Ste Radegonde
13 août

RÉSUMÉ :


Sainte Radegonde, fille du roi de Thuringe et captive de Clotaire Ier, roi de Soissons, fut épousée par Clotaire et devint ainsi reine des Francs. Mais lorsque ce roi sauvage eut ordonné le meurtre de son beau frère, sainte Radegonde s’enfuit à Noyon auprès de saint Médard, qui lui donna le voile des moniales. Elle se retira ensuite à Poitiers où elle érigea le monastère Sainte-Croix. Elle mourut le 13 août 587. Ses vertus, son commerce littéraire avec l’évêque saint Venance Fortunat, l’ont rendue célèbre.

Sainte Radegonde se réfugie auprès de saint Médard évêque de Noyon.
Sainte Radegonde se réfugie auprès de saint Médard évêque de Noyon.

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Sainte Radegonde, fille d’un roi de Thuringe, fut prise par Clotaire, roi des Francs, dans une guerre entre la Thuringe et la France. Clotaire traita la jeune captive avec beaucoup d’égards, la fit instruire dans la religion chrétienne et lui fit conférer le saint Baptême. La grâce de Dieu agit si puissamment sur cette âme, quelle donna dès lors l’exemple de la piété la plus profonde et de toutes les vertus. Elle eût voulu consacrer à Dieu sa virginité ; mais elle dut épouser, l’an 538, le roi qui avait massacré sa famille vaincue.


Sainte Radegonde profita de son titre de reine et des richesses du trône pour orner les églises, assister les pauvres. Six années passées sur le trône n’avaient point fait renoncer sainte Radegonde à l’espérance de la vie du cloître. L’assassinat de son frère par le roi son époux lui fournit une occasion favorable ; Clotaire, fatigué de ses larmes, lui permit de partir. Elle se rendit d’abord à Noyon, et comme l’évêque hésitait à recevoir ses vœux, elle se coupa les cheveux elle-même, revêtit la bure des religieuses, déposa ses ornements royaux sur l’autel, et fut consacrée au Seigneur.


De là, sainte Radegonde se rendit aux environs de Poitiers et se livra à tous les exercices d’une vie austère ; elle ne vivait que de pain de seigle et d’orge, d’herbes et de légumes, et ne buvait pas de vin. Son vêtement était un cilice, son lit de la cendre ; elle servait les pauvres de ses mains, pansait elle-même les malades atteints de la gale et de la teigne, lavait les plaies des lépreux et souvent délivrait les malheureux de leurs infirmités par des miracles. Un cierge reçu d’elle et allumé près d’un malade suffisait à le guérir ; en passant par ses mains, les fruits et les aliments prenaient une vertu dont l’effet merveilleux ne tardait pas à se faire sentir. Grande fut l’inquiétude de sainte Radegonde, quand elle apprit que Clotaire voulait la rappeler à la cour ; mais elle obtint par ses prières de passer le reste de ses jours dans le monastère qu’elle fit bâtir à Poitiers. Le roi, détourné de son projet par saint Germain de Paris, dont sainte Radegonde avait employé la médiation, se contenta de demander à sainte Radegonde le secours de ses prières pour obtenir le pardon de ses crimes.


Sainte Radegonde eut l’humilité de renoncer à son titre d’abbesse et de faire élire à sa place une jeune religieuse qu’elle avait élevée ; on la vit multiplier de plus en plus ses effrayantes austérités, faire sa semaine de cuisine, balayer la maison à son tour, porter de l’eau et du bois comme les autres. S’étant fait faire une lame de cuivre où l’image de Jésus-Christ et les instruments de Sa Passion étaient gravés, elle la fit rougir au feu et se l’imprima en différents endroits du corps.


La bienheureuse mort de sainte Radegonde arriva le 13 août 587 ; elle avait soixante-huit ans, Pélage II étant Pape, Maurice Ier Tiberius empereur byzantin et Clothaire II roi de France.


Vendredi 28 novembre 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Excitez, nous Vous en supplions, Seigneur, la volonté de Vos fidèles, afin que, recherchant avec plus d’ardeur, le fruit des œuvres divines, ils reçoivent de Votre miséricorde des remèdes plus puissants. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Les apparitions de la Sainte Vierge Marie à sainte Catherine Labouré, en 1830, sont au départ de la grande épopée des apparitions de la Vierge en France au cours du XIXe siècle.


Comme à Lourdes vingt-quatre ans plus tard, et avant à La Salette en 1846 à deux enfants ignorants, c’est une enfant sans instruction ni prétention que Marie se choisit pour porter au monde son message et demander qu’on l’invoque sous le vocable qui, depuis lors, nous est devenu si familier :

« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » La médaille qui fut frappée à la demande de la Sainte Vierge s’est répandue dans le monde entier, produisant partout les grâces innombrables qui lui ont valu son nom de Médaille miraculeuse.


voir la Médaille miraculeuse #1030


Jeune novice au couvent de la rue du Bac à Paris lors des apparitions, sœur Catherine Labouré mena jusqu’à sa mort, chez les Filles de la Charité, une vie toute de silence et de simplicité.

Elle mourut en 1876 à l’âge de soixante-dix ans. Elle fut canonisée par le Pape Pie XII en 1947.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Appliquez-vous à augmenter en vous la Foi ; c’est elle qui opère des merveilles.

Méditation du jour
Dieu Se plaît à exercer notre Foi  suite

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