S. Jean de Saint-Facond
12 juin

RÉSUMÉ :

Saint Jean naquit à Saint-Facond en Espagne et y passa sa jeunesse dans un monastère bénédictin. Favorisé par l’Esprit-Saint d’un merveilleux don de pacification, il exhorta dès son enfance les autres enfants à la concorde.

Lors d’une guerre civile il prêcha la paix dans la ville de Salamanque et réussit à faire cesser les factions qui y régnaient. Il distribua aux pauvres ses riches revenus, et consacra son temps à faire des œuvres de charité, à prier et à se livrer à la contemplation de la sagesse divine.

Afin d’être prêt lorsque le Maître viendrait le chercher, il entra dans l’Ordre de Saint-Augustin, où il se fit remarquer par sa dévotion extraordinaire au Saint Sacrifice de la Messe.

Il mourut en 1470 en s’écriant : « Seigneur, je mets toute ma confiance en Vous en cette dernière heure et je remets mon esprit entre Vos mains ».

Saint Jean de Saint-Facond, prédicateur de la paix (tranquillité dans l
Saint Jean de Saint-Facond, prédicateur de la paix (tranquillité dans l'ordre voulu par Dieu)
devenu religieux Augustin.

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Saint Jean naquit en 1430, Martin V étant pape, Sigismond empereur et Charles VII roi de France, à Sahagun ou Saint-Facond, en Espagne ; sa naissance fut le fruit des prières de ses pieux et illustres parents, qui l’obtinrent miraculeusement de la très sainte Vierge après de longues années de mariage.

On ne trouve rien d’imparfait dans la vie de cet admirable enfant, qui dès les premières années montre la maturité d’un homme et fait présager toutes les vertus d’un grand Saint. Après de fortes études, saint Jean, ordonné prêtre, fut nommé chanoine de la cathédrale de Burgos, où son mérite commença à briller d’une manière éclatante.

Il distribuait aux pauvres ses riches revenus, vivait lui-même dans la pauvreté, et consacrait tout son temps à la prière, à l’étude et au soin des malheureux, qu’il faisait souvent asseoir à sa table et servait de ses propres mains. À la mort de ses parents, le pieux chanoine abandonna ses immenses richesses pour en doter ses sœurs et en soulager ses frères, les pauvres ; puis il alla se jeter aux pieds de son évêque et lui demanda en grâce de se démettre de son riche bénéfice pour desservir une pauvre chapellenie. Le pieux pontife, qui l’estimait comme un Saint, n’y consentit qu’avec peine.

Dès lors saint Jean commence à remplir la mission à laquelle Dieu le destine ; il se fait pauvre, il prêche la paix dans un temps de guerre civile, brave la fureur et les coups des ennemis qui s’entre-tuent, parle des châtiments éternels et fait rentrer en eux-mêmes les plus endurcis.

Dans une maladie douloureuse qui le conduit aux portes du tombeau, il promet, s’il survit à la cruelle opération qu’il doit subir, de se faire religieux, et sa prière est exaucée. La première fois qu’il sort ensuite, un pauvre presque nu lui demande l’aumône ; saint Jean hésite s’il doit lui donner sa meilleure ou sa moins bonne tunique ; puis, se ravisant : « Quoi ! se dit-il, donner au Seigneur ce que j’ai de moins bon ! ». Et il donna la meilleure. La nuit suivante, Jésus lui apparut revêtu de cette tunique et lui dit : « C’est Jean qui M’a revêtu de cet habit ». Douce récompense d’une belle action.

Cependant saint Jean songe à sa promesse et choisit l’ordre des Ermites de Saint-Augustin. Parmi toutes ses vertus, il convient de remarquer sa dévotion extraordinaire envers la sainte Eucharistie. Il faisait de chacune de ses actions une préparation à la sainte Messe ; il restait en prière devant le saint Sacrement depuis Matines jusqu’au lever du jour ; souvent Jésus-Christ lui apparaissait quand il offrait le saint Sacrifice. Sa hardiesse apostolique fut soutenue par de nombreux miracles.

Il mourut le 11 juin 1479, Sixte IV étant pape, Frédéric III empereur et Louis XI roi de France. Il fut empoisonné par une femme de mauvaise vie à laquelle il avait arraché une victime de ses débauches ; il fut ainsi le martyr de son apostolat.


Lundi 10 novembre 2025
S. André Avellin,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Tryphon, S. Respicius et

Ste Nymphe vierge,

martyrs



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par le vœu héroïque de faire chaque jour des progrès dans la vertu, avez disposé dans le cœur de Votre Confesseur, le bienheureux André, des degrés admirables pour s’élever à Vous ; accordez-nous, par ses mérites et son intercession, de participer à cette même grâce, de sorte que, tendant toujours au plus parfait, nous parvenions heureusement au faîte de Votre gloire. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Tryphon, de saint Respicius et de sainte Nymphe vierge, martyrs :


Faites, nous Vous en prions, Seigneur, que nous honorions toujours la fête de Vos saints Martyrs, Tryphon, Respicius et Nymphe, afin que, favorisés de leurs suffrages, nous éprouvions les bienfaits de Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint André Avellin naquit au royaume de Naples, à Castro-Nuovo. Doué d’une grande beauté, il eut à repousser, même quelquefois par la force ouverte, des pièges qu’on tendait à sa vertu.

« Il a pu faire le mal, dit l’Épître, et il ne l’a pas fait ».


Ayant été élevé à la dignité sacerdotale, après avoir étudié le droit, il plaida seulement au for ecclésiastique. Mais un léger mensonge lui ayant un jour échappé dans sa plaidoirie et ayant lu peu après ce passage de l’Écriture Sainte : « La bouche qui profère le mensonge donne la mort à l’âme », il en fut si frappé qu’il renonça pour toujours à la carrière du barreau.


Il alla alors chez les Théatins ou Clercs réguliers de Saint-Paul à Naples et obtint, à cause de son grand amour pour la croix, qu’on lui imposât le nom d’André.

Devenu supérieur de son Institut, il donnait tout le temps que lui laissait sa charge à la prière et au soin des âmes. Il mourut à Naples en 1608 à un âge fort avancé, au pied de l’autel où il allait monter pour célébrer la Messe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous laissez jamais dominer par le respect humain ; ne cachez rien de vos pratiques catholiques.

Méditation du jour
Vivons avec nos morts  suite

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