S. Guillaume de Paris
6 avril

RÉSUMÉ :

Neveu de Hugues, abbé de Saint-Germain-des-Prés, et élevé par ses soins, saint Guillaume fut nommé chanoine de Sainte-Geneviève et déploya au milieu des persécutions un zèle admirable pour le rétablissement de la discipline dans son institut.

Il aida l’abbé Suger à cette réforme en 1148, vengea l’authenticité des reliques de sainte Geneviève, et sur la renommée de ses vertus fut appelé en Danemark par le roi Waldemar, fils de saint Canut.

Employé à d’importantes négociations qui l’appelèrent à Rome, il revint en Danemark et y resta trente ans, établissant l’ordre dans les monastères et édifiant les peuples.

Il mourut le 6 avril 1202.

1341

Saint Guillaume naquit à Paris l’an 1104, Pascal II étant Pape, Conrad III empereur d’Occident et Philippe Ier roi de France. Il fut élevé et instruit au couvent de Saint-Germain-des-Prés et se fit remarquer dès sa jeunesse par les brillantes qualités de son esprit et de son cœur.


Nommé chanoine de Sainte-Geneviève, il eut à subir la jalousie de ses frères et se retira à l’institut des chanoines réguliers de Saint-Augustin, nouvellement établi. On peut dire qu’il fut de tous le plus fervent dans l’observation de la règle ; tout son temps était occupé à la lecture, à la prière et à la contemplation ; il était heureux de manger le pain de son et d’orge de la communauté avec des herbes amères pour tout assaisonnement, et il savait ajouter largement aux pénitences communes.


Une nuit, Jésus-Christ apparut à saint Guillaume et lui dit : « Guillaume, vous devez aller pour Mon service dans une île éloignée ; vous endurerez de grandes peines, mais après les avoir vaincues par Ma grâce, vous viendrez régner avec Moi dans le Ciel ».

Peu après, Waldemar, roi de Danemark, fils de saint Canut, fit demander à Paris des chanoines réguliers, et saint Guillaume fut envoyé avec trois compagnons. Il eut un rôle difficile à remplir, celui de réformer un monastère abandonné au relâchement. Ses trois compagnons, vaincus par la violence du froid, retournèrent à Paris, et saint Guillaume eut contre lui tous les religieux de l’ancien couvent, qui s’acharnèrent à le décourager et à le faire partir. Le démon lui-même n’épargna rien pour le vaincre ; il mit un jour le feu à sa chambre, si bien que saint Guillaume ne put se sauver que miraculeusement.

Son humilité, sa patience, ses austérités, sa soumission à la volonté de Dieu furent si admirables, qu’elles changèrent enfin le cœur de ces religieux dévoyés qui avaient longtemps voulu le perdre et l’assassiner.

En récompense de tant de mérites, Dieu glorifia Son serviteur dès cette vie, par de nombreux miracles et même par la résurrection d’un mort.

Il fut averti de l’époque de sa mort sept ans à l’avance et s’y prépara par un redoublement de prières et d’austérités ; il fut réjoui quelque temps avant son trépas par la visite de Jésus-Christ, qui S’entretint délicieusement avec lui.

Saint Guillaume quitta la terre le 6 avril 1202, Innocent II étant Pape, le trône impérial d’Occident vacant et Philippe Auguste roi de France.


Lundi 8 décembre 2025
>IMMACULÉE CONCEPTION

de la Bienheureuse Vierge Marie
1re classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la deuxième semaine de l’Avent


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par l’Immaculée Conception de la Vierge, avez préparé à Votre Fils une demeure digne de Lui, nous Vous en supplions, Vous qui, en prévision de la mort de ce même Fils, l’avez préservée de toute tache, accordez-nous, par son intercession, qu’étant purifiés de nos fautes, nous parvenions jusqu’à Vous. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Excitez nos cœurs, Seigneur, à préparer les voies de Votre Fils unique, afin que nous soyons rendus dignes de Vous servir avec des âmes purifiées par Son avènement. Lui qui vit et règne avec Vous, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Ayant décidé de toute Éternité, de faire de Marie la Mère du Verbe incarné, Dieu voulut qu’elle écrasât dès le premier instant de sa conception la tête du serpent.

Il l’entoura « d’une parure de sainteté » et fit de son âme, « qu’Il préserva de toute tache, une habitation digne de Son Fils ». Dès le VIIIe siècle, on commémorait en Orient le 9 décembre, au IXe siècle, en Irlande, le 3 mai et au XIe siècle, en Angleterre, le 8 décembre la fête de la « Conception » de la Vierge.


Les bénédictins avec saint Anselme, et les franciscains avec Duns Scot (mort en 1308) furent favorables à la fête de « l’immaculée Conception » célébrée dès 1128 dans les monastères anglo-saxons. Au XVe siècle, le Pape Sixte IV, franciscain, fit construire au Vatican la chapelle Sixtine en l’honneur de la Conception de la Vierge.


Et le 8 décembre 1854, Pie IX proclama officiellement ce grand dogme en se faisant l’écho de toute la tradition chrétienne que résume la parole de l’Ange : « Je vous salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre les femmes ». « Vous êtes toute belle, ô Marie, et la tache originelle n’est point en vous », dit avec vérité le verset alléluiatique de la Messe.


Comme l’aurore, messagère du jour, Marie précède l’Astre qui illuminera bientôt le monde des âmes. Introductrice de son Fils, c’est elle qui se présente la première dans le cycle liturgique.


Demandons à Dieu « de nous guérir et de nous délivrer de toutes nos fautes », afin que, recevant cette vertu qui est propre à la fête de l’Immaculée, nous soyons plus dignes d’accueillir Jésus dans nos cœurs lorsqu’Il y viendra le 25 décembre.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Répétez souvent : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » et portez la Médaille miraculeuse.


Méditation du jour
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