S. Frédéric
18 juillet
Saint Frédéric, évêque, assassiné après sa Messe pour avoir repris l’impératrice Judith de ses scandales.
Saint Frédéric, évêque, assassiné après sa Messe pour avoir repris l’impératrice Judith de ses scandales.

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Saint Frédéric descendait d’une famille distinguée parmi les Frisons. Son enfance fut tout angélique. Instruit d’abord par des religieux, ensuite par saint Ricfrid, évêque d’Utrecht, quand il eut l’âge requis, il entra dans les Ordres. Il fut le Vicaire général de Ricfrid, puis son successeur. L’empereur Louis le débonnaire le fit sacrer évêque en sa présence. Cette dignité ne fit qu’accroître les vertus de saint Frédéric. Il vit dans l’augmentation de ses revenus un moyen de multiplier ses libéralités envers les malheureux.

Ses délices étaient de veiller au pied des autels. Il commença la visite de son diocèse par l’île Walachrie, à l’embouchure du Rhin, et parvint à réformer les mœurs dissolues qui y régnaient. Partout il instruisait les fidèles, corrigeait les abus, réparait les églises ruinées, convertissait les pécheurs, détruisait les restes de l’idolâtrie. Il fut puissamment secondé par saint Odulphe, un des plus éloquents missionnaires de l’époque, qui vint se mettre à sa disposition.

Un jour que le saint évêque se disposait à monter à l’autel, deux étrangers demandèrent à lui parler ; il leur fit dire d’attendre la fin des saints mystères. Ces deux hommes étaient envoyés par l’impératrice Judith, seconde femme de Louis le débonnaire, que saint Frédéric avait reprise de ses scandales. Il célébra avec une grande dévotion, et, montant en chaire à l’Évangile, il prédit sa mort en termes couverts. Après la Messe, il congédia tout le monde, se retira dans la chapelle de Saint-Jean-Baptiste, où il avait fait faire son tombeau, et, quand il se fut préparé à la mort, il envoya dire aux deux étrangers qu’ils pouvaient se présenter.

Dès qu’ils l’aperçurent, ils se précipitèrent sur lui, le poignard à la main. Atteint de plusieurs blessures mortelles, il laissa aux assassins le temps de fuir avant d’appeler ses gens. Il pria qu’on le mit dans son sépulcre, commença lui-même l’Office des morts puis expira. C’était l’an 838, Grégoire IV étant pape, Louis Ier le débonnaire empereur d’Occident, Théophile empereur de Byzance et Louis le pieux roi de France.

Le saint pontife, étant mort pour la défense de la Loi de Dieu, a mérité le nom de martyr.


Jeudi 27 novembre 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Maxime de Riez,

évêque et confesseur


En Belgique : S. Albert de Liège,

(dit de Louvain)

Prince-évêque, cardinal et martyr.


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Excitez, nous Vous en supplions, Seigneur, la volonté de Vos fidèles, afin que, recherchant avec plus d’ardeur, le fruit des œuvres divines, ils reçoivent de Votre miséricorde des remèdes plus puissants. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le 27 novembre 1830, la Très Sainte Vierge apparut à une jeune religieuse de la Charité, à Paris, et lui ordonna de faire frapper une médaille à l’effigie qu’elle lui montra.

L’une des faces porte l’image de l’Immaculée avec cette prière en exergue : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».

C’est la médaille que nous appelons la « Médaille miraculeuse », enrichie de tant d’indulgences et instrument de tant de faveurs merveilleuses.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Redoutez les honneurs, et craignez, en les cherchant, d’y trouver votre perte.

Méditation du jour
Louange et prière à Marie  suite

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