S. Félix et S. Adauctus
30 août

« À Rome, dit le Martyrologe Romain, sur la voie d’Ostie, la passion du bienheureux Félix, Prêtre, sous les empereurs Dioclétien et Maximien. Après qu’on l’eut tourmenté sur le chevalet et condamné à mort, alors qu’on le conduisait au lieu où on devait lui trancher la tête, il rencontra un chrétien, qui confessa publiquement sa Foi et fut décapité avec lui. Les fidèles ignorant son nom l’appelèrent Adauctus, ce qui signifie ajouté, parce qu’il fut adjoint au triomphe de saint Félix ».

1497

Saint Félix était Prêtre de l’Église romaine. Ayant été arrêté au commencement de la persécution de Dioclétien, il fut appliqué à de cruelles tortures, qu’il souffrit avec une constance admirable. À la fin on le condamna à perdre la tête. Lorsqu’on le conduisait au supplice, un étranger qui le vit passer, et qui portait une sainte envie à son bonheur, s’écria tout à coup : « Je professe la religion de cet homme ; j’adore le même Jésus-Christ, et je désire aussi de donner ma vie pour Lui ». Le magistrat, irrité de sa hardiesse, ordonna de l’arrêter, et le fit décapiter avec Félix, vers l’an 303. Comme son nom n’était pas connu, les Chrétiens l’appelèrent Audacte, parce qu’il avait été martyrisé conjointement avec saint Félix. Ces deux saints sont nommés dans le sacramentaire de saint Grégoire le Grand et dans plusieurs autres anciens calendriers.


Irmengarde, femme de l’empereur Lothaire, obtint du Pape saint Léon IV, vers l’an 850, les reliques des saints Martyrs Félix et Adaucte, et elle les déposa dans l’abbaye des chanoinesses d’Eschau, qu’elle avait fondée en Alsace. Elles y restèrent jusqu’en 1358, que l’abbesse d’Erstein en fit présent à Rodolphe, archiduc d’Autriche. Ce prince les donna, en 1361, à l’église de Saint-Étienne de Vienne, qui est aujourd’hui cathédrale.


Samedi 17 mai 2025
S. Pascal Baylon,

confesseur
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez orné l’âme du bienheureux Pascal Votre Confesseur, d’un admirable et tendre amour pour les mystères sacrés de Votre Corps et de Votre Sang, accordez-nous, dans Votre bonté, que nous méritions de retirer de ce banquet divin la même abondance de  grâces, qu’il y a trouvée. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né dans le royaume d’Aragon en Espagne, saint Pascal passa son enfance à garder les troupeaux.

À vingt ans, il entra dans l’Ordre des Frères Mineurs déchaussés, où il devint un modèle de la plus grande austérité, de la plus complète obéissance et de la pauvreté séraphique la plus parfaite.

Sa méditation des choses de Dieu était si profonde qu’elle le plongeait dans des extases d’amour. Il y puisa une science des choses divines qui le rendait capable de parler sur les mystères les plus obscurs de la foi.

Il fut surtout célèbre par sa dévotion envers le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie et passait des heures en prières devant le tabernacle. Le Pape Léon XIII l’a déclaré protecteur des Congrès et de toutes les Œuvres eucharistiques.

Comme « les serviteurs qui attendent leur maître », saint Pascal attendit la venue de Jésus et à l’heure même qu’il avait prédite, le 17 mai 1592, jour de la Pentecôte et anniversaire de sa naissance, il monta au Ciel à la suite du Christ ressuscité.

Imitons l’amour de saint Pascal envers l’Eucharistie « afin de mériter de retirer de ce banquet la même abondance des grâces qu’il y a trouvées ».



Résolution pratique du jour
Appliquez-vous à une dévotion tendre et continuelle envers la sainte Eucharistie.

Méditation du jour
Puissance de la prière publique  suite

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