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S. François de Sales
29 janvier
RÉSUMÉ : Le Verbe fait chair nous manifeste par Sa doctrine les mystères de Sagesse divine et par Ses miracles Son amour éternel. Saint François de Sales, docteur de l’Église, participa à cette science du Verbe incarné, et opéra comme Lui par sa douce charité des prodiges de conversion. Envoyé pour « prêcher la parole de Dieu aux calvinistes du Châblais, il en ramena soixante mille à la Foi catholique » (Bréviaire romain). Devenu père de l’Église de Genève et fondateur de l’Ordre de la Visitation, il fit rayonner sur cette double famille l’influence de son zèle apostolique et de sa douce sainteté. « Que votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les Cieux ». C’est surtout la bonté de Dieu que ce Saint révéla. « S’il faut donner en quelque excès, disait saint François de Sales, que ce soit du côté de la douceur ». « Je le veux tant aimer, ce cher prochain, je le veux tant aimer ! Il a plu à Dieu de faire ainsi mon cœur ! Oh ! quand est-ce que nous serons tout détrempés en douceur et en charité pour le prochain ? ». Saint François de Sales mourut à Lyon en 1622. Rappelons-nous aussi cette double parole de ce Saint : « On prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu’avec cent barils de vinaigre ». « Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien ». Il fut proclamé Docteur de l’Église universelle par Pie IX en 1877.
Chromolithographie tirée de « La Vie des Saints d’après les anciens manuscrits de tous les siècles »,
Henry de Riancey, éd. F. Kellerhoven, Paris - 1866, (coll. personnelle) Saint François de Sales, Prince-Évêque de Genève, Docteur de l'Église (1567-1622). 605 Jugement d’un roi protestant bien converti au Catholicisme, Henri IV, sur le saint Évêque de Genève qu’il eut voulu installer à Paris : « Monsieur de Genève est vraiment le phénix des prélats. Il y a presque toujours chez les autres quelque côté faible : dans l’un c’est la science, dans un autre la piété, dans d’autres la naissance, au lieu que Monsieur de Genève réunit tout, au plus haut degré, et naissance illustre, et science rare, et piété éminente ». Saint François de Sales naquit le 21 août 1567, saint Pie V étant pape, Maximilien II empereur du saint empire germanique, Charles IX roi de France et Emmanuel-Philibert duc de Savoie, au château de Sales, en Savoie, de parents plus recommandables encore par leur piété que par la noblesse de leur sang. Nommer ce Saint, c’est personnifier la vertu de douceur ; il fut le Saint aimable par excellence et, sous ce rapport particulièrement, le parfait imitateur de Celui qui a dit : « Apprenez de Moi que Je suis doux et humble de cœur ». Ce sera là toujours le cachet et la gloire de saint François de Sales. Toutes les vertus, du reste, lui étaient chères, et sa vie, depuis son enfance, nous en montre le développement progressif, constant et complet. Jeune enfant, au collège, il était le modèle de ses condisciples, et dès qu’ils le voyaient arriver, ils disaient : « Soyons sages, voilà le Saint ! ». Jeune homme, il mena la vie des Anges. Prêtre, il se montra digne émule des plus grands Apôtres, par ses travaux et par les innombrables conversions qu’il opéra parmi les protestants. Évêque, il fut le rempart de la Foi, le père de son peuple, le docteur de la piété chrétienne, un pontife incomparable. Revenons à sa douceur ; elle était si étonnante que saint Vincent de Paul pouvait dire : « Que Dieu doit être bon, puisque l’évêque de Genève, son ministre, est si bon ! ». Un jour ses familiers s’indignaient des injures qu’un misérable lui adressait, et se plaignaient de le voir garder le silence : « Eh quoi ! dit-il, voulez-vous que je perde en un instant le peu de douceur que j’ai pu acquérir par vingt ans d’efforts ? ». « On disait communément, écrit sainte Jeanne de Chantal, qu’il n’y avait pas de meilleur moyen de gagner sa faveur que de lui faire du mal, et que c’était la seule vengeance qu’il sût exercer ». « Il avait un cœur tout à fait innocent, dit la même Sainte ; jamais il ne fit aucun acte par malice ou amertume de cœur. Jamais on n’a vu un cœur si doux, si humble, si débonnaire, si gracieux et si affable qu’était le sien ». Citons quelques paroles de saint François lui-même : « Soyez, disait-il, le plus doux que vous pourrez, et souvenez-vous que l’on prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu’avec cent barils de vinaigre. S’il faut donner en quelque excès, que ce soit du côté de la douceur ». « Je le veux tant aimer, ce cher prochain, je le veux tant aimer ! Il a plu à Dieu de faire ainsi mon cœur ! Oh ! quand est-ce que nous serons tout détrempés en douceur et en Charité pour le prochain ! ». Saint François de Sales mourut à Lyon, le jour des saints Innocents, 28 décembre 1622, Grégoire XV étant pape, Ferdinand II empereur du saint empire germanique, Louis XIII roi de France et Charles-Emmanuel Ier, le Grand duc de Savoie. Il fut proclamé Docteur de l’Église universelle par Pie IX en 1877. Voir dans tous les numéros du Bulletin Dominical, le paragraphe « Pour nous aider à méditer » vers la fin de chaque numéro. Cela a débuté avec le N° 701-702 du 22 septembre 1996, XVIIe dimanche après la Pentecôte. |
Samedi 21 décembre 2024
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