S. Alphonse-Marie de Liguori
2 août

RÉSUMÉ :

En 1696, Dieu suscita saint Alphonse. Ce gentilhomme napolitain, déjà célèbre comme avocat, vient déposer son épée sur l’autel de Notre-Dame de la Merci, car il veut désormais être soldat de Jésus-Christ et se débarrasser des affaires du siècle, afin de ne plaire qu’à Celui à qui il s’est donné. « L’Esprit du Seigneur est sur lui qui le consacre et l’envoie pour prêcher l’Évangile aux pauvres ».

« Il a été envoyé d’En-haut, pour amener le peuple à la pénitence ». Il fonde dans ce dessein la Congrégation du Très Saint Rédempteur dont, à l’exemple du Sauveur, il envoie les membres dans les campagnes, les bourgs et les villages pour y annoncer le royaume de Dieu.

Il s’obligea par vœu à ne jamais perdre un moment et ne commit jamais, au cours de toute sa vie, aucune faute mortelle.

Il écrivit des ouvrages remplis d’érudition sacrée et de piété qui lui valurent le titre de Docteur de l’Église. Faisant ressortir toute l’importance de la prière dans le plan divin, il condense tout son traité sur la grâce dans cette phrase : « Celui qui prie se sauve, celui qui ne prie pas se damne. »

Saint Alphonse dut accepter d’être évêque de Sainte-Agathe des Goths, près de Naples.

Il mourut à l’âge de quatre-vingt-onze ans, en l’an 1787. Le Pape bénédictin Pie VII ordonna qu’on envoyât à Rome trois doigts de sa main droite : « Qu’ils viennent à Rome, disait-il, ces saints doigts qui ont si bien écrit pour la gloire de Dieu, de la Vierge Marie et de la Religion ».

Pie IX le déclara en 1871 Docteur de l’Église universelle.

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Saint Alphonse de Liguori naquit près de Naples, l’an 1696, Innocent XII étant Pape, Léopold Ier empereur romain germanique et Louis XIV roi de France. Après de fort brillantes études, docteur en droit civil et canonique à seize ans, il embrassa la carrière d’avocat. Pendant les dix années qu’il remplit cette charge, il fut le modèle du parfait Chrétien.

Il commençait à se relâcher, quand il échoua dans un plaidoyer superbe où il avait déployé tous ses talents : « Ô monde ! s’écrie-t-il, désormais je te connais ; tu ne m’auras plus ». Peu après, il entendit une voix lui dire : « Laisse le monde de côté, livre-toi à Moi tout entier… ».

Aussitôt il répondit, fondant en larmes : « Ô Dieu ! me voici, faites de moi ce qu’il Vous plaira ». Aussitôt saint Alphonse va déposer à l’église voisine de la sainte Vierge son épée de gentilhomme, prend quelque temps après l’habit ecclésiastique, fait ses études de Théologie, et au bout de trois ans reçoit le Sacerdoce.

Désormais le voilà embrasé du zèle des âmes ; il se mêle au peuple des campagnes et s’éprend d’un amour spécial pour lui. C’est alors que l’idée lui vint de fonder, pour exercer l’apostolat parmi cette classe si intéressante de la société, la Congrégation des Rédemptoristes. Bientôt le fondateur se vit entouré de plusieurs prêtres devenus ses disciples.

Traité d’insensé par son père, ses proches et ses amis, persécuté et abandonné bientôt par plusieurs de ses premiers collaborateurs, délaissé et méprisé par son directeur lui-même, dénué de tout secours et réduit à une pauvreté extrême, saint Alphonse endura toutes les souffrances morales qui peuvent tomber sur un homme ; rien ne put l’abattre ni le décourager.

L’épreuve fut la garantie de son succès. On rapporte qu’il eut plusieurs visions de la très Sainte Vierge ; une fois, pendant un sermon sur les gloires de Marie, il fut ravi, élevé du sol et environné d’une éblouissante lumière. Un jour, son pauvre accoutrement le fit prendre pour le cocher des autres missionnaires, et, à son premier sermon, son éloquence fit dire au peuple : « Si le cocher prêche si bien, que sera-t-il des autres ! ».

