S. Delphin
24 décembre

On lit au Martyrologe Romain :


« À Bordeaux, saint Delphin évêque, qui brilla par sa sainteté au temps de l’empereur Théodose ».


Il se montra plein de zèle contre les hérétiques. Il baptisa saint Paulin après sa conversion. Saint Paulin lui écrivit des lettres où il l’honore comme un père dévoué et un maître d’une haute sagesse. Il mourut le 24 décembre de l’an 403.

Il est le patron de la ville de Bordeaux.

Les évêques saint Delphin de Bordeaux et saint Paulin de Nole. Saint Delphin catéchise saint Paulin encore catéchumène.
Les évêques saint Delphin de Bordeaux et saint Paulin de Nole.
Saint Delphin catéchise saint Paulin encore catéchumène.

1131

L’Église a eu dans ce grand prélat, non seulement un défenseur éclairé et intrépide des vérités orthodoxes, mais encore un protecteur vigilant qui l’a soutenue contre les entreprises des hérétiques.

Nous ne connaissons ni son pays, ni le nom de ses parents ; nous ne savons même en quelle année il a été élevé sur le siège épiscopal de Bordeaux. Tout ce que nous en pouvons dire, c’est que sa piété et son érudition le rendirent si célèbre, que les plus saints évêques de l’Église se tenaient honorés d’être de ses amis et d’avoir un commerce de lettres avec lui. En 380, il fut appelé au concile de Saragosse, en Espagne, où il contribua beaucoup à la condamnation des hérétiques Priscillien, Helvide, Salvien et Instantius.

Il se retira ensuite en son diocèse pour empêcher que ces monstres, qui n’avaient pas voulu paraître au concile, n’y répandissent le poison de leurs erreurs. Cette précaution et cette diligence étaient absolument nécessaires ; car les hérétiques, résolus d’aller implorer la protection de l’empereur, passèrent par la France et y infectèrent de leur pernicieuse doctrine la ville d’Eauze et tout le diocèse (diocèse actuel d’Auch). De là ils se rendirent à Bordeaux pour y répandre aussi leur venin. Saint Delphin ne dormait pas, mais, comme un bon pasteur, il veillait à la garde de son troupeau ; ainsi, il découvrit leur funeste dessein et les réduisit tellement, qu’ils furent contraints d’abandonner toute l’Aquitaine et de s’enfuir en Italie.

Il ne se contenta pas de leur ôter le moyen de nuire à ses ouailles : il assembla encore (en 385) dans sa ville épiscopale un concile où Priscillien et Instantius, que ceux de leur parti avaient faits évêques, furent déclarés indignes, déchus de toute dignité ecclésiastique, et condamnés de nouveau. Notre saint prélat y fit paraître une prudence et une fermeté admirables, et si les autres eussent imité son zèle, ils auraient coupé la racine à beaucoup de maux que ce soulèvement des hérétiques produisit dans l’Église.

1132

Saint Delphin et le catéchumène saint Paulin de Nole.
Saint Delphin et le catéchumène saint Paulin de Nole.
Ce qui rend encore saint Delphin très illustre, c’est qu’il persuada entièrement à saint Paulin (plus tard évêque de Nole) d’entreprendre une vie parfaite, qu’il le catéchisa, le baptisa et lui donna les premières instructions de la vie spirituelle. Ces bienfaits obligèrent saint Paulin de lui en être reconnaissant toute sa vie ; en effet, on ne peut rien ajouter aux témoignages d’estime, de respect et de reconnaissance qu’il lui offre dans les cinq épîtres qu’il lui a écrites. Saint Paulin écrira : « La Gaule a reçu saint Martin et l’Aquitaine saint Delphin ».

Saint Delphin était encore extrêmement uni avec saint Phébade, évêque d’Agen, et l’un et l’autre l’étaient aussi beaucoup avec saint Ambroise de Milan. Ils avaient tous deux un commerce ordinaire de lettres avec ce saint docteur, mais on ne nous en a conservé qu’une seule adressée à tous les deux. On y voit que leur union était si étroite qu’ils aimaient mieux qu’on leur écrivit par une lettre commune qu’à chacun en particulier, leur affection mutuelle ne pouvant souffrir qu’on séparât même leur nom.

On croit que saint Delphin bâtit une église à Langon (Gironde, arrondissement de Bazas). Plein de jours et de mérites, il s’éteignit à Bordeaux, dont il est le patron de la ville, un 24 décembre. Il eut pour successeur saint Amand. C’était l’an 403, saint Innocent Ier étant pape, les fils de Théodose empereurs, Honorius d’Occident et Arcadius d’Orient.


Dimanche 24 septembre 2023
17e dimanche après la Pentecôte
En France :
Solennité de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus patronne seconde de la France

2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
En France : Solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face :


Seigneur, qui avez dit : Si vous ne devenez semblables à des petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des Cieux ; donnez-nous, nous Vous en supplions, de suivre et d’imiter l’humilité et la simplicité de la bienheureuse Vierge Thérèse, afin d’obtenir avec elle les récompenses éternelles. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

et mémoire du 17e dimanche après la Pentecôte :


Seigneur, nous Vous en prions, donnez à Votre peuple la grâce d’éviter l’influence contagieuse du diable, afin qu’avec un cœur pur, il ne cherche que Vous qui êtes Dieu. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La Sainte Vierge apparut au XIIIe siècle à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Pegnafort, et à Jacques, roi d’Aragon, pour leur suggérer de fonder un institut religieux dans le but de délivrer les Chrétiens du joug barbare des Sarrasins qui occupaient à cette époque une grande partie de l’Espagne.


En conséquence, le 10 du mois d’août, de l’an 1218, le roi Jacques décréta l’établissement de l’Ordre royal, militaire et religieux de Notre-Dame de la Merci et concéda à ses membres le privilège de porter sur la poitrine ses propres armes.


Le plus grand nombre d’entre eux étaient chevaliers et tandis que les clercs récitaient l’Office divin dans les commanderies, eux surveillaient les côtes et délivraient les prisonniers.

Cette œuvre se répandit sur toute la surface du globe et produisit des héros de sainteté et des hommes d’une charité et d’une piété incomparables qui se dévouaient à recueillir les aumônes des Chrétiens pour racheter leurs frères et à se donner souvent eux-mêmes comme rançon pour délivrer un grand nombre de captifs.


Célébrée d’abord par l’Ordre de Notre-Dame de la Merci, la fête de ce jour fut étendue à l’Église universelle, par Innocent XII au XVIIe siècle.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez la sainte Vierge pour le rachat de tant d’âmes captives du démon et du vice.

Méditation du jour
Ô Marie, votre amour pour nous n’a pas de bornes  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts|