S. Anselme
21 avril

RÉSUMÉ :

Moine de la célèbre abbaye bénédictine de Sainte-Marie du Bec en Normandie, saint Anselme en fut Abbé, puis Archevêque de Cantorbéry.

« Rempli de la Sagesse divine » et doué de talents supérieurs, il s’appliqua à développer la science de Dieu par une méthode rationnelle qui fraya la voie aux théologiens scolastiques : « Je ne cherche pas à comprendre pour croire, déclarait-il, mais je crois pour comprendre ».

Aussi réalisa-t-il la parole de l’Évangile : « Vous êtes la lumière du monde », et l’Église lui a-t-elle décerné le titre de Docteur.

« Héros de doctrine et de vertu, déclare Urbain II, il fut de même intrépide dans les combats de la Foi ».


Pasteur courageux, il défendit « à temps et à contretemps » contre la tyrannie ambitieuse de Guillaume le Roux la liberté sacrée que Jésus avait acquise par Son Sang à Ses brebis.

« Le Christ, affirme-t-il, n’aime rien tant en ce monde que la liberté de Son Église ».

Il mourut à l’âge de soixante-treize ans, le 21 avril 1109.


Honorons saint Anselme « afin que celui qui a été le Docteur de la doctrine de vie sur terre soit aussi notre intercesseur au Ciel ».

1367

Saint Anselme naquit, l’an 1033, Benoît IX étant Pape, Knut le Grand roi d’Angleterre et Henri Ier roi de France, à Aoste, en Piémont. Sa pieuse mère Ermengarde lui apprit de bonne heure à aimer Dieu et la Très Sainte Vierge ; mais, privé du soutien maternel vers l’âge de quinze ans, poursuivi dans sa vocation religieuse par un père mondain et intraitable, lancé sans guide au milieu du monde, il se laissa entraîner par le torrent et chercha loin de Dieu la paix du cœur qui le fuyait toujours.


Las d’être la victime de son père, il s’enfuit en France, et se fixe, comme étudiant, à l’abbaye du Bec, en Normandie. Là il va trouver saint Lanfranc, chef de cette célèbre école, et il lui dit : « Trois chemins me sont ouverts : être religieux au Bec, vivre en ermite, ou rester dans le monde pour soulager les pauvres avec mes richesses ; parlez, je vous obéis ».


Saint Lanfranc se prononça pour la vie religieuse. Ce jour-là, l’abbaye du Bec fit la plus brillante de ses conquêtes. Saint Anselme avait vingt-sept ans. Quand bientôt saint Lanfranc prit possession du siège archiépiscopal de Cantorbéry, il fut élu prieur de l’abbaye, malgré toutes ses résistances. Il était déjà non seulement un savant, mais un Saint. De prieur, il devint abbé, et dut encore accepter par force ce fardeau, dont lui seul se croyait indigne.


Sa vertu croissait avec la grandeur de ses charges. Le temps que lui laissait libre la conduite du couvent, il le passait dans l’étude de l’Écriture sainte et la composition d’ouvrages pieux ou philosophiques. La prière toutefois passait avant tout le reste ; l’aube le retrouvait fréquemment à genoux. Un jour le frère excitateur, allant réveiller ses frères pour le chant des matines, aperçut, dans la salle du chapitre, une vive lumière : c’était le saint abbé en prière, environné d’une auréole de feu.


Forcé par la voix du ciel, le roi d’Angleterre, Guillaume, le nomme archevêque de Cantorbéry ; mais saint Anselme refuse obstinément, bien que malgré lui il soit porté en triomphe sur le trône des pontifes. Huit mois après, il n’était pas sacré ; c’est qu’il exigeait comme condition la restitution des biens enlevés par le roi à l’Église de Cantorbéry.


Le roi promit ; saint Anselme fut sacré évêque ; mais le roi manqua à sa parole, et dès lors saint Anselme, inébranlable dans le maintien de ses droits, ne fut plus qu’un grand persécuté. De toute cette vie, si pleine et si belle, c’est la partie la plus glorieuse. Obligé de fuir, il traversa triomphalement la France et alla visiter le Pape, qui le proclama hautement « héros de doctrine et de vertu, intrépide dans les combats de la foi ».


Quand saint Anselme apprit la mort tragique de Guillaume dans une partie de chasse, il s’écria en fondant en larmes : « Hélas ! J’eusse donné ma vie pour lui épargner cette mort terrible ! ». Saint Anselme put vivre quelques années en paix sur son siège, et vit refleurir la religion dans son Église. Il mourut sur la cendre en se faisant lire la Passion de Jésus-Christ le 21 avril 1109, Paschal II étant Pape, Henri Beauclerc roi d’Angleterre et Louis VI roi de France.


Lundi 1er décembre 2025
de la Férie (de l’Avent)
3e classe
Temps de l’Avent

À Mouans-Sartoux, fête transférée de saint André, patron de la paroisse (1re classe)


S. Éloi,

évêque et confesseur


Ste Natalie,

veuve


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Éloi compte parmi les Saints les plus populaires de la France. Il est le patron des orfèvres et de plusieurs anciennes corporations.


Simple ouvrier, il avait appris le métier d’orfèvre à Limoges ; il vint à Paris où il entra en relation avec le trésorier du roi.


Son esprit d’épargne et ses talents le désignèrent à la faveur de Clotaire II, puis de Dagobert Ier, qui en fit son conseiller et le chargea de la frappe des monnaies ; il se sanctifia dans ses fonctions et se signala par sa charité envers les pauvres.


À la mort de Dagobert, il quitta le palais pour se préparer aux saints Ordres. La vacance du siège de Noyon-Tournai le fit choisir comme évêque ; pendant vingt ans d’un magnifique rayonnement, il acheva, dans les régions du nord de la Gaule l’œuvre de pénétration chrétienne entreprise par saint Amand.


Saint Éloi mourut le 1er décembre 660.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Dans l’usage des biens de ce monde, soyez désintéressé et pauvre en esprit.


Méditation du jour
Ce qu’il faut éviter dans nos paroles  suite

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