S. Macaire le Jeune
2 janvier

RÉSUMÉ :

Plusieurs Saints de l’Église d’Orient ont porté le nom de Macaire qui, en grec, signifie heureux ; mais il en est deux plus renommés, disciples de saint Antoine, et unis par les liens d’une tendre amitié.


Saint Macaire d’Alexandrie, (« le Jeune ») natif de cette ville où il pratiquait le négoce, avait dépassé la quarantaine quand il reçut le Baptême. S’étant retiré dans la solitude, il atteignit bientôt une si haute excellence que saint Antoine dit à son sujet que « le Saint-Esprit s’était reposé sur lui ».

Il vécut, à ce qu’on croit, dans le désert de Nitria, qui, d’après le nombre des ascètes, fut appelé les Cellules, et visita probablement d’autres parties de la Libye. Ami de saint Macaire l’Ancien dit l’Égyptien ; exilé pour la cause de l’orthodoxie de la Foi ; bien qu’il eût un talent extraordinaire pour la conduite des religieux, il se déroba à cet honneur et, sur la fin de sa vie, alla s’offrir comme novice au monastère de Tabenne, que venait de fonder saint Pacôme. Il mourut, dit-on, centenaire, vers 394.

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Saint Macaire le Jeune naquit à Alexandrie au commencement du IVe siècle. Le trait suivant prouve qu’il passa son enfance dans une grande pureté de cœur : menant paître son troupeau avec d’autres enfants de son âge, il ramassa par terre une figue volée par ses compagnons. Réfléchissant ensuite sur cette action, il la pleura longtemps avec une profonde douleur.

Cette âme d’élite n’était point faite pour le monde, et Dieu fit naître en elle la noble passion de marcher sur les traces des Antoine, des Pacôme et de tant d’illustres Saints qui, vivant dans la solitude des déserts, au milieu des plus effrayantes pénitences, étaient la gloire de l’Église et l’admiration du monde.

Sa ferveur le fit tellement avancer, dès sa jeunesse, en la perfection évangélique, qu’on le regardait à bon droit comme un maître dont les essais égalaient déjà les merveilles de vertus des vieux solitaires. Son recueillement était continuel ; saint Macaire ne parlait qu’à Dieu. Ses austérités dépassaient toute imagination ; après avoir vécu plusieurs années ne mangeant que des herbes crues, il en vint bientôt à ne manger qu’une fois par semaine.

Non moins admirable était son détachement : un jour il présenta lui-même au voleur qui venait de dévaliser sa propre cellule, un instrument de travail que le malheureux n’avait pas aperçu. L’âme de toutes ces héroïques vertus, c’étaient la contemplation et la prière ; il y passait ses jours et ses nuits ; « Allons, mon âme, disait-il, montez au Ciel et méprisez toutes les vanités de la terre. Vous y trouverez un Dieu, Créateur de l’univers, que les Anges adorent ; à Lui seul il faut vous attacher ».

Est-il étonnant que saint Macaire soit devenu la terreur des démons ? Nulle puissance infernale ne saurait nuire à celui qui s’est complètement vaincu lui-même. Il joignit à tant de gloires celle d’être persécuté par les hérétiques ariens, et s’endormit dans la paix du Seigneur, après plus de soixante ans passés dans la solitude. C’était vers l’an 394, saint Sirice étant pape, Théodose empereur d’Orient et Eugène en Italie.

De tels exemples ne sont-ils point une éloquente condamnation du monde, de ses passions et de ses vices ? Le bonheur n’est pas où la plupart des hommes le cherchent ; il est dans la pratique de l’Évangile et dans la fermeté constante à se vaincre soi-même.

C’est bien en lisant la vie d’un Saint si mortifié et si détaché de la terre qu’on saisit toute la lumineuse vérité de ces paroles de la Sainte Écriture : « Vanité des vanités, tout est vanité, hors aimer Dieu et Le servir… Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme ?… Bienheureux ceux qui pleurent… Bienheureux ceux qui souffrent !… ».


Samedi 6 décembre 2025
S. Nicolas,

évêque et confesseur
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la première semaine de l’Avent
1er samedi du mois


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables miracles, le bienheureux Pontife Nicolas ; accordez-nous, s’il Vous plaît, par ses mérites et ses prières d’être préservés des feux de l’enfer. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Nicolas, surnommé le Grand, naquit en Asie Mineure. Dieu le glorifia par des miracles sans nombre, et l’Église, envisageant la puissance qu’il avait sur les flammes, nous fait demander d’être préservés, par son intercession, du feu de l’enfer.


Nommé archevêque de Myre, sa sollicitude pastorale s’étendit à toutes les nécessités de son troupeau. Il prit part au concile de Nicée où fut condamné l’Arianisme.

Mettant en valeur les talents dont nous parle l’Évangile, il pratiquait tout à la fois les œuvres de miséricorde spirituelle et temporelle, témoin ces aumônes jetées discrètement par une fenêtre pour sauver l’honneur de trois jeunes filles, et rappelées, de nos jours encore, par la fête enfantine où l’on attribue à la générosité de saint Nicolas les cadeaux trouvés sous la cheminée.


Il mourut en 324. Ses reliques sont conservées à Bari (Italie).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Comprenez l’importance d’une éducation chrétienne, et procurez-la aux enfants, quand vous le pouvez. Aidons le prochain dans ses nécessités d’âme et de corps.

Priez pour les écoles catholiques, s’il en existe encore de vraies, et pour leurs maîtres.


Méditation du jour
Le respect de l’autorité (légitime) suite

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