S. Jean Damascène
27 mars

Saint Jean, surnommé Damascène (c’est-à-dire de Damas) fut suscité par Dieu pour défendre le culte des images, à une époque où l’empereur Léon l’Isaurien s’efforçait de les détruire.

Rempli de la science divine, il combattit avec force les Iconoclastes (mot grec qui signifie : briseurs d’images) ; « sa doctrine céleste et son admirable force d’esprit », lui valurent le titre de Docteur.

Sa biographie, écrite par le patriarche Jean de Jérusalem, au Xe siècle, reproduit plusieurs légendes (« ce qui doit être lu ») dont la liturgie de sa Messe s’inspire.

Elle dit par exemple, qu’accusé de trahison par l’empereur auprès du calife de Damas dont il était le conseiller et le ministre, il fut condamné à avoir la main droite coupée. Mais comme pour l’homme à la main desséchée, dont nous parle l’Évangile de sa Messe, cette main lui fut miraculeusement rendue, car il promit à la Vierge de l’employer dorénavant à écrire ses louanges. Il a tenu sa promesse.

Ses nombreux ouvrages, riches de science et de piété, et son éloquence, lui ont valu d’être comparé par le 2e Concile de Nicée à un « fleuve d’or », et d’être proclamé Docteur de l’Église par Léon XIII.

Saint Jean Damascène s’endormit dans la paix du Christ vers l’an 780.

1324

Saint Jean Damascène, ainsi nommé parce qu’il naquit à Damas, est le dernier des Pères grecs et le plus remarquable écrivain du VIIIe siècle. Il est né l’an 676, Adéodat II étant Pape, Constantin IV empereur de Byzance et Thierry III roi des Francs.

Son père, quoique zélé Chrétien, fut choisi comme ministre du calife des Sarrasins, et employa sa haute situation à protéger la religion de Jésus-Christ. Il donna comme précepteur à son fils un moine italien devenu captif, et auquel il rendit la liberté. Ce moine se trouvait être un saint et savant religieux ; à son école, saint Jean développa d’une manière merveilleuse son génie et sa vertu.

À la mort de son père, il fut choisi par le calife comme ministre et comme gouverneur de Damas. Dans ces hautes fonctions, il fut, par suite d’une vile imposture, accusé de trahison. Le calife, trop promptement crédule, lui fit couper la main droite. Saint Jean, ayant obtenu que cette main lui fût remise, se retira dans son oratoire, et là demanda à la Vierge Marie de rétablir le membre coupé, promettant d’employer toute sa vie à glorifier Jésus et sa Mère par ses écrits.

Pendant son sommeil, la sainte Vierge lui apparut et lui dit qu’il était exaucé ; il s’éveilla avec sa main jointe au bras, presque sans trace de la séparation. Le calife, reconnaissant à ce miracle l’innocence de son ministre, lui rendit sa place ; mais bientôt saint Jean, après avoir distribué ses biens aux pauvres, se retira au monastère de Saint-Sabas, où il brilla par son héroïque obéissance.

Ordonné prêtre, il accomplit sa promesse à la sainte Vierge en consacrant désormais le reste de ses jours à la défense de la religion et à la glorification de Marie. Il fut, en particulier, un vigoureux apologiste du culte des saintes Images, si violemment attaqué, de son temps, par les Iconoclastes.

« Ce qu’est un livre à ceux qui savent lire, dit ce Saint, l’image l’est à ceux qui ne le savent pas ; ce que la parole est à l’ouïe, l’image l’est pour la vue. Les saintes Images sont un mémorial des œuvres divines ». Il faut les honorer, dit le Concile de Trente : « Non pas que l’on croie qu’elles renferment quelque chose de divin ou quelque puissance qui nous les fasse honorer, ou que nous puissions leur demander quelque grâce, ou qu’il faille mettre notre confiance en elles, comme le faisaient autrefois les païens, qui se confiaient à leurs idoles, mais bien parce que l’honneur qu’on leur décerne s’adresse à leur prototype, qu’elles représentent ; de sorte que, par les Images que nous baisons, devant lesquelles nous nous découvrons, nous nous agenouillons, nous adorons Jésus-Christ, et nous vénérons les Saints qu’elles nous représentent » (Session XXV).

Ses savants ouvrages, spécialement ses écrits dogmatiques, lui ont mérité le titre de Docteur de l’Église. Il a été, par sa méthode, le précurseur de la méthode d’études théologiques que l’on a appelée scholastique.

À sa mort, il avait cent quatre ans. C’était l’an 780, Adrien Ier étant Pape, Constantin V empereur de Byzance et Charlemagne empereur.


Mercredi 2 juillet 2025
Visitation de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous prions d’accorder à Vos serviteurs le don de la grâce céleste ; et, comme l’enfantement de la Bienheureuse Vierge a été le principe de leur salut, qu’ainsi la pieuse solennité de sa Visitation leur procure un accroissement de paix. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Processus et saint Martinien, martyrs :


Ô Dieu, qui nous donnez dans la glorieuse profession de Foi de Vos saints Martyrs Processus et Martinien un gage de Votre secours et de Votre protection, accordez-nous de profiter de leur exemple et de nous réjouir de leur intercession. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Archange Gabriel avait annoncé à Marie que Dieu donnerait bientôt un fils à sainte Élisabeth. Aussitôt la Vierge se rendit à Hébron, où habitait sa cousine ; c’est le mystère de la Visitation qui se célèbre au lendemain de l’ancienne Octave de la Nativité de saint Jean-Baptiste.


Aujourd’hui, comme au temps de l’Avent, l’Église rapproche le souvenir du Précurseur de celui de Jésus et de Marie.

Nous avons remarqué en effet, à cette époque, que le vendredi des Quatre-Temps d’hiver nous rappelait ce même mystère de la Visitation.

Cette solennité fut instituée pour l’univers entier, en 1389, par Urbain VI, afin d’obtenir la fin du grand schisme d’Occident.

Elle fut ensuite élevée au rite de double de 2e classe par Pie IX, car c’est en cette fête que s’acheva à Rome en 1849 la victoire de l’Église sur la Révolution.


Marie visite sainte Élisabeth et Jésus visite saint Jean et le sanctifie. Aussi saint Jean tressaille d’allégresse et sainte Élisabeth, remplie par lui de l’Esprit-Saint, s’écrie : « Vous êtes bénie entre les femmes et le fruit de votre sein béni ».

La Vierge, Mère de Dieu, qui porte en elle et produit, Celui qui porte et produit toutes choses, prononce alors « un sublime cantique », le Magnificat.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Exercez-vous à la prévenance et à l’amabilité chrétienne à l’égard du prochain.

Méditation du jour
« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu mon Sauveur »  suite

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