’Époux et se consacre à Lui à l’âge de 10 ans. Jésus alors « fait par elle des prodiges admirables ».


Le fils du préfet de Rome la demande en mariage et elle répond : « Celui à qui je suis fiancée, c’est le Christ que servent les Anges ». L’on veut alors attenter par la violence à sa vertu, mais « Dieu délivre son corps de la perdition ». On la jette sur un bûcher ardent et elle n’est point brûlée par le feu ».

Condamnée à avoir la tête tranchée, elle encourage son bourreau qui hésite : « Frappez sans crainte car la fiancée fait injure à l’Époux si elle Le fait attendre ».


À l’âge de 13 ans (l’an 304), cette faible enfant confond les puissants de cette terre. On éleva sur son tombeau, à la voie Nomentane, la magnifique basilique qui existe encore, et son nom fut inscrit vers la fin du Ve siècle avec celui de cinq autres martyres, au Canon de la Messe.

À la basilique de Sainte-Agnès est annexé un monastère bénédictin. Les Bénédictines de Sainte-Cécile, au Transtévère, élèvent les agneaux bénis ce jour dont la laine sert à la confection des palliums. Chaque année, en effet, le 21 janvier, à Sainte-Agnès-hors-les-Murs, après la Messe pontificale célébrée par l’Abbé des Chanoines réguliers de Latran, on porte sur l’autel deux agneaux blancs ornés de fleurs et de rubans, couchés sur des corbeilles de soie à crépines d’or.


Le chœur chante l’antienne « Stans a dextris ejus agnus nive candidior, Christus Sibi sponsam consecravit et martyrem » ; puis le célébrant bénit les agneaux. Une députation du Chapitre de Latran les porte ensuite au Pape qui les bénit de nouveau et les envoie aux religieuses chargées de nourrir les agneaux et de confectionner les palliums.

Le 28 juin, le Pape, dans la basilique Saint-Pierre, bénit les palliums, qui sont ensuite placés dans un riche coffret ciselé de vermeil, don de Benoît XIV, et déposés dans la Confession sur la tombe de saint Pierre, pour être ultérieurement envoyés par le Pape aux archevêques et par privilège à certains évêques.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ayez un soin jaloux de conserver dans la pureté votre âme non moins que votre corps.

Méditation du jour
Le bienfaisant devoir de la prière  suite

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