S. Grégoire le Thaumaturge
17 novembre

RÉSUMÉ :

Saint Grégoire naquit à Néocésarée dans le Pont, vers l’an 210, et devint évêque de sa ville natale. Célèbre par sa sainteté et sa doctrine, il le fut plus encore par les prodiges et les miracles que Dieu multiplia de telle façon, au cours de sa vie, qu’il fut surnommé le Thaumaturge, c’est-à-dire faiseur de miracles.

Un jour, mettant en pratique la parole de Notre-Seigneur qui est citée dans l’Évangile de ce jour, il commanda à une montagne de reculer, afin de laisser la place nécessaire à la construction d’une église, et son ordre fut obéi. Il mourut en 270.

Saint Grégoire plante son bâton sur la rive du Lycus et ordonne aux eaux, de la part de Dieu, de ne pas franchir cette borne. Le bâton prendra racine et deviendra un arbre, et les inondations cesseront.
Saint Grégoire plante son bâton sur la rive du Lycus et ordonne aux eaux, de la part de Dieu,
de ne pas franchir cette borne.
Le bâton prendra racine et deviendra un arbre, et les inondations cesseront.

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Saint Grégoire opéra tant de prodiges, que, de son vivant, il fut appelé le Thaumaturge, c’est-à-dire faiseur de miracles. Il naquit à Néocésarée, de parents nobles et riches mais païens. C’était vers l’an 210, saint Zéphyrin étant pape et Septime-Sévère empereur.

Toutefois, dès son enfance, saint Grégoire eut le sentiment de la vérité du Christianisme. L’enseignement du grand Origène le confirma dans cette pensée ; il reçut le Baptême : « Servez-vous, lui écrivit son Maître, des talents que Dieu vous a donnés pour la défense de la religion du Christ, et pour cela, ayez surtout soin de joindre la prière à l’étude ».

Saint Grégoire eût pu occuper les plus hautes places ; il préféra vendre tous ses biens, en donner le prix aux pauvres et se retirer dans la solitude pour y converser seul à seul avec Dieu.

Il dut bientôt accepter le fardeau de l’Épiscopat ; sa science et ses miracles lui donnèrent une influence étonnante sur les peuples. Arrivé dans sa ville épiscopale de Néocésarée, il se mit à l’œuvre avec ardeur, convertit les idolâtres, guérit les malades, fit bâtir une église. Cette dernière œuvre fut l’occasion d’un grand miracle.

Se rappelant la parole de l’Évangile : « Si vous aviez gros de Foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : “passez d’ici là”, et elle y passerait » ; il fit reculer, par ses prières, une montagne qui le gênait pour la construction du temple du Seigneur. Par ses prières, il dessécha un lac, objet de litige entre deux frères, qui se réconcilièrent aussitôt.

Le fleuve du Lycus, qui coulait près de Néocésarée, était souvent pour le pays une cause d’inondation et de ruine. Saint Grégoire, ému de compassion pour son peuple, se rendit au bord du fleuve, y planta son bâton et ordonna aux eaux, de la part de Dieu, de ne pas franchir cette borne. Le bâton prit racine et devint un arbre, et les inondations cessèrent. Le saint évêque prédit une peste terrible, en châtiment des péchés du peuple de la contrée ; mais il obtint promptement la cessation du terrible fléau à Néocésarée.

Saint Grégoire était un homme doué de l’esprit des Apôtres et des Prophètes. Toute sa conduite, dit saint Basile, portait l’empreinte de la perfection évangélique. Dans tous ses exercices de piété, il montrait le plus grand respect et le plus profond recueillement. Jamais il ne priait que la tête découverte ; il parlait avec simplicité et modestie ; il avait en horreur le mensonge, l’habileté et tous les détours qui ne s’accordent point avec l’exacte vérité. Il ne pouvait supporter ce qui blesse la douceur et la charité.

Il mourut le 17 novembre, ne laissant que dix-sept idolâtres où il avait trouvé dix-sept Chrétiens. C’était l’an 270, saint Félix Ier étant pape et Aurélien empereur.


Mercredi 2 juillet 2025
Visitation de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous prions d’accorder à Vos serviteurs le don de la grâce céleste ; et, comme l’enfantement de la Bienheureuse Vierge a été le principe de leur salut, qu’ainsi la pieuse solennité de sa Visitation leur procure un accroissement de paix. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Processus et saint Martinien, martyrs :


Ô Dieu, qui nous donnez dans la glorieuse profession de Foi de Vos saints Martyrs Processus et Martinien un gage de Votre secours et de Votre protection, accordez-nous de profiter de leur exemple et de nous réjouir de leur intercession. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Archange Gabriel avait annoncé à Marie que Dieu donnerait bientôt un fils à sainte Élisabeth. Aussitôt la Vierge se rendit à Hébron, où habitait sa cousine ; c’est le mystère de la Visitation qui se célèbre au lendemain de l’ancienne Octave de la Nativité de saint Jean-Baptiste.


Aujourd’hui, comme au temps de l’Avent, l’Église rapproche le souvenir du Précurseur de celui de Jésus et de Marie.

Nous avons remarqué en effet, à cette époque, que le vendredi des Quatre-Temps d’hiver nous rappelait ce même mystère de la Visitation.

Cette solennité fut instituée pour l’univers entier, en 1389, par Urbain VI, afin d’obtenir la fin du grand schisme d’Occident.

Elle fut ensuite élevée au rite de double de 2e classe par Pie IX, car c’est en cette fête que s’acheva à Rome en 1849 la victoire de l’Église sur la Révolution.


Marie visite sainte Élisabeth et Jésus visite saint Jean et le sanctifie. Aussi saint Jean tressaille d’allégresse et sainte Élisabeth, remplie par lui de l’Esprit-Saint, s’écrie : « Vous êtes bénie entre les femmes et le fruit de votre sein béni ».

La Vierge, Mère de Dieu, qui porte en elle et produit, Celui qui porte et produit toutes choses, prononce alors « un sublime cantique », le Magnificat.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Exercez-vous à la prévenance et à l’amabilité chrétienne à l’égard du prochain.

Méditation du jour
« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu mon Sauveur »  suite

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