S. Cyr, enfant martyr
16 juin
Peinture sur bois, XVe siècle, (Londres).
Saint Cyr défendant sainte Julitte sa mère, pris par le gouverneur sur ses genoux, violemment jeté sur le pavé.
Saint Cyr défendant sainte Julitte sa mère, pris par le gouverneur sur ses genoux,
violemment jeté sur le pavé.

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Les édits de Dioclétien venaient d’arriver en Lycaonie, et le gouverneur Domitien, les exécutant avec la dernière cruauté, une femme d’Iconium, nommée Julitte, prit la fuite, moins pour son salut personnel que pour mettre en sûreté son fils Cyr, âgé de trois ans.

Julitte arriva à Séleucie, mais la persécution y sévissait également, dirigée par le gouverneur Alexandre ; elle continua de fuir et s’arrêta à Tarse, où elle croyait enfin se trouver en sûreté. Quelques jours plus tard, Alexandre vint en personne à Tarse exciter le zèle des magistrats, et Julitte, reconnue pour Chrétienne, fut traduite devant le gouverneur, qui l’interrogea. À toutes les questions, Julitte répondait par ces seuls mots : « Je suis Chrétienne ».

Alexandre lui fit ôter son enfant et le prit dans ses bras, s’amusant à le caresser. L’enfant se débattait, criant après sa mère, tendant ses bras vers elle. Enfin Julitte ayant encore répété : « Je suis Chrétienne », Cyr dit à son tour : « Je suis Chrétien ».

Le gouverneur, entrant aussitôt dans une rage extraordinaire, précipita le petit sur des pierres du haut de son siège. Saint Cyr fut tué sur le coup ; la cervelle jaillit tout alentour, mêlée avec du sang, jusque sur les membres du tribunal.

Julitte fut mise à mort, après d’épouvantables tortures. Ce double martyre eut lieu l’an 304, saint Marcellin étant pape, Dioclétien et Maximien empereurs.

Quelques années plus tard, les persécutions ayant cessé, une servante de Julitte fit connaître l’endroit où elle avait été enterrée avec son fils. On recueillit leurs restes, qui furent, dans la suite, apportés en France, où il y a plusieurs églises consacrées en leur honneur.

Les diocèses d’Arles, de Nevers et de Saint-Flour en font un office particulier : le culte des saints Martyrs Cyr et Julitte est surtout célèbre à Nevers dont ils sont les patrons principaux.


Jeudi 28 mars 2024
TRIDUUM SACRÉ
JEUDI SAINT
Institution de l'Eucharistie
et du Sacerdoce

Férie de 1re classe
Semaine Sainte



Oraison - collecte
Ô Dieu, de qui Judas a reçu la punition de sa culpabilité et le larron la récompense de sa confession, faites-nous ressentir l’effet de Votre clémence ; afin que comme Jésus-Christ Notre Seigneur, dans Sa Passion, a donné à l’un et à l’autre suivant leurs mérites, de même Il détruise en nous les égarements du vieil homme, et nous accorde la grâce d’avoir part à Sa Résurrection. Lui qui, avec Vous, vit et règne dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean, né à Capistrano (Abruzzes) le 24 juin 1385, entra dans l’ordre de saint François à l’âge de trente-neuf ans.


Il fut choisi par Dieu pour délivrer l’Europe de l’islam qui menaçait d’envahir l’Europe au XVe siècle.


Mahomet II s’était emparé de Constantinople, capitale de l’empire d’Orient, et marchait sur Belgrade. Le Pape Callixte III décréta la croisade.


Saint Jean la prêcha en Pannonie et en d’autres provinces. Aidé du noble hongrois Jean Hunyade, il enrôla 70.000 Chrétiens. Ces soldats improvisés n’avaient pour combattre que des fourches et des fléaux.


Saint Jean, dont « le Seigneur était la force », « obtint par eux la victoire après un rude combat » et assura ainsi le triomphe de la Croix sur le Croissant. Le soir même, 120.000 Turcs gisaient sur le sol ou s’étaient enfuis, tandis que Mahomet II, lui-même blessé, renonçait à ses projets contre l’Europe chrétienne.

Saint Jean mourut en 1456. Recourons à sa protection et à la pénitence pour repousser les attaques de l’esprit malin.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Acceptez avec résignation les épreuves qui viennent du prochain.

Méditation du jour
Le divin Consolateur  suite

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