S. Bérard et ses Compagnons
16 janvier

1187

On lit au Martyrologe Romain de ce jour :

« Au Maroc, saint Bérard et ses compagnons, frères mineurs, martyrs. Envoyés par saint François d’Assise pour prêcher le saint Évangile aux Maures, en Espagne et au Maroc, ils s’acquittèrent de leur mission apostolique avec un zèle merveilleux, couronné par des miracles.

« Livrés aux plus terribles supplices, ils les supportèrent avec constance ; les flatteries et les promesses n’obtinrent pas plus d’eux que les tortures ; et ils continuèrent à prêcher Jésus-Christ.

« L’émir, après avoir vainement tenté de les décourager et de les renvoyer en Espagne, voyant qu’il ne pouvait les réduire au silence, leur fendit lui-même la tête avec son cimeterre. Le bourreau fut puni de sa cruauté par une paralysie du bras droit et de la moitié de son corps.

« La translation de leurs restes en Espagne occasionna miraculeusement l’entrée dans l’Ordre des Frères Mineurs de celui qui devint saint Antoine de Padoue ».


La dernière édition (1959) du Martyrologe romain indique :


« À Marrakech, en Afrique, la passion des cinq premiers martyrs de l’Ordre des Frères Mineurs, savoir : Bérard, Pierre et Othon, Prêtres, Accurse et Adjut, laïques. Pour avoir prêché la foi chrétienne et réprouvé la loi de Mahomet, ils endurèrent divers tourments et outrages, puis furent décapités par ordre du roi des Sarrasins ».


Mercredi 27 août 2025
S. Joseph Calasanz,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par saint Joseph, Votre Confesseur, avez daigné pourvoir Votre Église d’un nouveau secours pour former la jeunesse à la science et à la piété ; faites, nous Vous en prions, qu’aidés de son exemple et de son intercession, nous puissions agir et enseigner de manière à mériter les éternelles récompenses. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église qui vient de célébrer la fête de l’Assomption honore aujourd’hui un Saint qui voua à la Vierge un culte tout spécial.


Saint Joseph Calasanz naquit en Aragon, d’une famille noble, et donna dès sa jeunesse des marques de charité envers les enfants.

Alors qu’il étudiait la théologie à Valence, il eut à se défendre des séductions d’une femme puissante et noble et fit le vœu d’entrer dans les saints Ordres.

Devenu prêtre, il apprit par révélation divine qu’il était destiné à instruire et à former à la piété les enfants et surtout les enfants pauvres.


Il fonda alors l’Ordre des Pauvres Clercs réguliers des Écoles Pies de la Mère de Dieu. Comme Jésus il fit venir à lui les petits enfants et leur enseigna la crainte de Dieu. L’Évangile de la Messe nous redit la consolante parole du Maître : « Quiconque reçoit en Mon Nom un de ces petits, c’est Moi qu’il reçoit ».


« Malgré les sollicitudes du gouvernement général de son Ordre, dit le Bréviaire, et bien qu’il continuât de travailler de tout son pouvoir au salut des âmes, jamais il ne cessa d’instruire les enfants, surtout les indigents. Balayer leurs classes et les reconduire chez eux lui était habituel ».

Il persévéra pendant cinquante-deux ans, même étant malade, dans ces admirables pratiques de patience et d’humilité.


Saint Joseph Calasanz mourut à 92 ans, l’an 1648.


Saint Joseph Calasanz a fondé la première école publique gratuite de toute l’Europe à Rome en 1597. Le pape Pie XII l’a proclamé patron des écoles populaires chrétiennes en 1948.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez ce mot du saint de ce jour : « Qui fait du bien aux pauvres fait du bien à Jésus-Christ ».

Méditation du jour
La créature en face des Perfections de son Créateur  suite

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