Aux travaux apostoliques, saint Alphonse joignait les travaux intellectuels, et il composa un grand nombre d’ouvrages de piété et de morale qui l’ont fait élever au rang des docteurs. Sacré évêque, saint Alphonse égala par ses vertus les plus saints pontifes. Il mourut le 1er août 1787, Pie VI étant Pape, Joseph II empereur romain germanique et Louis XVI roi de France.


Mardi 19 mars 2024
S. JOSEPH,

Époux de la Sainte Vierge,

Patron de l’Église universelle.
1re classe

Temps de la Passion

Mémoire de mardi de la Passion

Grand deuil de l’Église :

statues et images voilées de violet


En ce mardi de la Passion :


(Cliquer ici : "
Mardi de la Passion")



Une Station par jour (sauf les dimanches).



On pourra suivre ce jour d’hui mardi de la Passion, la :


IV - QUATRIÈME STATION :


Jésus rencontre Sa très sainte Mère.



voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Faites, Seigneur, que les mérites de l’Époux de Votre Mère nous viennent en aide ; afin que les grâces que nous ne pouvons obtenir par nous-mêmes nous soient accordées par son intercession. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire du mardi de la Passion :


Nous Vous en supplions, Seigneur, faites que nos jeûnes Vous soient agréables ; afin qu’expiant nos péchés, ils nous rendent dignes de Votre grâce, et qu’ils nous servent de remèdes pour la vie éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église honore toujours saint Joseph avec Marie et Jésus, spécialement aux fêtes de Noël, aussi l’Évangile de ce jour est celui du 24 décembre.


Elle rendit à ce Saint un culte liturgique à la date du 20 juillet, dès le VIIIe siècle, nous dit un calendrier copte. À la fin du XVe siècle sa fête fut placée le 19 mars et en 1621 Grégoire XV l’étendit à l’Église universelle. En 1870, Pie IX proclama saint Joseph Protecteur de l’Église universelle.


Ce Saint « de la race royale de David » était un homme juste. Comme, par le fait de son mariage avec la Sainte Vierge, saint Joseph a des droits sur le fruit béni du sein virginal de son épouse, une affinité d’ordre moral existe entre lui et Jésus.


Il exerça sur l’Enfant-Dieu un certain droit paternel, que la Préface de saint Joseph désigne délicatement par ces mots de « paterna vice ». Sans avoir engendré Jésus, saint Joseph, par les liens qui l’unissent à Marie, est, légalement et moralement, le Père du Fils de la Sainte Vierge. Il s’ensuit qu’il faut par des actes du culte reconnaître cette dignité ou excellence surnaturelle de saint Joseph.

« Il y avait dans la famille de Nazareth, dit Cornelius a Lapide, les trois plus grandes et plus excellentes personnes de l’univers, le Christ Homme-Dieu, la Vierge Mère de Dieu, saint Joseph, père matrimonial du Christ. C’est pourquoi au Christ est dû le culte de latrie, à la Vierge le culte d’hyperdulie, à saint Joseph le culte de suprême dulie ».


Dieu lui révéla le mystère de l’Incarnation et « le choisit entre tous » pour lui confier la garde du Verbe incarné et de la Virginité de Marie.

L’hymne des Laudes dit que : « Le Christ et la Vierge assistèrent à son heure suprême saint Joseph dont le visage restait empreint d’une douce sérénité ». Saint Joseph alla au Ciel pour y jouir à tout jamais de la vision face à face du Verbe dont il contempla si longtemps et de si près l’humanité sur terre.


Ce Saint est donc considéré à juste titre comme le patron et le modèle des âmes intérieures et contemplatives. Et dans la patrie céleste saint Joseph garde un puissant pouvoir sur le cœur du Fils de sa Très Sainte Épouse.


Imitons en ce Saint Temps la pureté, l’humilité, l’esprit de prière et de recueillement de saint Joseph à Nazareth, où il vécut avec Dieu comme Moïse dans la nuée.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez beaucoup pour les missionnaires qui vont porter la Foi dans les pays infidèles. Sans oublier que « la France est un pays de mission » où la Foi s’est perdue…

Méditation du jour
Grandeur de saint Joseph  suite

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