S. Fidèle
24 avril

RÉSUMÉ :

Fidèle, né à Sigmaringen, ville de Souabe, parut dès son enfance orné des dons les plus remarquables de la nature et de la grâce. Doué d’un excellent caractère et ayant reçu la meilleure éducation, il devint docteur en philosophie et dans l’un et l’autre droit.

Avocat, il a éprouvé les périls du barreau et délibéra de prendre une route plus sûre pour son salut et entra chez les Frères mineurs Capucins.

Plein de dévotion pour la sainte Vierge et pour le Rosaire, il demanda à Dieu la grâce de répandre son sang et de donner sa vie pour la foi catholique.

Les hérétiques qui, la veille, simulant leur conversion, l’avaient perfidement invité à prêcher, interrompent tumultueusement le sermon, le frappent et le blessent cruellement et lui font souffrir une mort glorieuse.

S. Fidèle de Sigmaringen, Capucin, martyr (1577 - 1622)
S. Fidèle de Sigmaringen, Capucin, martyr (1577 - 1622)

279

Saint Fidèle naquit en 1577, à Sigmaringen, petite ville d’Allemagne voisine de la Suisse, Grégoire XIII étant pape, Rodolphe II empereur et Henri III roi de France.

Son éducation fut soignée, même brillante, et ses vertus étaient si appréciées de ses condisciples, qu’ils l’appelaient le Philosophe chrétien. Dès lors il s’approchait souvent des sacrements, visitait et soignait les malades dans les hôpitaux et passait des heures entières au pied des autels, dans une intime conversation avec Jésus-Christ.

Il exerça plusieurs années la profession d’avocat à Colmar, en Alsace, et s’y fit remarquer par sa loyauté, sa haine du mensonge et la sagesse de ses plaidoyers ; il mérita le surnom d’Avocat des pauvres. Bientôt pourtant la Lumière divine lui fit comprendre qu’il était difficile d’être en même temps riche avocat et bon chrétien : aussi il quitta sans hésiter le monde, où il eût fait bonne figure, pour se retirer chez les Capucins de Fribourg, où il prit l’habit en 1612, à l’âge de trente-cinq ans.

Les premières années de sa vie religieuse, d’abord remplies de consolations, furent bientôt éprouvées par de rudes et persistantes tentations de doutes sur sa vocation : « Pourquoi avait-il quitté sa profession, où il eût pu faire beaucoup de bien ? pourquoi avait-il renoncé à sa fortune, qui lui eût permis de soulager tant de malheureux ?… ». Ces objections, il eut la prudence de les confier au guide de son âme, qui le rassura et lui dit de prier Dieu avec ferveur pour connaître Sa volonté définitive. Dieu lui rendit dès lors la force et la paix ; il fit vendre tous ses biens, dont il distribua le prix en bonnes œuvres, et, dépouillé de tout, il se réjouit d’être désormais un véritable enfant de saint François. Il se félicitait souvent depuis, de l’heureux échange qu’il avait fait avec Dieu : « J’ai rendu à Dieu, disait-il, les biens de la terre, et Dieu me donne en retour le royaume du Ciel ! ».

Saint Fidèle ajoutait aux mortifications de la règle bien d’autres mortifications. Les meubles les plus pauvres, les habits les plus usés étaient l’objet de son ambition ; les haires, les cilices, les ceintures armées de pointes de fer, les disciplines, suppléaient au martyre après lequel il soupirait ; l’Avent, le Carême, les vigiles, il ne vivait que de pain, d’eau et de fruits secs : « Quel malheur, disait-il, si je combattais mollement sous un chef couronné d’épines ! ».

Lorsqu’il fut devenu prêtre, ses supérieurs l’envoyèrent prêcher, et ses succès furent tels, que la congrégation de la Propagande (appelée plus tard Propagation de la Foi) le choisit pour aller évangéliser les Grisons, envahis par le protestantisme. Son zèle fut celui d’un apôtre ; sa vie sainte et austère était une prédication si éloquente, qu’elle convertit beaucoup plus d’âmes que les sermons et les raisonnements. Le martyre vint couronner ses vœux et ses mérites. Plusieurs protestants s’emparèrent un jour de lui, et, par haine de la foi, le transpercèrent à coups de poignards.

C’était le 24 avril 1622, Grégoire XV étant pape, Ferdinand II empereur et Louis XIII le Juste roi de France.

Saint Fidèle de Sigmaringen (1577 - 1622). Timbre-poste émis par la Principauté du Liechtenstein (1982)
Saint Fidèle de Sigmaringen (1577 - 1622). Timbre-poste émis par la Principauté du Liechtenstein (1982)

Mardi 23 décembre 2025
de la Férie (de l’Avent)
2e classe
Temps de l’Avent

Ste Victoire,

vierge et martyre à Rome




Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Seigneur, accélérez la manifestation de Votre puissance et venez ; secourez-nous en Votre grande puissance, en sorte qu’au moyen de Votre grâce, le bienfait que nos péchés éloignent de nous, l’indulgence de Votre bonté propice nous l’accorde sans retard. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
« La virginité est une pourpre royale qui relève au-dessus de toutes les autres celles qui la revêtent ; la virginité est une pierre d’un prix inestimable ; la virginité est le trésor du Roi des rois. »


Ces paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans une vision à sainte Anatolie, firent une telle impression sur sa sœur, sainte Victoire, qu’elle se résolut à se consacrer à Dieu comme sa sœur, vendit ses parures et en distribua le produit aux pauvres.


Toutes deux étaient filles d’un riche et noble Romain qui habitait près de Tivoli. Sainte Victoire avait été fiancée à un païen nommé Eugène, et sainte Anatolie à un autre païen nommé Valère. L’un et l’autre réunirent leurs efforts pour détourner ces jeunes vierges de leur pieux dessein et obtinrent de l’empereur la permission de les conduire dans une villa où ils essayeraient sur elles la douceur et la menace.


Sainte Victoire fut invincible, et, après plusieurs tentatives infructueuses, Eugène demanda au pontife de Jupiter un bourreau, qui lui perça le cœur d’un coup d’épée, l’an 253.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Invoquez souvent votre Ange gardien ; qu’il soit habituellement présent à votre souvenir. Quoi de plus doux et de plus salutaire que la compagnie des Anges ?

Méditation du jour
La sanctification de toutes nos œuvres a pour principe les mérites du Christ  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |