S. Boniface, évêque et martyr
5 juin

RÉSUMÉ :

Saint Boniface naquit en Angleterre à la fin du VIIe siècle. Il est l’une des grandes gloires de l’Ordre de saint Benoît. Grégoire II l’envoya en Germanie où, avec une élite de moines, il annonça, comme Jésus ressuscité l’avait demandé à Ses Apôtres, la bonne Nouvelle aux peuples de la Hesse, de la Saxe et de la Thuringe.

Nommé par Grégoire II, légat du Siège apostolique, il réunit plusieurs synodes, parmi lesquels le mémorable Concile de Leptines dans le diocèse de Cambrai.

Créé Archevêque de Mayence par le Pape saint Zacharie, il sacra sur son ordre Pépin, roi des Francs. Après la mort de saint Willibrord, l’Église d’Utrecht en Frise lui fut confiée. C’est là que les Frisons le massacrèrent à Dokkum, avec trente de ses moines, en juin 755. Son corps fut déposé dans la célèbre abbaye de Fulda, qu’il avait fondée.

Saint Boniface abat un arbre de superstition servant d
Saint Boniface abat un arbre de superstition servant d'idole aux Goths de Hesse : le chêne de Thor (ou du Tonnerre)
fendu en quatre et tombant au premier coup de cognée du Saint.

443

Saint Boniface, appelé d’abord Winfrid, naquit en Angleterre, l’an 680, saint Agathon étant pape, Constantin IV empereur d’Orient et Thierry III roi de France.

Après une mission prêchée dans sa ville natale, il demanda à suivre les moines dans leur couvent. Son père refusa d’accéder à ce qu’il appelait le caprice d’un enfant de sept ans ; mais une maladie grave que Dieu lui envoya pour le punir le décida enfin à laisser partir cet enfant de bénédiction.

Devenu professeur après de brillantes études, Winfrid, par sa science et son éloquence, acquiert une réputation dont il est effrayé ; alors, refusant tous les honneurs, il tourne toute l’ambition de son zèle vers les contrées encore païennes de la Germanie, et n’a qu’un désir : devenir apôtre de l’Allemagne.

Timbre-poste de l’Allemagne de l’Ouest émis en 1954

1729

XIIe centenaire (Jubiläum) du martyrede saint Bonifaceapôtre des Allemands (Apostel der Deutschen),Archevêque d
XIIe centenaire (Jubiläum) du martyre
de saint Boniface
apôtre des Allemands (Apostel der Deutschen),
Archevêque d'Utrecht et Légat du Pape.
En 718, il va s’agenouiller aux pieds du Pape saint Grégoire II et reçoit de lui tous les pouvoirs apostoliques. Après avoir traversé, en exerçant sa charité pour les âmes, la Lombardie, la Bavière et la Thuringe, il va se joindre à saint Willibrord, apôtre des Frisons, mais il s’enfuit dès qu’il s’aperçoit que celui-ci veut lui conférer l’épiscopat. Winfrid évangélise alors la Thuringe, dont les sauvages forêts se couvrent bientôt de monastères et se peuplent de saints. La moisson est trop abondante, il lui faut des auxiliaires ; le Pape l’appelle à Rome, le sacre Évêque et change son nom en celui de Boniface.

L’apôtre, secondé par de vaillants missionnaires, travaille avec plus d’ardeur que jamais à étendre le règne de l’Évangile. Ses saintes audaces sont bénies du Ciel. Un jour, il fait abattre un arbre de superstition, qui servait d’idole à un peuple aveugle, et quand la foule en fureur va se jeter sur lui, un prodige vient soudain la calmer : l’arbre énorme se plie sous une main invisible et vient tomber en quatre tronçons aux pieds du Saint. Le Christ avait vaincu ; des milliers de païens demandèrent le Baptême. Saint Boniface était de nouveau débordé par l’immensité de ses succès ; il fait un appel à sa patrie, et bientôt de nombreux missionnaires viennent se joindre à lui.

Première valeur d’une série de trois timbres-poste du Vatican émis en 1954
pour le XIIe centenaire du martyre de saint Boniface
apôtre de la Germanie
Saint Boniface évêque et martyr.Son corps fut déposé dans la célèbre abbaye de Fulda, qu’il avait fondée.Au fond, la cathédrale actuelle de Fulda.
Saint Boniface évêque et martyr.
Son corps fut déposé dans la célèbre abbaye de Fulda, qu’il avait fondée.
Au fond, la cathédrale actuelle de Fulda.

1730

Il obtient du Pape d’instituer de nouveaux évêchés et d’organiser dans ce pays la hiérarchie catholique.

Archevêque, Légat du Pape, saint Boniface ne s’attribue point la gloire de ses œuvres ; Dieu est sa seule force et son seul recours : voilà le secret de ses conquêtes pacifiques.

À ce héros, il ne manquait plus qu’un combat, à ce triomphateur, il ne manquait plus qu’une victoire. Un matin, saint Boniface se préparait à offrir le saint Sacrifice, quand une foule armée se précipite vers lui en poussant des cris sauvages ; son entourage court aux armes ; mais saint Boniface sort de sa tente : « Cessez le combat, mes enfants, dit-il ; voici venue l’heure de la délivrance ! ». Bientôt l’apôtre tombe sous les coups de ces barbares avec tous ceux qui l’accompagnent. On le trouva criblé de blessures, tenant en main le livre ouvert de saint Ambroise : Du bienfait de la mort. C’était l’an 754, Étienne II étant pape, Constantin V empereur d’Orient et Pépin le Bref roi de France.


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |