S. Léonard de Limoges
6 novembre

RÉSUMÉ :

Tenus sur les fonts de baptême par le grand roi Clovis, Léonher ou Léonard, élevé dans l’abbaye de Mici, près d’Orléans, s’attacha à saint Remy et acquit bientôt une telle renommée de vertu, que son illustre parrain voulut l’appeler près de lui et lui conférer un évêché.

Saint Léonard refusa et se contenta de solliciter du roi la liberté de parcourir les prisons et de délivrer les captifs qui en seraient dignes.

Il se retira ensuite dans une forêt voisine de Limoges, où il bâtit un ermitage et une chapelle à la sainte Vierge.

Les exemples de sa Foi et de sa mortification, ainsi que l’éclat de ses miracles, attiraient de nombreux pèlerins près de lui. Il mourut saintement dans sa solitude, le 6 novembre 559.

Prince parrainé à son Baptême par Clovis, formé par saint Remi, saint Léonard convertit de nombreux prisonniers puis se retira dans une solitude en Limousin.
Prince parrainé à son Baptême par Clovis, formé par saint Remi,
saint Léonard convertit de nombreux prisonniers
puis se retira dans une solitude en Limousin.

982

Parmi les jeunes seigneurs de la cour de Clovis qui abjurèrent le paganisme après la bataille de Tolbiac, il y avait un brillant officier nommé Léonard.

Pour des hommes de cette trempe, la vertu commune ne suffit pas : il faut tirer toutes les conséquences de l’Évangile, et aux préceptes ajouter les conseils. Léonard, devenu Chrétien, eut la sublime ambition d’être tout à Dieu sans partage et sans réserve : il se fit moine.

À l’école de saint Remi, près duquel il se fixa, il fit de rapides progrès dans la vertu. « Il était, dit son historien, affable dans ses entretiens, fidèle à ses promesses, prodigue par ses aumônes, modeste en ses paroles, si humble et si simple en tout ce qu’il faisait, qu’on lui aurait donné une origine pauvre plutôt que seigneuriale ».

Clovis, informé par la voix publique de sa sainteté et des merveilles que Dieu opérait par ses mains, voulut le faire évêque ; mais saint Léonard, qui avait abandonné les honneurs, refusa de les retrouver :

« —Eh bien ! lui dit le roi, demandez-moi quelque grâce, je vous l’accorderai.

« —Ô prince ! dit saint Léonard, accordez-moi le pouvoir de visiter les prisons et de délivrer les prisonniers que je jugerai dignes de cette faveur ». Clovis fut heureux d’y consentir.

Le saint moine passa quelque temps à Orléans, près de saint Mesmin, abbé de Mici, pour se former aux règles de la vie monastique, puis il traversa le Berry, où il prêcha la Foi à des populations encore païennes et obtint un succès immense par sa parole et par ses nombreux miracles. De là il se rendit en Aquitaine et chercha un lieu solitaire pour se livrer à la prière et à la contemplation des choses célestes.

Il trouva cette retraite dans une forêt, près de Limoges, et y mena, pendant vingt ans, une vie plus angélique qu’humaine, dont Dieu seul a le secret, mais que nous pouvons nous représenter en nous reportant à la vie des plus illustres anachorètes. Un miracle le fit connaître. Il fut inspiré d’aller rendre la santé à l’épouse du roi Théodebert, qui était mourante. En récompense de ce bienfait, le prince donna à l’humble moine toute la forêt ; mais il n’en accepta qu’une partie, pour y bâtir une église.

À sa parole, une source d’eau vive sortit de terre pour alimenter son ermitage. La solitude de ces lieux autrefois sauvages fut bientôt envahie. Une infinité de malades se faisaient transporter auprès du Saint et obtenaient leur guérison ; d’autres venaient entendre sa parole et recevoir ses avis. Mais surtout, les prisonniers échappés de leur cachot par l’effet de ses prières venaient lui présenter leurs fers en hommage, et recevoir de lui les leçons de la pénitence et de la vie chrétienne.

Saint Léonard mourut le 6 novembre. C’était l’an 559, Pélage Ier étant pape, Justinien empereur d’Orient et Clotaire Ier roi des Francs.

Plus tard, il sera le Saint préféré des Croisés.


Mardi 15 juillet 2025
S. Henri,

empereur et confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, en ce jour, avez fait passer le bienheureux Henri, Votre Confesseur, d’un trône de la terre au royaume du Ciel : nous Vous demandons humblement que, comme en le prévenant par l’abondance de Votre grâce, vous l’avez fait triompher des attraits du siècle, ainsi Vous nous fassiez, à son imitation, éviter les séductions du monde et parvenir jusqu’à Vous avec des cœurs purs. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Henri II, surnommé le Pieux, fut roi de Bavière en 972, roi de Germanie en 1002, et chef du Saint Empire Romain de 1014 à 1024. Il fit serment à Benoît VIII, qui l’avait sacré, « de lui garder à lui et à ses successeurs la fidélité en toutes choses ».


Il mit ses soins et son application à étendre la religion, en relevant les églises détruites, et en fondant des monastères qu’il enrichit de ses largesses. Retenu au Mont-Cassin par une grave maladie, il en fut guéri d’une manière miraculeuse, grâce à l’intercession de saint Benoît. Voulant être prêt à la venue du divin Maître, il rentra d’Italie par la France, se fit agréger à la Communauté de Cluny, et sollicita son admission à l’abbaye bénédictine de Saint-Vanne de Verdun.


L’abbé le reçut, mais lui ordonna aussitôt, au nom de l’obéissance religieuse, de remonter sur le trône impérial. Il eut tellement à cœur la loi de Dieu qu’il garda une absolue virginité dans le mariage. Aussi résolut-il, d’accord avec sa sainte épouse Cunégonde, de faire de Jésus-Christ leur héritier. Il fonda dans ce dessein l’évêché de Bamberg, auquel il laissa tous ses biens. Il fut inhumé dans cette église en 1024.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Rappelez-vous que la sainteté peut s’acquérir dans tous les états.

Méditation du jour
Confiance en la divine miséricorde  suite

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