Ste Catherine de Gênes
15 septembre

RÉSUMÉ :

On lit au Martyrologe romain de ce jour :


À Gênes, sainte Catherine veuve, remarquable par son mépris du monde et sa charité envers Dieu.

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Catherine Fieschi, fille d’un vice-roi de Naples, naquit à Gênes en 1447, Nicolas V étant pape, Frédéric III de Habsbourg empereur romain germanique, Charles VII roi de France et Filippo Maria Visconti duc de Milan et souverain de Gênes. Sa famille, féconde en grands hommes, avait donné à l’Église deux papes, neuf cardinaux et deux archevêques. Dès l’âge de huit ans, conduite par l’esprit de Dieu, elle se mit à pratiquer des mortifications très austères ; elle dormait sur une simple paillasse, avec un morceau de bois pour oreiller ; mais elle avait soin de cacher ses pénitences. Elle pleurait toutes les fois qu’elle levait les yeux sur une image de Marie tenant Jésus mort dans ses bras.

Malgré son vif désir du cloître, elle se vit obligée d’entrer dans le saint état du mariage, où Dieu allait la préparer par de terribles épreuves à une vie d’une sainteté tout extraordinaire. Après cinq ans d’abandon, de mépris et de froideur de la part d’un mari qui ne comprenait pas sa piété, après cinq ans de peines intérieures sans consolation, elle fut tout à coup éclairée d’une manière définitive sur la vanité du monde et sur les joies ineffables de l’amour divin : « Plus de monde, plus de péché, » s’écria-t-elle. Jésus lui apparut alors chargé de Sa Croix, et couvert de sang de la tête aux pieds : « Voyez, Ma fille, lui dit-Il, tout ce Sang a été répandu au Calvaire pour l’amour de vous, en expiation de vos fautes ». La vue de cet excès d’amour alluma en sainte Catherine une haine profonde contre elle-même : « Ô amour, je ne pécherai plus, » s’écria-t-elle. Trois jours après, elle fit sa confession générale avec larmes, et désormais elle communia tous les jours.

L’Eucharistie devint la nourriture de son corps et de son âme, et pendant vingt-trois ans il lui fut impossible de prendre autre chose que la sainte communion ; elle buvait seulement chaque jour un verre d’eau mêlée de vinaigre et de sel, pour modérer le feu qui la dévorait, et, malgré cette abstinence, elle jouissait d’une forte santé. À l’abstinence continuelle se joignaient de grandes mortifications ; jamais de paroles inutiles, peu de sommeil ; tous les jours, six à sept heures de prière à genoux ; jamais sainte Catherine ne se départit de ces règles ; elle était surtout si détachée d’elle-même, qu’elle en vint à n’avoir plus de désirs et à se trouver dans une parfaite indifférence pour ce qui n’était pas Dieu. Ses trois maximes principales étaient de ne jamais dire : Je veux, je ne veux pas, mien, tien ; — de ne jamais s’excuser, — de se diriger en tout par ces mots : Que la volonté de Dieu soit faite ! Elle eut la consolation de voir son époux revenir à Dieu, dans les derniers jours de sa vie, et de l’assister à sa mort. À partir de ce moment, sainte Catherine se donna tout entière au soin des malades, et y pratiqua les actes les plus héroïques.

Enfin, épuisée d’amour et de souffrances, elle pouvait dire : « Mon cœur s’en va, je le sens consumé ! ». Elle alla enfin rejoindre son époux au Ciel, le 14 septembre 1510, Jules II étant pape, Maximilien Ier de Habsbourg empereur romain germanique, Louis XII roi de France et maître de Gênes.


Mercredi 27 août 2025
S. Joseph Calasanz,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par saint Joseph, Votre Confesseur, avez daigné pourvoir Votre Église d’un nouveau secours pour former la jeunesse à la science et à la piété ; faites, nous Vous en prions, qu’aidés de son exemple et de son intercession, nous puissions agir et enseigner de manière à mériter les éternelles récompenses. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église qui vient de célébrer la fête de l’Assomption honore aujourd’hui un Saint qui voua à la Vierge un culte tout spécial.


Saint Joseph Calasanz naquit en Aragon, d’une famille noble, et donna dès sa jeunesse des marques de charité envers les enfants.

Alors qu’il étudiait la théologie à Valence, il eut à se défendre des séductions d’une femme puissante et noble et fit le vœu d’entrer dans les saints Ordres.

Devenu prêtre, il apprit par révélation divine qu’il était destiné à instruire et à former à la piété les enfants et surtout les enfants pauvres.


Il fonda alors l’Ordre des Pauvres Clercs réguliers des Écoles Pies de la Mère de Dieu. Comme Jésus il fit venir à lui les petits enfants et leur enseigna la crainte de Dieu. L’Évangile de la Messe nous redit la consolante parole du Maître : « Quiconque reçoit en Mon Nom un de ces petits, c’est Moi qu’il reçoit ».


« Malgré les sollicitudes du gouvernement général de son Ordre, dit le Bréviaire, et bien qu’il continuât de travailler de tout son pouvoir au salut des âmes, jamais il ne cessa d’instruire les enfants, surtout les indigents. Balayer leurs classes et les reconduire chez eux lui était habituel ».

Il persévéra pendant cinquante-deux ans, même étant malade, dans ces admirables pratiques de patience et d’humilité.


Saint Joseph Calasanz mourut à 92 ans, l’an 1648.


Saint Joseph Calasanz a fondé la première école publique gratuite de toute l’Europe à Rome en 1597. Le pape Pie XII l’a proclamé patron des écoles populaires chrétiennes en 1948.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez ce mot du saint de ce jour : « Qui fait du bien aux pauvres fait du bien à Jésus-Christ ».

Méditation du jour
La créature en face des Perfections de son Créateur  suite

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