S. Laurent de Brindisi
21 juillet

RÉSUMÉ :

Saint Laurent de Brindisi, né le 22 juillet 1559 dans la ville dont il a pris le nom était entré chez les Capucins vénitiens. Savant professeur d’Écriture sainte et de théologie, il se montra polémiste ardent contre l’hérésie luthérienne.

Animateur des troupes chrétiennes qui luttaient contre l’armée ottomane et l’Union des États protestants, il fut aussi un diplomate de valeur, un actif fondateur de couvents, un zélé ministre général de son Ordre.

Il se voua tout particulièrement à l’extension et à la défense du dogme et de la morale catholiques : son œuvre abondante le classe parmi les plus savants exégètes et controversistes de la Contre-réforme post-tridentine.

Il mourut à Lisbonne le 22 juillet 1619. Léon XIII l’avait élevé sur les autels, Jean XXIII le proclama docteur de l’Église universelle.

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Saint Laurent de Brindisi, né dans cette ville le 22 juillet 1559, Paul IV étant pape, Ferdinand Ier empereur et François II roi de France, fut l’une des plus grandes figures de l’Ordre Séraphique et l’un des plus parfaits disciples de saint François d’Assise.

À son entrée au couvent, le supérieur, pour l’éprouver, lui fit un rude tableau de la vie religieuse et le fit entrer dans une cellule étroite, aux murailles nues et austères : « Que cette cellule renferme un crucifix, s’écria le jeune homme, et elle sera pour moi plus belle que les salles somptueuses des plus riches palais ».

Attentif à tous ses devoirs, le premier à tous les offices du jour et de la nuit, fidèle dans l’observation des moindres points de la Règle, soumis envers ses supérieurs et respectueux envers ses frères, dépassant les jeûnes et les austérités de l’Ordre, il s’attira bientôt l’affection et l’admiration de tous. De fortes études suivies avec ardeur, sans rien diminuer de sa piété, le mirent bientôt à même de remplir un ministère difficile auprès des grandes puissances de l’Europe.

Il sema les miracles sous ses pas ; mais le plus grand de ses prodiges fut le succès immense de ses prédications dans les principales villes d’Italie, puis en Allemagne, en Autriche, en Bohème, en Syrie, en Espagne. Saint Laurent exerça successivement les plus hautes charges de son Ordre, dont il fut un des généraux les plus saints et les plus remarquables.

Nonce apostolique en Autriche, puis en Espagne, il voyait toutes les affaires les plus épineuses réussir entre ses mains. Ces grandes œuvres, ces voyages incessants ne nuisaient en rien à son œuvre principale, sa sanctification.

Un jour qu’il offrait le saint Sacrifice, après la Consécration, Jésus-Christ lui apparut dans l’Hostie, sous la forme d’un petit enfant, qui le caressait et lui souriait avec une grâce toute divine. Chacun des pas du Saint était l’occasion d’une merveille, et sa présence suscitait partout un incroyable enthousiasme.

Après tant de travaux arriva pour saint Laurent l’heure de la délivrance ; il remercia ses frères de leurs bontés, leur demanda pardon de ses torts, reçut les Sacrements avec une joie profonde et mourut en invoquant Marie et en serrant la croix fortement sur son cœur. C’était le 22 juillet 1619, Paul V étant pape, Mathias empereur et Louis XIII roi de France.

Ses panégyristes l’ont appelé le prodige de son siècle.


Mardi 3 octobre 2023
Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus,

vierge

En France :

patronne seconde (2e classe)
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, qui avez dit : « Si vous ne devenez semblables aux petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des Cieux » ; donnez-nous, nous Vous en supplions, de suivre et d’imiter l’humilité et la simplicité de la bienheureuse Vierge Thérèse, afin d’obtenir avec elle les récompenses éternelles. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit à Alençon (Orne) le 2 janvier 1873. Élevée dans une famille admirablement chrétienne, elle fit ses études chez les Bénédictines de Lisieux.


Tout enfant, elle s’était sentie attirée vers le Cloître, et dès l’âge de quinze ans, à force de démarches et de supplications, elle obtint la permission d’entrer au Carmel de cette ville.

À vingt-quatre ans, minée par une maladie de poitrine, elle s’y éteignit dans la paix du Seigneur.


Aucune action héroïque (selon une vue extérieure…) ou de grand éclat ne signale la vie de cette Vierge du Carmel. Elle servit Dieu avec une fidélité constante et assidue jusque dans les plus petites choses, aussi l’Église lui applique-t-elle ces paroles de Notre-Seigneur : « Si vous ne devenez semblable à ces petits, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux ».


Elle quitta la terre le 30 septembre 1897 ; fut béatifiée en 1923, et canonisée en 1925.


Offrons à Dieu le saint Sacrifice en reconnaissance pour les nombreuses grâces dont Il gratifia sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et communions à Jésus-Hostie pour communier par Lui aux vertus dont cette sainte âme est embaumée.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Soyez moins curieux de la science du monde que de celle des choses divines.

Méditation du jour
Les Saints sont à la fois les êtres les plus crucifiés et les plus joyeux  suite

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