S. André (Apôtre)
30 novembre

RÉSUMÉ :

Depuis le IVe siècle, la fête de saint André se célèbre le 30 novembre. Saint André fut tout à la fois Apôtre et Martyr. Il fut appelé, dit l’Oraison, à gouverner et à instruire l’Église. Aussi l’Épître et l’Évangile nous parlent de la vocation de celui qui le premier parmi les Apôtres, connut Jésus-Christ.

À l’appel du Maître, il laisse aussitôt ses filets pour devenir pêcheur d’hommes et sa voix « va par toute la terre annoncer la paix ».

Après la Pentecôte, il prêche en Palestine, puis évangélise la Scythie, l’Épire et la Thrace.

« Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile » et saint André devint bientôt l’Apôtre de la Croix.

Les prêtres de l’Achaïe nous relatent son martyre à Patras. Il meurt sur cette croix d’une forme spéciale qui portera désormais son nom, et « le Seigneur reçoit son sacrifice en odeur de suavité ».

Son corps, d’abord apporté à Constantinople, fut transporté en 1210 dans la cathédrale d’Amalfi au royaume de Naples. En 1462 son chef fut déposé par Pie II près de la confession de Saint-Pierre dont il était le frère.

Son nom est inscrit au Canon de la Messe. Avec saint André, suivons le Christ jusque sur la croix.

Chromolithographie tirée de « La Vie des Saints d’après les anciens manuscrits de tous les siècles »,
Henry de Riancey, éd. F. Kellerhoven, Paris - 1866, (coll. personnelle)
Saint André, frère de saint Pierre, est le premier des Apôtres qui ait connu Jésus-Christ.
Saint André, frère de saint Pierre, est le premier des Apôtres qui ait connu Jésus-Christ.

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Saint André, frère de saint Pierre, est le premier des Apôtres qui ait connu Jésus-Christ, aussitôt après Son Baptême sur les bords du Jourdain. Toutefois son appel définitif ne date que du moment où Jésus le rencontra avec son frère Simon, jetant les filets pour pêcher, dans le lac de Tibériade, et leur dit à tous deux : « Suivez-Moi, Je vous ferai pécheurs d’hommes ».

Après la Pentecôte, saint André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu’au Pont-Euxin.

Nous saurions très peu de choses sur lui, si les prêtres de l’Achaïe n’avaient pris soin d’envoyer aux Églises du monde entier la relation de son martyre, dont ils avaient été les témoins oculaires. Son interrogatoire fut très long, mais ne servit qu’à faire éclater, en même temps que l’intrépidité de l’Apôtre, la beauté de la religion chrétienne.

Menacé du supplice de la croix, qu’il glorifiait devant son juge : « Si je craignais le supplice de la croix, dit-il, je ne prêcherais point la grandeur de la croix ». Le peuple accourt en foule, de tous les coins de la province, à la défense de son Apôtre et menace de mort le proconsul. Mais saint André se montre, calme la foule des Chrétiens ameutés, les encourage à la résignation et leur recommande d’être prêts eux-mêmes au combat.

Le lendemain, de nouveau menacé du supplice de la croix : « Ce supplice, dit-il au juge, est l’objet de mes désirs ; mes souffrances dureront peu, les vôtres dureront éternellement, si vous ne croyez en Jésus-Christ ». Le juge, irrité, donna des ordres, et saint André fut conduit au lieu où il devait subir la mort. Chemin faisant, l’Apôtre consolait les fidèles, apaisait leur colère et leur faisait part de son bonheur.

« Je vous salue, ô croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ! ».
« Je vous salue, ô croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ! ».

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D’aussi loin qu’il aperçut la croix, il s’écria d’une voix forte : « Je vous salue, ô croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de Son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. Ô bonne croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, recherchée sans relâche, je vous vois prête à satisfaire les élans de mon âme ; rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m’a sauvé ».

Timbre-poste émis par la république du Tchad en 1969

faisant partie d’un bloc de douze timbres représentant chacun des Apôtres

1820

« Ô bonne croix, (…)Que par vous je sois admis à la gloirede Celui qui par vous m’a sauvé ».
« Ô bonne croix, (…)
Que par vous je sois admis à la gloire
de Celui qui par vous m’a sauvé ».
Il se dépouilla lui-même de ses vêtements, les distribua aux bourreaux, puis fut lié à une croix d’une forme particulière, appelée depuis croix de Saint-André. Le Saint, du haut de sa croix, exhortait les fidèles, prêchait les païens, attendris eux-mêmes, et s’unissait à son divin Maître. Une demi-heure avant son dernier soupir, son corps fut inondé d’une lumière toute céleste, qui disparut au moment où il rendit son âme.

C’était à Patras, en Achaïe, l’an 62, saint Pierre étant pape et Néron empereur.


Mardi 21 janvier 2025
Ste Agnès,

vierge et martyre
3e classe

Temps après l’Épiphanie



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui choisissez ce qu’il y a de faible dans le monde, pour confondre les forts, accordez-nous par Votre miséricorde que, célébrant la solennité de la bienheureuse Agnès, Votre Vierge et Martyre, nous ressentions auprès de Vous les effets de sa protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La Messe d’aujourd’hui nous rappelle l’un des plus touchants et glorieux triomphes de Jésus sur le monde.

Sainte Agnès, enfant d’une des plus nobles familles de Rome, va au-devant de l’Époux et se consacre à Lui à l’âge de 10 ans. Jésus alors « fait par elle des prodiges admirables ».


Le fils du préfet de Rome la demande en mariage et elle répond : « Celui à qui je suis fiancée, c’est le Christ que servent les Anges ». L’on veut alors attenter par la violence à sa vertu, mais « Dieu délivre son corps de la perdition ». On la jette sur un bûcher ardent et elle n’est point brûlée par le feu ».

Condamnée à avoir la tête tranchée, elle encourage son bourreau qui hésite : « Frappez sans crainte car la fiancée fait injure à l’Époux si elle Le fait attendre ».


À l’âge de 13 ans (l’an 304), cette faible enfant confond les puissants de cette terre. On éleva sur son tombeau, à la voie Nomentane, la magnifique basilique qui existe encore, et son nom fut inscrit vers la fin du Ve siècle avec celui de cinq autres martyres, au Canon de la Messe.

À la basilique de Sainte-Agnès est annexé un monastère bénédictin. Les Bénédictines de Sainte-Cécile, au Transtévère, élèvent les agneaux bénis ce jour dont la laine sert à la confection des palliums. Chaque année, en effet, le 21 janvier, à Sainte-Agnès-hors-les-Murs, après la Messe pontificale célébrée par l’Abbé des Chanoines réguliers de Latran, on porte sur l’autel deux agneaux blancs ornés de fleurs et de rubans, couchés sur des corbeilles de soie à crépines d’or.


Le chœur chante l’antienne « Stans a dextris ejus agnus nive candidior, Christus Sibi sponsam consecravit et martyrem » ; puis le célébrant bénit les agneaux. Une députation du Chapitre de Latran les porte ensuite au Pape qui les bénit de nouveau et les envoie aux religieuses chargées de nourrir les agneaux et de confectionner les palliums.

Le 28 juin, le Pape, dans la basilique Saint-Pierre, bénit les palliums, qui sont ensuite placés dans un riche coffret ciselé de vermeil, don de Benoît XIV, et déposés dans la Confession sur la tombe de saint Pierre, pour être ultérieurement envoyés par le Pape aux archevêques et par privilège à certains évêques.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ayez un soin jaloux de conserver dans la pureté votre âme non moins que votre corps.

Méditation du jour
Le bienfaisant devoir de la prière  suite

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