Ste Marcelle
31 janvier

On lit dans le Martyrologe romain de ce jour :

À Rome, sainte Marcelle veuve, dont saint Jérôme a écrit les belles actions.

2370

À Rome, sur la fin du quatrième siècle, il y eut comme un entraînement vers la vie spirituelle et pénitente, et ce fut surtout la vieille noblesse qui donna ce grand exemple de régénération. Au premier rang nous voyons sainte Marcelle, la dernière descendante d’une famille dont le nom illustre rappelait les plus beaux temps de la république. Ayant perdu son père et presque aussitôt son époux après sept mois de mariage, elle demeura veuve en la fleur de son âge et de sa beauté. Résolue de consacrer à Dieu le reste de ses jours, elle se proposa d’imiter les Antoine et les Pacôme, et de mettre en pratique les récits que lui avait faits saint Athanase de leur genre de vie. Elle se vêtit d’habits grossiers, s’interdit l’usage du vin et de la viande, et partagea son temps entre la lecture des Livres saints, la prière et la visite des pauvres. Dans son palais du mont Aventin, elle réunit les plus doctes d’entre les Chrétiens et les plus pieuses d’entre les matrones, pour s’encourager mutuellement à suivre les voies de la perfection.

Quand saint Jérôme vint à Rome (382), elle se plaça en quelque sorte sous sa conduite : sans cesse elle le sollicitait de lui expliquer les passages obscurs de l’Écriture, soulevait des difficultés pour en avoir la solution, et recourait même à la controverse en vue de mieux s’éclairer. Après son départ, elle le consulta fréquemment, et l’on possède encore les onze lettres qu’il lui écrivit de la Terre sainte. Sa mère Albine, dont elle n’avait pas voulu se séparer, mourut en 387. Sainte Marcelle se retira alors dans une maison des champs, transformée en monastère, et devint l’auxiliaire du pape Anastase, qu’elle décida à condamner les doctrines d’Origène. Une douloureuse épreuve couronna sa vie. Dans la prise de Rome par Alaric (24 août 410), les Goths envahirent sa retraite et, croyant l’obliger à leur livrer des richesses qu’elle n’avait plus, ils la déchirèrent à coups de fouet. Insensible à cette avanie, elle ne s’occupa que de sauver l’innocence de Principia, la seule des religieuses qui se trouvât avec elle. À quelques jours de là, elle expira dans la basilique de Saint-Paul, réservée par les barbares comme lieu d’asile.


Lundi 29 décembre 2025
Dans l'octave de Noël
2e classe
Temps de Noël



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, accordez-nous d’être libérés par la naissance nouvelle et selon la chair de Votre Fils unique, nous que l’ancien esclavage retient captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Thomas de Cantorbéry, évêque et martyr :


Ô Dieu, pour l’Église de qui le glorieux Pontife Thomas est tombé sous le glaive des impies ; accordez-nous, nous Vous en supplions, que tous ceux qui implorent son assistance, éprouvent l’effet salutaire de leurs supplications. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le Temps de Noël, en nous manifestant la filiation divine de l’Enfant de la crèche, nous rappelle qu’Il est Prêtre, puisqu’Il fut oint de l’onction même de la divinité. Son Sacerdoce consista à offrir à Dieu Sa vie pour sauver les âmes, et à défendre ainsi les droits divins de l’Église, Son Épouse bien aimée.


La fête de saint Thomas Becket nous montre comment, en participant à la dignité du Christ-Prêtre comme archevêque de Cantorbéry, ce Saint sut, comme le divin Pasteur, défendre ses brebis contre le loup ravisseur.

Le roi Henri II d’Angleterre voulut lui faire sanctionner des coutumes contraires aux libertés de l’Église. Saint Thomas savait que, rendre cette société divine dépendante de la puissance séculière, ce serait attenter à sa constitution même et il déclara que « Prêtre de Jésus-Christ, il souffrait volontiers la mort pour défendre l’Église de Dieu ».


Il fut massacré dans sa cathédrale par les soldats du roi, le 29 décembre 1170.

Contre ceux qui cherchent à asservir l’Église n’employons ni les habiletés de la politique, ni les armes meurtrières, mais, à l’exemple « du glorieux Thomas tombé sous le glaive des impies pour défendre l’Église », sachons résister en face avec toute la force que donne la défense des droits de Dieu.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez la dernière parole de saint Thomas de Cantorbéry, martyr de ce jour : « Je meurs volontiers pour le nom de Jésus et pour la défense de l’Église ».

Méditation du jour
Jésus-Enfant, messager de la bonne nouvelle  suite

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