S. Agapit (de Palestrina)
18 août

On lit au début du Martyrologe Romain de ce jour :


« À Préneste, (aujourd’hui Palestrina), l’anniversaire de saint Agapit martyr. Âgé de quinze ans seulement, et brûlant d’amour pour le Christ, il fut arrêté par ordre de l’empereur Aurélien et tout d’abord battu très longtemps à coup de nerfs de bœuf ; il souffrit ensuite de plus cruels supplices sous le préfet Antiochus ; l’empereur le fit exposer aux lions, qui ne lui firent aucun mal ; enfin frappé par le glaive des exécuteurs, il reçut la couronne du martyre. »

674

Né en 258, saint Sixte II étant souverain Pontife et Valérien empereur romain, saint Agapit, étant encore fort jeune, fut arrêté par les païens qui lui firent souffrir de cruelles tortures, à Prenest, aujourd’hui Palestrina, à 24 miles de Rome.

Il fut battu à coups de nerfs de bœuf, puis jeté en prison et laissé quatre jours sans nourriture. Il endura plusieurs fois les charbons ardents sur la tête, la flagellation, la suspension de son corps, la tête en bas, au-dessus d’une épaisse fumée.

Ses réponses admirables et son courage convertirent des centaines de Chrétiens.

Après divers autres supplices, livré aux bêtes et épargné par elles, il eut la tête tranchée. C’était en l’an 274, saint Félix Ier étant Pape, peu avant l’assassinat de l’empereur Aurélien.

Son nom est célèbre dans les Sacramentaires de Gélase et de saint Grégoire le Grand, ainsi que dans le Martyrologe de Bède, et dans celui qui porte le nom de saint Jérôme.

Chélidoine, évêque de Besançon, rapporta, en 445, le chef de ce Saint martyr, de son voyage de Rome, et le déposa dans l’église de Saint-Étienne. Il est aujourd’hui dans celle de Saint-Jean, où l’archevêque Hugues Ier le transféra vers le milieu du XIIe siècle. (Voyez le nouveau Bréviaire de Besançon).

(D’après l’Abbé Godescard, Vie des Pères, des Martyrs, et des autres principaux Saints - Mois d’août. Trad. de l’anglais d’Alban Butler, Gauthier Frères, Paris - Besançon - 1826)

Timbre-poste émis par la Cité du Vatican en 1958

pour le 17e centenaire de la naissance de saint Agapit en l’an 258

1958

Saint Agapit martyr d
Saint Agapit martyr d'une quinzaine d'année.
Saint Agapet ou Agapit était un jeune moine qui vivait à Palestrina, près de Rome.

Il fut battu à coups de nerfs de bœuf, puis jeté en prison et laissé quatre jours sans nourriture. Il endura plusieurs fois les charbons ardents sur la tête, la flagellation, la suspension de son corps, la tête en bas, au-dessus d’une épaisse fumée.

Ses réponses admirables et son courage convertirent des centaines de Chrétiens.

Après divers autres supplices, livré aux bêtes et épargné par elles, il eut la tête tranchée. C’était en l’an 274, saint Félix Ier étant Pape, peu avant l’assassinat de l’empereur Aurélien.

(Abbé Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Nlle éd. Tours - 1898)


Dimanche 26 octobre 2025
FÊTE DU CHRIST ROI,
dernier dimanche d'octobre

1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
La fête du Christ Roi est une fête du Seigneur ; on n’y fait pas mémoire du dimanche.


Dieu tout-puissant et éternel, qui avez voulu restaurer tout dans la Personne de Votre Fils bien-aimé, le Roi de l’univers : accordez dans Votre bonté, que toutes les familles des nations, qui vivent en désaccord à cause de la blessure du péché, se soumettent à Son très doux pouvoir. Lui qui vit et règne avec Vous, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
En instituant la fête du Christ Roi, le Pape Pie XI a voulu proclamer solennellement la royauté sociale de notre Seigneur Jésus-Christ sur le monde.

Roi des âmes et des consciences, des intelligences et des volontés, le Christ est aussi le Roi des familles et des cités, des peuples et des nations, le Roi de l’univers entier.

Comme Pie XI l’a montré dans son encyclique Quas primas du 11 décembre 1925, le laïcisme est la négation radicale de cette royauté du Christ ; en organisant la vie sociale comme si Dieu n’existait pas, il engendre l’apostasie des masses et conduit la société à sa ruine.

Toute la Messe et l’Office de la fête du Christ Roi sont une proclamation solennelle de la royauté universelle du Christ contre le laïcisme de notre temps.

La Messe commence par une des plus belles visions de l’Apocalypse, où l’Agneau de Dieu, immolé mais désormais dans la gloire, est acclamé par la foule innombrable des Anges et des Saints.

Fixée au dernier dimanche d’octobre, vers la fin du cycle liturgique et juste la veille de la Toussaint, la fête du Christ Roi se présente comme le couronnement de tous les mystères du Christ et comme l’anticipation dans le temps de la Royauté éternelle qu’Il exerce sur tous les Élus dans la gloire du Ciel.

La grande réalité du Christianisme, c’est le Christ ressuscité régnant dans tout l’éclat de Sa victoire au milieu des Élus qui sont Sa conquête.


Pour saint Evariste :


Saint Évariste, grec de naissance, fut élu pape d’une voix unanime, lorsque le Saint-Siège vint à vaquer par la mort d’Anaclet Ier. Ce fut lui, qui, le premier, divisa Rome en titres ou paroisses assignant un prêtre à chacune.


Il régla que sept diacres entoureraient l’Évêque, lorsque celui-ci exercerait le ministère de la prédication, afin d’honorer davantage la parole de Dieu et la dignité épiscopale. Saint Évariste fut condamné à mort sous Trajan en l’an 109.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Le « Christ-Roi » signifie l’Évangile plus étudié, mieux pratiqué au foyer, pour en faire, dans la vie intérieure et extérieure, le code par excellence, mais un code obligatoire. (R.P. Mateo Crawley)

Méditation du jour
Il faut que Jésus-Christ règne  suite

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