S. Gilles
1er septembre

RÉSUMÉ :

Saint Gilles, né à Athènes, distribua aux pauvres tout son patrimoine et suivit Jésus. Plusieurs miracles l’ayant rendu célèbre, il s’enfuit en Provence pour se dérober aux honneurs.

Il vécut dans la prière et le recueillement au sein d’une vaste forêt, n’ayant pour nourriture que des racines et le lait d’une biche apprivoisée.

Un jour que la meute royale de Théodoric la poursuivait, elle vint se réfugier dans la grotte du Saint qui, en voulant la protéger, eut la main traversée d’une flèche. Le roi étant arrivé, pressa vivement saint Gilles de consentir à la construction d’un monastère en ce lieu.

Le saint ermite en prit la direction et, tel Moïse parmi le peuple de Dieu, il devint le chef et le législateur d’une nombreuse famille monastique qui se plaça sous sa conduite et suivit sa doctrine et ses conseils.

C’était en 673. L’abbaye de Saint-Gilles, cette merveille d’architecture, devint un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés du Moyen-Âge et donna origine à une ville : Saint-Gilles-du-Gard.

Les comtes de Toulouse tinrent à honneur de porter le nom de ce Saint.

Les anciens Missels le rangent au nombre des « quatorze Saints Auxiliaires ». Son culte se répandit en France, en Espagne, en Italie, en Belgique, en Allemagne et en Angleterre, où l’on comptait cent quarante-six églises élevées en son honneur.

Saint Gilles mourut vers 721. Son tombeau fut découvert en 1865.

Abbatiale bénédictine Saint-Gilles.
Abbatiale bénédictine Saint-Gilles.

724

Saint Gilles était d’Athènes. Son éducation fut brillante, comme elle devait être pour un jeune homme de race royale. On lui a attribué de remarquables ouvrages de médecine et de poésie ; mais sa science était surtout celle des Saints.


Un jour qu’il se rendait à l’église, il rencontre un pauvre mendiant malade et presque nu, qui lui demande l’aumône. Ému de compassion, saint Gilles se dépouille de sa riche tunique et la lui donne : à peine le malheureux en est-il revêtu, qu’il se trouve en parfaite santé. Le jeune homme comprit, à ce miracle, combien l’aumône est agréable à Dieu.


Peu de temps après la mort de ses parents, il distribua tous ses biens aux pauvres et se voua lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l’humilité. Mais Jésus-Christ ne se laissa pas vaincre en générosité, et les miracles se multiplièrent tellement sous les pas du saint jeune homme, qu’il en fut effrayé lui-même et se résolut à quitter son pays et à faire voile pour l’Occident.


Pendant la traversée, il calma par ses prières une effroyable tempête et débarqua bientôt à Marseille, où il guérit la fille de son hôtesse.


Mais il lui fallait la solitude ; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu. Ses jours, ses nuits presque entières s’écoulaient dans une prière continuelle, dans l’adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours ; le lait d’une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien.


Depuis trois ans, saint Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d’Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse. La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens, allait succomber ; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître. Saint Gilles, ému jusqu’aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l’innocent animal. Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l’homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir.


La biche était sauvée, car le roi, plein d’admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l’auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite. Il fit même, à la demande de saint Gilles, bâtir là un monastère. Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, saint Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.


Lundi 13 janvier 2025
Commémoraison du Baptême

de Notre Seigneur
2e classe

Temps de l’Épiphanie



Oraison - collecte
Ô Dieu, dont le Fils unique a paru dans la substance de notre chair ; faites, s’il Vous plaît, que nous méritions d’être réformés intérieurement par Celui que nous avons reconnu semblable à nous extérieurement : Lui qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La densité des événements qui se sont déroulés dans le cadre de la Nativité du Sauveur et ceux qui se sont déroulés un 6 janvier obligent la Liturgie à répartir en les étalant dans le temps ces fêtes et commémoraisons.

Il y a donc nécessairement chevauchement et même anachronisme si l’on veut. Mais c’est évidemment inévitable.


Ainsi la Chandeleur (qui fait partie du Cycle de Noël) sera célébrée le 2 février alors qu’on aura déjà médité la fuite en Égypte et fêté la Sainte Famille de Nazareth.


Le 6 janvier, l’Antienne à Magnificat des secondes Vêpres nous le faisait chanter : « Trois miracles ont marqué ce jour que nous honorons. Aujourd’hui l’Étoile à conduit les Mages à la crèche ; aujourd’hui l’eau a été changée en vin au festin nuptial ; aujourd’hui le Christ a voulu être baptisé par Jean dans le Jourdain, pour notre salut, alleluia. »


En conséquence, le 6 janvier était la première Épiphanie (manifestation extérieure de la divinité de Jésus) avec les Rois-Mages adorant Dieu.


Le 13 janvier vénère le Baptême de Jésus pendant lequel on voit, deuxième Épiphanie, le Ciel s’ouvrir et on entend la voix de Dieu le Père désignant Son Fils.


Le 2e dimanche après l’Épiphanie met en évidence le premier miracle de Jésus manifestant Sa puissance divine, troisième Épiphanie.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Donnez-vous à Dieu sans réserve, à l’exemple des Saints.

Méditation du jour
La paix, caractère distinctif des disciples de Jésus-Christ  suite

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