S. Bède le Vénérable
27 mai

RÉSUMÉ :

Né à Jarrow dans le Northumberland, saint Bède fut confié dès son jeune âge à saint Benoît Biscop, abbé du Monastère bénédictin de Wearmouth, et devint lui-même fils du grand Patriarche des moines d’Occident.

L’Esprit-Saint le remplit de sagesse et d’intelligence, de telle sorte que ses écrits, tout pénétrés de la sainte doctrine, étaient lus de son vivant dans les églises. Comme il n’était pas permis de lui donner le nom de Saint, on l’appelait Vénérable, titre qui lui est resté après sa mort.

Il fut l’un des hommes d’Église les plus savants au VIIIe siècle, aussi son nom se trouve-t-il parmi ceux des Docteurs de l’Église.

Il ne se contenta pas d’apprendre aux hommes ce que disaient la Loi et les Prophètes, mais il pratiqua aussi les plus belles vertus religieuses.

La veille de l’Ascension il reçut les derniers Sacrements, embrassa ses frères, se coucha à terre sur son cilice, dit deux fois : « Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit », et s’endormit dans le Seigneur le 27 mai 735.

D’après une miniature d’un manuscrit du XIIIe siècle
Moines savants.
Moines savants.

419

D’origine anglo-saxonne, il fut confié, dès l’âge de sept ans à saint Benoît Biscop, qui venait de fonder le célèbre monastère d’Yarrow (Northumbrie). Bède, dont le nom signifie en saxon la prière, était né dans les environs, en 673, Adéodat II étant pape, Constantin IV empereur d’Orient et Clotaire III roi des Francs, sous le toit d’humbles laboureurs et c’est là qu’il ensevelit sa vie, « trouvant, dit-il, une grande douceur à ne jamais cesser d’apprendre, d’enseigner et d’écrire ».

À trente ans, il reçut la prêtrise et célébra sa première Messe. Tant qu’il vécut, il se confina dans sa cellule. Grégoire II l’avait appelé à Rome sur le bruit de sa piété et de sa science, afin de l’employer au gouvernement de l’Église ; mais, ami de l’obscurité, il s’excusa humblement, suppliant le Pape de le laisser dans sa solitude.

Les douleurs de sa dernière maladie n’interrompirent ni la composition de ses ouvrages ni les leçons qu’il donnait chaque jour aux jeunes moines. Il avait commencé la traduction de l’Évangile selon saint Jean, lorsqu’il se trouva beaucoup plus mal. Il continua néanmoins de dicter gaiement, voulant préserver ses enfants de l’erreur, et leur assurer, pour le temps qui suivrait sa mort, une matière à des travaux fructueux. Le secrétaire ayant fini, s’écria : « Tout est consommé ». Et lui : « Tu l’as dit, repliqua-t-il, tout est consommé. Prends ma tête dans tes mains, et tourne-moi ; car j’ai beaucoup de consolation à me tourner vers le lieu saint où je priais ». Ainsi posé sur le pavé de la cellule, il se mit à réciter le Gloria Patri, et, comme il en achevait le dernier mot, il rendit le dernier soupir le 27 mai. C’était l’an 735, Grégoire III étant pape, Léon III empereur d’Orient et Thierry IV roi des Francs.

Saint Bède, ce savant homme, fut, à l’exemple de saint Jean Cassien et de saint Isidore de Séville, l’oracle de son temps ; il avait parcouru le cercle entier des connaissances humaines. L’influence qu’il exerça sur la Chrétienté fut aussi prompte qu’étendue, et ses nombreux ouvrages remplirent toutes les bibliothèques monastiques de l’Occident. Outre l’étude des Saints pour laquelle il professait une prédilection marquée, il écrivit un Martyrologe avec des sommaires historiques et une exposition de la Foi, divers traités en forme de manuels d’enseignement sur les sciences, la musique, la grammaire, la médecine, un essai de chronologie universelle, des poésies, et une Histoire des Anglais où l’on a reconnu un choix critique des témoignages et des documents.

Les vertus chrétiennes s’unissaient naturellement chez lui à la soif de la science ; il était un modèle accompli de ferveur et d’humilité. Aussi, bien avant que l’Église l’eût inscrit dans son Martyrologe, ses contemporains lui avaient-ils, par respect, décerné le titre de Vénérable.


Samedi 27 juillet 2024
de la Sainte Vierge
4e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Accordez, Seigneur, à Vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps, et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, donnez-nous, d’être délivrés des tristesses du temps présent et de goûter les joies de l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pantaléon, martyr :


Faites, s’il Vous plaît, Dieu tout-puissant, que par l’intercession du bienheureux Pantaléon, Votre Martyr, nous soyons délivrés de toute adversité corporelle, et que notre âme soit purifiée de toute pensée mauvaise. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
À Nicomédie, dit le Martyrologe romain, le martyre de saint  Pantaléon, médecin, lequel, ayant été arrêté à cause de sa Foi, par ordre de l’empereur Maximien, fut tourmenté sur le chevalet et brûlé au moyen de torches ardentes ; il fut consolé dans ses tourments par une apparition de Notre-Seigneur, et le glaive mit fin à ses glorieux combats. Il subit le martyre sous Dioclétien vers 303.


Saint Pantaléon est mis par les Grecs au nombre des grands martyrs. Les médecins l’honorent, après saint Luc, comme leur principal patron. C’est l’un des « quatorze Saints Auxiliaires ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Gardez-vous bien de soigner votre corps mieux que votre âme.

Méditation du jour
Le Royaume des Cieux commence dès ici-bas  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts|