S. Léandre
27 février

(Les années bissextiles, les Saints du 24 février sont fêtés le lendemain 25 février, ceux du 25 le 26,… jusqu’aux Saints du 28 fêtés le lendemain 29 février.)


RÉSUMÉ :

Saint Léandre appartenait à la race royale des Ostrogoths et fut d’une famille de Saints. Ses deux frères, saint Fulgence et saint Isidore, sa sœur sainte Florentine, ont reçu comme lui les honneurs sacrés, et son autre sœur Théodosie, mariée au roi Léovigilde, fut la mère de l’illustre martyr saint Herménégilde.

Simple religieux à Séville, saint Léandre fut promu à l’Archevêché de cette grande cité par les suffrages unanimes du clergé et du peuple.

Son beau-frère Léovigilde était arien et persécutait les Catholiques, à ce point qu’il fit mettre à mort son propre fils, saint Herménégilde, converti par saint Léandre.

Saint Léandre fut exilé, et du fond de son exil il combattit les spoliations de l’Église par d’admirables écrits. Léovigilde, au lit de mort, se repentit et recommanda à saint Léandre son fils Récarède, qui rentra publiquement dans le sein de l’Église.

Saint Léandre présida en qualité de légat du Saint-Siège le troisième concile de Tolède et mérita le titre d’ « apôtre de la nation gothique ». C’est lui qui réforma la liturgie d’Espagne.

Il était lié d’une tendre amitié avec saint Grégoire le Grand, qui lui envoya le pallium et qui, dit-on, lui fit présent de l’image de la Très Sainte Vierge attribuée à saint Luc et si profondément vénérée des pèlerins à Guadalupe.

Saint Léandre, plein de force et de bonnes œuvres, mourut à Séville l’an 596.

Le fils du roi, saint Herménégilde, à l
Le fils du roi, saint Herménégilde, à l'école de saint Léandre, archevêque de Séville.

1284

Saint Léandre, d’une famille princière, naquit en Espagne. Il embrassa de bonne heure la vie monastique et y puisa l’esprit de dévouement et de discipline qui devait lui valoir l’honneur d’exercer une influence prépondérante sur l’avenir de son pays.

Séville fut le théâtre de son zèle et de ses vertus. Moine d’abord, puis Archevêque de cette cité, il créa à l’ombre de sa Métropole une école destinée à propager, en même temps que la Foi catholique, l’étude de toutes les sciences et de tous les arts. Il présidait lui-même aux exercices des maîtres savants et des nombreux élèves qu’il avait su attirer. Parmi ses disciples, le plus célèbre fut son jeune frère, saint Isidore, qui devint son successeur et surpassa sa gloire.

Mais une autre illustration de l’école de saint Léandre fut saint Herménégilde, un des fils du roi arien Léovigilde, c’est lui qui avait gravé au cœur de l’illustre jeune homme cette Foi invincible qui fit de lui la victime de son propre père.

Une des gloires de saint Léandre est d’avoir été un ami intime du grand Pape saint Grégoire le Grand. On aime à trouver ces tendres et fortes amitiés, dont la vie des Saints fournit tant d’exemples, elles seules sont vraies et solides, parce qu’elles reposent sur la seule base ferme et inébranlable, l’amour de Dieu. Rien de plus attendrissant que la correspondance intime de ces deux grands personnages : « Absent par le corps, écrivait le Pape à son fidèle ami, vous êtes toujours présent à mes regards, car je porte gravés au fond de mon cœur les traits de votre visage. Vous saurez lire en votre propre cœur quelle soif ardente j’ai de vous voir… Ma lettre est bien courte, mais elle vous montrera combien je suis écrasé par le poids de ma charge, puisque j’écris si peu à celui que j’aime le plus au monde ».

Quel éloge de notre Saint sous la plume d’un si grand Pape ! Saint Léandre, éprouvé par la persécution, eut enfin le bonheur de voir le triomphe de son Église. Le roi Léovigilde se convertit avant de mourir et mit son fils Récarède sous la conduite du saint Archevêque, qu’il avait exilé. Récarède, éclairé des lumières de la vraie Foi, eut la gloire de ramener tout son peuple au giron de l’Église romaine ; cette gloire, il faut le dire, rejaillit en grande partie sur saint Herménégilde dont le martyre obtint auprès de Dieu la conversion de son père, et sur saint Léandre qui s’empressa d’annoncer la triomphante nouvelle à son ami, le Pape saint Grégoire.

Ses écrits nous ont conservé de nombreuses et touchantes traces de son amour filial et fraternel et des doux souvenirs d’une éducation chrétienne. On ne connaîtrait qu’à demi ce docteur et cet apôtre de l’Espagne, si l’on ignorait que sa vie fut toujours mortifiée et recueillie comme celle d’un moine, sans faste comme celle d’un pauvre de Jésus-Christ, laborieuse comme celle d’un soldat de la Foi. Dieu l’admit à se reposer de ses labeurs le 27 février 596, saint Grégoire le Grand étant pape, Maurice empereur de Byzance, Récarède Ier roi des Visigoths d’Espagne, Théodebert roi d’Austrasie et Clotaire II roi des Francs.


Samedi 27 juillet 2024
de la Sainte Vierge
4e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Accordez, Seigneur, à Vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps, et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, donnez-nous, d’être délivrés des tristesses du temps présent et de goûter les joies de l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pantaléon, martyr :


Faites, s’il Vous plaît, Dieu tout-puissant, que par l’intercession du bienheureux Pantaléon, Votre Martyr, nous soyons délivrés de toute adversité corporelle, et que notre âme soit purifiée de toute pensée mauvaise. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
À Nicomédie, dit le Martyrologe romain, le martyre de saint  Pantaléon, médecin, lequel, ayant été arrêté à cause de sa Foi, par ordre de l’empereur Maximien, fut tourmenté sur le chevalet et brûlé au moyen de torches ardentes ; il fut consolé dans ses tourments par une apparition de Notre-Seigneur, et le glaive mit fin à ses glorieux combats. Il subit le martyre sous Dioclétien vers 303.


Saint Pantaléon est mis par les Grecs au nombre des grands martyrs. Les médecins l’honorent, après saint Luc, comme leur principal patron. C’est l’un des « quatorze Saints Auxiliaires ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Gardez-vous bien de soigner votre corps mieux que votre âme.

Méditation du jour
Le Royaume des Cieux commence dès ici-bas  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts|