S. Louis d’Anjou (de Brignoles)
19 août
Saint Louis d
Saint Louis d'Anjou le Provençal, petit-neveu du roi saint Louis.

754

Saint Louis, évêque de Toulouse, petit-neveu de saint Louis, roi de France, fils de Charles le Boiteux, roi de Naples et de Jérusalem, naquit à Brignoles, en Provence, l’an 1274, le Bienheureux Grégoire X étant pape, Rodolphe Ier empereur germanique et Philippe III roi de France.

Il parut, dès son enfance, n’avoir d’inclination que pour la vertu. Ses récréations même se rapportaient à Dieu : il n’en choisissait que de sérieuses et ne s’y livrait que pour donner à son corps l’exercice nécessaire et conserver la vigueur de son esprit. Sa promenade ordinaire consistait à visiter les églises et les monastères. À l’âge de sept ans, il pratiquait déjà la pénitence, et souvent il couchait sur une natte étendue auprès de son lit.

Il fut tout particulièrement remarquable par sa pureté angélique, qui ne se ressentit en rien de la mollesse des cours ni des séductions qu’il put rencontrer dans le monde. Sa charité pour les pauvres était extraordinaire. Un jour qu’il sortait des cuisines du palais, son père, prévenu par des valets malveillants, lui demanda ce qu’il portait sous son manteau. Saint Louis, tremblant, ouvre le manteau, qui ne contenait qu’un bouquet de fleurs magnifiques, bien qu’on fût en hiver.

À l’âge de quatorze ans, il fut envoyé comme otage, avec deux de ses frères, au roi d’Aragon, qui retenait son père prisonnier. Pendant ses sept ans de captivité, il répandit autour de lui le parfum de la patience et de la résignation et fut l’ange consolateur de ses compagnons d’infortune.

À son retour dans sa patrie, saint Louis rencontra sa mère à Florence ; il reçut ses tendres embrassements, après une si longue absence, sans même lever les yeux pour considérer son visage, tant la modestie de l’angélique jeune homme était extraordinaire. Une fois libre, saint Louis s’abandonna aux pieux excès de cette charité qu’il avait tant aimée dès son enfance. Il chérissait surtout les lépreux, les recherchait, les embrassait tendrement, et baisait respectueusement leurs horribles plaies.

Dans une maladie mortelle, il fit vœu d’embrasser la vie religieuse, s’il guérissait. Il guérit en effet, refusa les offres séduisantes d’un mariage royal, renonça même au trône de son père et s’enrôla sous la bannière du séraphique François d’Assise. À peine avait-il consommé son sacrifice, que Dieu l’appela à de plus hautes destinées ; à vingt-deux ans il fut nommé, par le Pape, Évêque de Toulouse.

Son amour pour les pauvres devint plus héroïque que jamais. Un jour qu’il sortait de consoler une pauvre malade fort misérable, ses serviteurs lui firent remarquer que son vêtement était couvert de vermine : « Ce sont là, dit-il en souriant, les perles des pauvres ».

Dieu voulut seulement montrer à la terre ce saint pontife. Au moment de son dernier soupir, une belle rose sortit de sa bouche, et un saint religieux vit les Anges emporter son âme vers les Cieux, le 19 août 1297, Boniface VIII étant pape, Adolphe empereur germanique et Philippe IV le Bel roi de France.


Voir Bulletin Dominical N° 1222-1223 « Nos Saints de Provence » #743


Dimanche 24 septembre 2023
17e dimanche après la Pentecôte
En France :
Solennité de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus patronne seconde de la France

2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
En France : Solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face :


Seigneur, qui avez dit : Si vous ne devenez semblables à des petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des Cieux ; donnez-nous, nous Vous en supplions, de suivre et d’imiter l’humilité et la simplicité de la bienheureuse Vierge Thérèse, afin d’obtenir avec elle les récompenses éternelles. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

et mémoire du 17e dimanche après la Pentecôte :


Seigneur, nous Vous en prions, donnez à Votre peuple la grâce d’éviter l’influence contagieuse du diable, afin qu’avec un cœur pur, il ne cherche que Vous qui êtes Dieu. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La Sainte Vierge apparut au XIIIe siècle à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Pegnafort, et à Jacques, roi d’Aragon, pour leur suggérer de fonder un institut religieux dans le but de délivrer les Chrétiens du joug barbare des Sarrasins qui occupaient à cette époque une grande partie de l’Espagne.


En conséquence, le 10 du mois d’août, de l’an 1218, le roi Jacques décréta l’établissement de l’Ordre royal, militaire et religieux de Notre-Dame de la Merci et concéda à ses membres le privilège de porter sur la poitrine ses propres armes.


Le plus grand nombre d’entre eux étaient chevaliers et tandis que les clercs récitaient l’Office divin dans les commanderies, eux surveillaient les côtes et délivraient les prisonniers.

Cette œuvre se répandit sur toute la surface du globe et produisit des héros de sainteté et des hommes d’une charité et d’une piété incomparables qui se dévouaient à recueillir les aumônes des Chrétiens pour racheter leurs frères et à se donner souvent eux-mêmes comme rançon pour délivrer un grand nombre de captifs.


Célébrée d’abord par l’Ordre de Notre-Dame de la Merci, la fête de ce jour fut étendue à l’Église universelle, par Innocent XII au XVIIe siècle.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez la sainte Vierge pour le rachat de tant d’âmes captives du démon et du vice.

Méditation du jour
Ô Marie, votre amour pour nous n’a pas de bornes  suite

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