S. Liboire
23 juillet

RÉSUMÉ :


Saint Liboire naquit au IVe siècle d’une famille gauloise et quitta tout pour se consacrer au service des autels. Il devint Évêque du Mans et après une vie remplie par la prédication, les prières et les austérités, il mourut en 397.


Saint patron de Paderborn en Allemagne où Charlemagne a fait apporter ses reliques lorsqu’il a fondé la ville.

1462

Saint Liboire, église de Paderborn dont il est le patron.
Saint Liboire, église de Paderborn dont il est le patron.
Ce même jour au Mans est la fête de saint Liboire, Évêque du lieu. Il était français de nation : et dès ses jeunes années, s’adonna fort à l’étude, tant des bonnes Lettres que de la vertu ; si forte qu’ayant atteint l’âge suffisant, il se voua entièrement au service de Dieu, et fut ordonné prêtre. Après la mort de saint Panace, Évêque aussi du Mans, il fut élu d’un commun consentement pour son successeur. Alors parut davantage l’affection qu’il avait pour la perfection, s’adonnant aux jeûnes, veilles et Oraison, et prenant un soin entier du salut de tout son troupeau.

Il eut entre autres choses une telle affection pour l’ornement des lieux dédiés au service de Dieu, que non content de faire dresser, et embellir les églises que ses prédécesseurs avaient fait bâtir, il en fit encore bâtir à ses dépends dix-sept, les noms desquelles sont rapportés par Surius.

Il tint le Siège l’espace de quarante-neuf ans, un peu plus : pendant lequel temps il tint les Ordres 96 fois, ordonna vingt-sept prêtres, 176 diacres et 93 sous-diacres, sans parler des autres Ordres inférieurs. Étant en un âge vieil et caduque, il tomba malade : dont ce grand Évêque de Tours, saint Martin, eut révélation, et ordre en même temps de l’aller voir ; pendant cette venue et cette visite il rendit heureusement son âme à Dieu le 23 jour de juillet, l’an de Notre-Seigneur environ 390, saint Sirice étant pape, Théodose Ier empereur romain d’Orient et d’Occident, et le cinquante de son Siège.

Son corps fut enseveli en l’église, que fit bâtir hors de la ville saint Julien, premier Évêque du Mans, en l’honneur de Dieu et des douze Apôtres. Il en fut le quatrième Évêque.


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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