S. Charles Borromée
4 novembre

RÉSUMÉ :

Saint Charles fut suscité par Dieu pour être l’un des principaux instruments de la vraie réforme de l’Église au XVIe siècle. Ce fut en grande partie à sa sagesse que l’on dut l’heureuse conclusion du Concile de Trente.

Nommé cardinal à l’âge de vingt-trois ans, et bientôt archevêque de Milan, il tint des synodes et des conciles, établit des collèges, et des communautés, renouvela l’esprit de son clergé et des monastères et fonda des asiles pour les pauvres et les orphelins.

La plus merveilleuse de ses œuvres fut la création de séminaires diocésains dont les règlements servirent de modèle à tous ceux qui s’établirent dans la suite. Il mourut en 1584.

Saint Charles Borromée, cardinal et archevêque de Milan. Transforme son diocèse et sauve une grande partie de son peuple du châtiment de la peste.
Saint Charles Borromée, cardinal et archevêque de Milan.
Transforme son diocèse et sauve une grande partie de son peuple du châtiment de la peste.

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Saint Charles Borromée est né le 15 octobre 1538, Paul III étant pape, Charles-Quint empereur et François Ier roi de France, au sein de l’opulence et des grandeurs. Il devait être l’un des plus illustres pontifes de l’Église dans tous les temps.

Sa vocation se révéla d’une manière si remarquable, que son père le destina dès son enfance au service des autels. Neveu du pape Pie IV, Charles était cardinal avant l’âge de vingt-trois ans, et recevait les plus hautes et les plus délicates missions. Après son élévation au Sacerdoce, il fut promu à l’archevêché de Milan, qu’il devait diriger avec la sagesse et la science des vieillards.

Ce beau diocèse était alors dans la situation la plus déplorable, ou plutôt dans une désorganisation complète ; peuple, clergé, cloîtres, tout était à renouveler. Le pieux et vaillant pontife se mit à l’œuvre, mais donna d’abord l’exemple. Il mena dans son palais la vie d’un anachorète ; il en vint à ne prendre que du pain et de l’eau, une seule fois le jour ; ses austérités atteignirent une telle proportion, que le pape dut exiger de sa part plus de modération dans la pénitence.

Il vendit ses meubles précieux, se débarrassa de ses pompeux ornements, employa tout ce qu’il avait de revenus à l’entretien des séminaires, des hôpitaux, des écoles, et au soulagement des pauvres honteux et des mendiants. Son personnel était soumis à une règle sévère ; les heures de prières étaient marquées, et personne ne s’absentait alors sans permission.

Les prêtres de son entourage, soumis à une discipline encore plus stricte, formaient une véritable communauté, qui fut digne de donner à l’Église un cardinal et plus de vingt évêques.

Le saint archevêque transforma le service du culte dans sa cathédrale et y mit à la fois la régularité et la magnificence.

Aucune classe de son diocèse ne fut oubliée ; toutes les œuvres nécessaires furent fondées, et l’on vit apparaître partout une merveilleuse efflorescence de vie chrétienne. Ce ne fut pas sans de grandes épreuves. Saint Charles reçut un jour d’un ennemi, un coup d’arquebuse, pendant qu’il présidait la prière dans sa chapelle particulière ; par une protection providentielle, la balle ne fit que lui effleurer la peau, et le Saint continua la prière sans trouble.

Dans les difficultés, le jeûne et l’oraison étaient son unique recours et son infaillible moyen de succès. Qui ne sait le dévouement qu’il montra pendant la peste de Milan ? Il visitait toutes les maisons et les hôpitaux, et sauva la vie, par ses charités, à soixante-dix mille malheureux. Les pieds nus et la corde au cou, le crucifix à la main, il s’offrit en holocauste, fit des cérémonies expiatoires et apaisa la colère divine.

Il mourut sur la cendre, le 4 novembre 1584, Grégoire XIII étant pape, Rodolphe II empereur et Henri III roi de France, à l’âge de quarante-six ans.

Saint Charles Borromée en Principauté de Monaco
Timbre-poste émis par la Principauté de Monaco en 1983
à l’occasion du centenaire de l’inauguration de l’église Saint-Charles
L
L'église Saint-Charles et la protection du Saint, Cardinal et Docteur de l'Église en Principauté de Monaco
inaugurée quatre ans avant l'érection en diocèse de Monaco (2 km2, environ 29.000 catholiques aujourd'hui).

Mercredi 27 août 2025
S. Joseph Calasanz,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par saint Joseph, Votre Confesseur, avez daigné pourvoir Votre Église d’un nouveau secours pour former la jeunesse à la science et à la piété ; faites, nous Vous en prions, qu’aidés de son exemple et de son intercession, nous puissions agir et enseigner de manière à mériter les éternelles récompenses. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église qui vient de célébrer la fête de l’Assomption honore aujourd’hui un Saint qui voua à la Vierge un culte tout spécial.


Saint Joseph Calasanz naquit en Aragon, d’une famille noble, et donna dès sa jeunesse des marques de charité envers les enfants.

Alors qu’il étudiait la théologie à Valence, il eut à se défendre des séductions d’une femme puissante et noble et fit le vœu d’entrer dans les saints Ordres.

Devenu prêtre, il apprit par révélation divine qu’il était destiné à instruire et à former à la piété les enfants et surtout les enfants pauvres.


Il fonda alors l’Ordre des Pauvres Clercs réguliers des Écoles Pies de la Mère de Dieu. Comme Jésus il fit venir à lui les petits enfants et leur enseigna la crainte de Dieu. L’Évangile de la Messe nous redit la consolante parole du Maître : « Quiconque reçoit en Mon Nom un de ces petits, c’est Moi qu’il reçoit ».


« Malgré les sollicitudes du gouvernement général de son Ordre, dit le Bréviaire, et bien qu’il continuât de travailler de tout son pouvoir au salut des âmes, jamais il ne cessa d’instruire les enfants, surtout les indigents. Balayer leurs classes et les reconduire chez eux lui était habituel ».

Il persévéra pendant cinquante-deux ans, même étant malade, dans ces admirables pratiques de patience et d’humilité.


Saint Joseph Calasanz mourut à 92 ans, l’an 1648.


Saint Joseph Calasanz a fondé la première école publique gratuite de toute l’Europe à Rome en 1597. Le pape Pie XII l’a proclamé patron des écoles populaires chrétiennes en 1948.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez ce mot du saint de ce jour : « Qui fait du bien aux pauvres fait du bien à Jésus-Christ ».

Méditation du jour
La créature en face des Perfections de son Créateur  suite

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